Signature pour la réalisation d'un projet de culture de la canne pour l'extraction et l'exportation du bioéthanol
Une cérémonie de signature d’une convention pour la réalisation du projet de culture de la canne (la variété Arundo Donax) pour l’extraction et l’exportation du bioéthanol s’est tenue, ce vendredi 26 février 2016 matin au siège du ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale.
Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, et Lucia Galbati, gérante de la société Italienne Biomagreb – ICL, ont procédé à la signature.
Le montant de l’investissement de ce projet est de 200 millions d’euros (environ 420 millions de dinars). Ce projet va permettre la création de 4.000 emplois sur 3 ans.
Le projet consiste en la culture de la canne sur 12.500 hectares de terrains marginaux de salinité élevée et non valable pour l’agriculture, en utilisant les eaux usées provenant des stations d’épuration et des eaux de drainages des oasis.
Le promoteur italien a déjà identifié la zone de Metbassta à Kairouan pour le démarrage du projet sur 2.000 hectares en location, de propriétaires privés, d’autres terrains seront identifiés et loués progressivement dans d’autres régions notamment du sud et du centre.
Les phases du projet qui s’étalent sur 3 ans, consistent en la plantation de 2.000 hectares de canne, l’identification d’autres terrains marginaux, la construction de la distillerie à Kairouan, et l’entrée effective en exploitation et production de bioéthanol.
M. Brahim a souligné à cette occasion que ce projet s’insère dans le cadre des priorités arrêtées dans la note d’orientation du plan quinquennal, notamment le 5ème axe relatif à l’encouragement de l’économie verte, vu son respect des normes environnementales. Il répond, également, à la priorité du pays en matière d’emploi par la création de 4.000 postes dont plus que 400 diplômés ainsi que le développement régional, et le transfert technologique, précise-t-il.
Pour sa part, le promoteur du projet Aldo Bonaldi a souligné, que ces genres de projets se développent davantage dans le monde, vu qu’ils aident à la diversification des sources d’énergie tout en respectant les normes environnementales internationales, ajoutant que le projet signé aujourd’hui est le premier en Afrique. Il est à signaler que le projet est totalement exportateur.
D’après communiqué