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Dans un spot, des artistes et des activistes se mobilisent pour la dépénalisation de l'homosexualité
01/03/2016 | 19:00
1 min
Dans un spot, des artistes et des activistes se mobilisent pour la dépénalisation de l'homosexualité

 

Le 17 mai 1990, l'OMS avait retiré l'homosexualité de la Classification internationale des maladies. La stigmatisation et la discrimination contre les homosexuels n’a pas cessé pour autant. Près de deux décennies plus tard, les homosexuels, s’ils échappent scientifiquement au « diagnostic » de leur orientation sexuelle, sont toujours condamnés par la société et par la justice en Tunisie.

 

L’Association Shams pour la dépénalisation de l’homosexualité, en coopération avec des artistes et des militants de la société civile, a partagé ce mardi 1er mars 2016, un spot de sensibilisation pour le retrait de l’article 230 du code pénal condamnant à des peines de prisons allant jusqu’à 3 ans toute relation anale avérée.

 

« L’homosexualité n’est ni une maladie, ni un choix. Près de 50 personnes sont condamnés à des peines de prison tous les ans pour homosexualité, sur la base d’un texte de loi datant de l’occupation française », peut-on entendre dans ce spot.

 

Des pays arabes qui ont aboli la criminalisation de l’homosexualité sont également cités, à l’instar du Liban et de la Jordanie appelant la Tunisie à abolir cette loi, « désormais inconstitutionnelle ».

 

Rappelons que ce spot sort une semaine à peine après que le Tribunal de première instance de Tunis ait ordonné, l’annulation de l’ordonnance sur requête, qui avait suspendu les activités de l’association pendant 30 jours.

 

M.B.Z

 

01/03/2016 | 19:00
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Commentaires (36)

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amaya
| 04-03-2016 14:42
Il n'y a aucun souci, Gg. L'herbe pousse sous les pieds de tout le monde. Les forums sont libres de fréquentation et chacun donne son opinion à qui il veut.
Je suis d'accord avec votre explication au sujet du rythme de construction des lieux de culte musulmans.
Peut-être que le questionnement de Hedi, auquel j'ai déjà répondu, aurait été différent si j'avais parlé d'environ 25 par an, ou environ 2 par mois. Mais ma réponse reste la même : je n'en sais précisemment rien.

amaya
| 04-03-2016 14:27
je vous ai répondu hier 03/03 à 16h31.

Hédi
| 03-03-2016 21:35
mais pas pour une question dirigée.
A moins que : Amaya, ça soit vous ?
Je crois qu'on vous a déjà fait le reproche. Désolé de vous le rappeler, mais ce n'est pas ma manière de faire.
Quand une question ne m'est pas adressée, je reste à l'écart. Et BN n'a rien à voir avec cette forme de respect.
Bien à vous.

Gg
| 03-03-2016 20:43
Ces commentaires sont publics, je n'ai pas lu dans la charte de BN qu'il y avait là des discussions privées.
Il m'avait semblé jusqu'à présent que lorsqu'on s'adresse "@XXX", on veut signifier que l'on donne suite à un message précis, mais que de toutes façons la discussion reste ouverte à tous.
Incompréhension donc, impolitesse je ne vois pas.
J'en profite pour m'excuser auprès d'amaya si je lui ai coupé l'herbe sous le pied!
Salutations.

Hédi
| 03-03-2016 20:16
merci d'être poli.
J'aimerais celle de Amaya.

Gg
| 03-03-2016 17:39
Aux 2 mosquées construites chaque mois en France, je vois 2 raisons:
1) Cela correspond aux besoins exprimés depuis quelques années par les responsables de l'islam de France
2) Le gouvernement souhaite voir disparaître les lieux de cultes clandestins (caves, appartements...). Il préfère des mosquées ayant pignon sur rue, connues, de façon à mieux surveiller ce qu'il s'y passe et contenir la défiance actuelle envers cette religion.

amaya
| 03-03-2016 16:31
Vous êtes joueur Hedi!
Et bien, je ne sais pas pourquoi ce rythme, mais si vous avez une hypothèse je suis preneuse.

Hedi
| 03-03-2016 14:21
" continue au rythme d'environ 2 par mois."

Votre " ah, j'oubliais " était direct, ma question est simple.
Pourquoi ce rythme ?
Merci.

amaya
| 03-03-2016 13:06
Hedi, pourquoi quoi?
Que je mentionne le nombre de lieux de culte à la disposition des musulmans de France?
Ou les aléas qui ralentissent la construction des nouveaux?
Bon, j'opte pour celle-ci. Ils sont nombreux:
- méfiance voire opposition des populations qui habitent autour d'un lieu destiné à cette construction ou location de local cultuel. Certaines personnes sont manifestement islamophobes, il n'est pas question de le nier.
- des problèmes de régularité de procédures sur l'obtention des permis nécessaires,
- des doutes sur les financements et des délais rallongés d'autant pour que le projet soit "clean",
- pour d'autre déjà existants des problèmes d'opacité de gestion,
- des problèmes de contrôle de la teneur des prêches.
Dans la communauté urbaine que j'habite, 2 salles de prière ont été fermées sur recommandation de la fédération musulmane départementale pour les 2 derniers motifs invoqués. D'autres sont sous surveillance et doivent produire les compte-rendus des prêches et le détail de leur gestion financière aux autorités compétentes.
Je ne prétend pas à l'exhaustivité, mais je crois avoir fait le tour de ce que j'en sais.

Hedi
| 03-03-2016 12:13
vous avez écrit " Ah, j'oubliai les 2500 mosquées et salles de prière, et leur construction qui malgré tous les aléas continue au rythme d'environ 2 par mois."

Vous pouvez nous donner les raisons ??