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Hechmi Hamdi pourrait arrêter la politique
18/02/2016 | 16:16
1 min
Hechmi Hamdi pourrait arrêter la politique

Le président du courant Al Mahaba, Hechmi Hamdi a laissé entendre dans un post publié sur sa page Facebook, aujourd’hui, jeudi 18 février 2016, qu’il pourrait arrêter la politique.

 

M. Hamdi s’est indigné du comportement de certaines personnes, dénonçant l’absence de solidarité avec lui. « J’ai été humilié par certaines personnes à Mateur, et personne n’a été solidaire avec moi. J’ai été humilié par un syndicaliste sécuritaire, bien que je sois le seul à les défendre au parlement », a-t-il indiqué en substance.

 

Hechmi Hamdi a, également, dénoncé le fait que ses multiples propositions d’aide soient refusées par le peuple et par le président de la République. « Pourquoi dois-je donc délaisser mon foyer et mon travail pour des personnes qui m’insultent … ». Et de conclure, en adressant un message aux sympathisants de son parti ainsi qu’à tous les Tunisiens, « je ne veux pas de vos voix, ni de vos aumônes et je ne veux pas vous gouverner. Vous avez des milliers de politiciens pour le faire ».

 

S.H



18/02/2016 | 16:16
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Commentaires (32)

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Mansour Lahyani
| 19-02-2016 15:45
"bien que je sois le seul à les défendre au parlement" : c'est bien ce qui caractérise le mieux ce bretteur, le mensonge, car IL N'EST PAS AU PARLEMENT ! Et il serait bien incapable d'y défendre qui que ce soit! Mais il n'y a pas de quoi se frapper, il ne quittera jamais la politique ! Son propos de quitter la scène est aussi fiable que ses promesses et rodomontades de candidat à la Présidence de la République, qui lui ont rapporté combien de voix, déjà ? Le bon peuple a bien voulu lui donner le sentiment qu'il le croyait, avant de lui balancer une claque magistrale ! mais rien n'y fait avec ce Poujade très tunisien!

Abell
| 19-02-2016 11:57
La Tunisie ne se remettra de ses blessures qu'une fois ces pseudos politiques quitteront à jamais la scène publique. Mais franchement je n'ai pas d'espoir pour ça, car ni le Qatar ni l'Arabie Saoudite ne laisserons tomber Ghannouchi&Cie et H.Hamdi pour des raisons connues par tous. La seule solution c'est au peuple de les écarter à la première occasion.

Badi
| 19-02-2016 11:20
Quand est ce qu'il a fait de la politique Ce monsieur pour vouloir arrêter?

Herr
| 19-02-2016 11:08
@je dis la vérité| 18-02-2016 21:57

+100

Le commentaires sur BN sont souvent plus pertinents que "l'article lui-même"

habboub
| 19-02-2016 10:41
Bonne nouvelle. Qu'il se consacre au ZWAWLA et rapatrie son butin en TUNISIE pour l'investir dans des projets et créer des postes d'emplois au moins il peut manger un plat de spaghetti chaud et non réfrigéré.Cet homme est politiquement fini, il a oublié le célèbre proverbe anglais:DON'T PUT ALL YOUR EGGS IN ONE BASKET.

CHDOULA
| 19-02-2016 06:57
S'il arrête la politique , je voterai pour lui aux prochaînes élections !!!!

Chaba7
| 19-02-2016 00:04
Ouf! Un de moins!

hounga
| 18-02-2016 22:20
Dommage nous avons un clown de moins parmi les politiciens.La difficulté de ces riches et fortunés c'est qu'ils se prennent pour des êtres supérieurs.Et le plus scandaleux c'est que des journalistes corrompus à l'instar du peuple nous les ramènent sur nos plateaux de télé.Vive la parabole qui nous permet de voir d'autres cultures

je dis la vérité
| 18-02-2016 21:57
Rached Ghannouchi, le « cheikh », crut à un moment donné, en 2011 , que la « force divine » l'investira du pouvoir suprême, à l'instar de l'Ayatollah Khomeini.
Pendant les trois années qui avaient succédés à 2011, la Tunisie était tiraillée de tous les côtés. Rédaction houleuse d'une Constitution qui ne satisfera personne, tellement ses articles pourraient être lus entre les lignes. Identité, place de la religion dans l'espace politique, liberté de conscience, affermissement de la liberté de la femme, peine de mort et multitude d'autres choses que je « n'entends point ».
Beaucoup de nos militants, naguère dans l'opposition aux deux anciens régimes, se sont positionnés et affirmé leurs opinions. Ben Jaafar et Marzouki, s'étaient d'emblée « satellisés » sur le puissant mouvement des « frères musulmans ». Pour ces deux médecins, fréquenter les plus forts, serait l'aubaine et leur garantirait la pérennité du pouvoir.
Néjib Chebbi, avait affronté les nahdaouis à l'ANC et crut à un moment donné que les électeurs tunisiens avaient fait le mauvais choix, en votant en faveur des islamistes.

