
Une cérémonie a été organisée, ce mardi 23 février 2016, au palais de la Kasbah, pour la signature d’un protocole d’accord concernant la gouvernance et l’implication des citoyens, dans le cadre de la mise en pratique du projet « Organisation électronique des plaintes et des dénonciations de la corruption ». La cérémonie s’est tenue en la présence de Kamel Ayadi, ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, du président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, Chawki Tabib et du président de l’instance coréenne de lutte contre la corruption, Park Jay Youn.
Il s’agit du fruit d’un partenariat tuniso-sud-coréen, qui a pour objectif la modernisation de la plate-forme électronique de dépôt des plaintes et de dénonciation des actes de corruption. Ainsi, le lancement de ce projet intervient en application du mémorandum d’entente signé le 14 novembre 2014 entre le ministère de la Fonction publique, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption et la Commission anti-corruption et des droits civils de la Corée du Sud afin de consacrer le principe de la gouvernance et favoriser la participation du citoyen à cette inititaive.
Ce projet est financé par le Corée du Sud sous forme d’un don de 10 millions de dinars, il se veut un instrument pour donner l’occasion aux citoyens de déposer leurs plaintes et doléances et dénoncer les cas de corruption au sein de l’administration tunisienne, a expliqué le ministre de la Fonction publique, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, Kamel Ayadi, à la TAP. Il a ajouté que certains ministères, gouvernorats et établissements publics seront reliés tout d’abord à cette plate-forme, avant de généraliser progressivement cette expérience à l’échelle nationale sur la base des résultats de l’étude qui sera élaborée par des experts sud-coréens.
Le président de l’Instance indépendante de lutte contre la corruption (Anticor), Chawki Tabib, a plaidé, pour sa part, en faveur de l’entrée en application de la loi sur la protection des dénonciateurs et des témoins de la corruption, indique la même source, appelant le gouvernement et l’ARP à appliquer rapidement cette loi.
M.B.Z

Commentaires (8)
Commenteril faut que l'intendance suive
Je reviens à ce thème pour me demander si...
Il faut bien que cette plate de forme respecte les lois de vigueur.
Cinéma! cinéma!
Ce n'est pas une application informatique qui va éliminer la corruption mais le changement des méthodes de travail qui permettent cette corruption! il faut plus de transparence! J'ai aimé le projet opendata ou la grande surprise a été faite par la ministère de l'intérieur qui publie même son budget et le détail de ces achats! Mais ou sont les autres ministères! les autres institutions!
Aujourd'hui un représentant du privé ne peut pas négocier de contrat ou avoir tel ou tel document s'il ne passe pas par la caisse!
Donc c'est bien beau mais on dira que c'est juste une sorte d'aveux officiel que la corruption existe! mais seule la transparence via une informatisation totale (et non partielle ou quelques part il y a l'intervention humaine) permettra de combattre le problème.
@ DHEJ
Bonne soirée!
Difficile
@tunisienne
As-tu jamais payé corruption?
Vous pouvez "moderniser" tout ce que vous voudrez...
Est-ce que cette plate-forme à pris en considération l'énergie legitielle du citoyen
Dénoncer un fonctionnaire public oui mais attention au retour du bâton en application de l'article 29 du code de procédure pénale!
Et l'avocat est-il ou non un fonctionnaire public?
Pour cette dénonciation se fait auprès de QUI?