Tous les militants de « l'ère Bourguiba » et celle de Ben ALI, ont perdu pied avec le bouleversement politique après le 14 janvier 2011 .
Le docteur Marzouki, très présent sur les plateaux télévisuels en France et à El-Jazira, ne faisait que tirer à boulets rouges sur le régime Ben Ali. Maltraité par la police « benalienne », dans les années 90, une certaine empathie de l'opinion publique tunisienne pensait que ce « défenseur des droits de l'homme » pourrait un jour gouverner le pays. Ayant découvert plus tard, une fois propulsé au pouvoir par les islamistes, qu'ils avaient affaire à un schizophrène intempestif, doué d'un verbiage incroyable. Maladresses, prises de positions diplomatiques déplorables. L'électorat tunisien pendant les législatives et les présidentielles, choisit finalement un candidat « convenable ».
Le docteur Marzouki fut échaudé. Par dépit, il veut sa revanche. Peine perdue'..
Tous les opposants de la bonne heure, excepté Hamma Hammami, ont été carrément rayés de la carte politique. La démocratie ne pardonne jamais les faux pas.
Hachmi Hamdi, cet inconnu, serait sage de quitter les lieux. La démocratie est impitoyable pour les médiocres.

je dis la vérité
| 18-02-2016 21:54
La Tunisie construit tant bien que mal sa démocratie. Le vent de la liberté a soufflé sur le pays. Beaucoup de militants étaient pris de court et n'avaient pas su comme gérer la chose politique.
Bourguiba, une fois l'indépendance du pays acquise, s'était attelé à bâtir un Etat moderne, contre le bon vouloir des conservateurs zeitouniens, des nationalistes et des gauchistes. Bourguiba, une fois à la tête du pays, s'était conduit en autoritaire, voulant gouverner sans opposition, de quel bord que ce soit. Il disait toujours, que la Tunisie n'était pas mûre pour adopter une démocratie à l'occidentale. La Tunisie "illettrée" et "sous-développée", ne pourrait pas accéder au rang des nations "évoluées" dans le chaos. Bourguiba considérait la liberté d'expression comme un frein au développement.
Il se voulait le leadership D'ailleurs tous les pays du Tiers-Monde, étaient dirigés de la sorte. Pas d'autres solutions que celle de la dictature "éclairée".
Quand Ben Ali fit son coup d'Etat "médical", la Tunisie des années 5O avait évolué et croyez-moi, rapidement !
. Un leadership, çà gouverne et on se tait.
Cela n'empêchait, qu'il consultait son entourage et les écoutait.
L'analphabétisme avait bien reculé. Une classe moyenne s'élargissait de jour en jour. Un PIB, allant croissant, quoique modestement, mais croissant quand même. Alors que beaucoup de nations avaient connu des moments d'instabilités politiques terribles, la Tunisie de Bourguiba "surfait" avec des hauts et des bas.
Militants emprisonnés, relâchés, emprisonnés de nouveau, des contestations estudiantines, une police politique omniprésente. On avait vu de tout, de tout.
Ben Ali, voulait la continuité du régime de Bourguiba, mais n'avait pas le « charisme » du « Combattant suprême ». Les opposants au régime de Bourguiba, islamistes compris, avaient mal accepté les déviations du nouveau régime. Tout opposant ayant été malmené par la police politique du nouveau dictateur, était considéré comme « un héros », quelles que soient ses opinions. L'opinion publique était lassée d'écouter les tenants de la « langue de bois ». Les citoyens aspiraient à la liberté. Nos politiciens qui s'étaient rangés dans le camp de l'opposition, n'avaient pas réellement de programmes politiques bien précis, en dehors des « frères musulmans », porteurs d'une vision sociétale qui plaisait à beaucoup. Pas plus.
Le régime de Ben Ali, disparaissant de la scène politique, avait laissé nos opposants dans le dépourvu. Passé l'effet de surprise et devant le vide politique, chacun d'eux songea à affronter l'opinion avec ses visions propres. Le docteur Marzouki, voulant des bains de foule, réalisa l'âpreté de la besogne à la Kasbah, avec une monture cassée et un téléphone cellulaire volé. Mustapha Ben Jaafar, faisait mine du gentil docteur et conciliant. Aucun programme dans la tête. Un vague idée de social-démocratie. Hamma Hammami, figure de « martyre », distribuait des sourires, mais ne convainquait pas. L'inoxydable Néjib Chebbi, ayant sacrifié sa jeunesse à la « cause nationale », se croyait déjà « présidentiable » .