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Audit de la sécurité à l'aéroport international Tunis-Carthage
18/01/2016 | 18:00
2 min
Audit de la sécurité à l'aéroport international Tunis-Carthage

 

L'étude sur l'extension et la modernisation de l'aéroport international de Tunis-Carthage sera parachevée en mars 2016, a indiqué lundi 18 janvier 2016 le PDG de l'Office de l'aviation civile et des aéroports (OACA), Khaled Chelly, dans une déclaration à la TAP.

 

L'objectif de cette étude est d'accroître la capacité d'accueil de l'aéroport, à 7,5 millions de voyageurs à l'horizon 2019 et à 10 millions de voyageurs en 2021, contre environ 5,5 millions de voyageurs à fin 2015, a-t-il précisé, la finalité étant d'améliorer son positionnement.

Autre point, M. Chelly a fait part de l'intention de l'OACA de réaliser une étude concernant la construction d'un nouvel aéroport à la capitale Tunis pour répondre aux exigences du transport aérien international ainsi qu'aux ambitions économiques de la Tunisie.

 

Pra ailleurs, un groupe d'experts du Conseil international des aéroports (ACI World) effectue, à la demande de l'OACA, un audit de la sécurité à l'aéroport international de Tunis-Carthage, dans le cadre du programme international d'audit Apex Safety Review : une opération qui a commencé lundi et qui se poursuivra jusqu'au 22 janvier 2016.

 

L’audit porte sur les infrastructures, les systèmes de sécurité, les systèmes de lutte contre les incendies et les pistes de l'aéroport. Il vise à évaluer les réalisations accomplies en matière de sécurité aéroportuaire dans l'aéroport et de pallier les éventuelles défaillances, a expliqué Khaled Chelli. L'OACA œuvrant à placer l'aéroport tunisien parmi les premiers aéroports en Méditerranée et en Afrique en matière de services, de sécurité et des équipements.

 

Le PDG de l’OACA a indiqué qu’une enveloppe de 2 millions de dinars a été allouée par l'office au titre de 2016 pour la formation continue du personnel de l'aéroport :«Nous voulons que la Tunisie soit capable d'exporter ses compétences dans le domaine de l'aviation civile et des aéroports», a-t-il affirmé.

 

Pour sa part, le chef du groupe des auditeurs de ACI World, Danny Boutin a précisé que l'audit sera effectué en toute transparence et conformément aux normes internationales.

D'après lui, le Conseil international des aéroports est prédisposé à une coopération renforcée avec l'OACA et a besoin des compétences tunisiennes pour consolider ses équipes.

 

Le programme APEX Safety Review, du Conseil international des aéroports a pour principal objectif d'évaluer les infrastructures, les équipements aéroportuaires et les mesures de sécurité appliquées par l'Organisation internationale de l'aviation civile (AIAC).

 

I.N. D’après TAP

18/01/2016 | 18:00
2 min
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Commentaires (9)

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Citoyen_H
| 19-01-2016 14:14

Je préfère encore prendre un avion à borj el Amri, que d'aller enrichir les mafieux Turques, gérants actuels de la plateforme de Enfidha.
Salutations


@Rzouga
| 19-01-2016 11:49
Comme l'a dit un lecteur la vente des terrains de l'aéroport en plein coeur de Tunis rapportera suffisamment de fonds pour financer la liaison. De plus ce schéma a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays comme Hong Kong ou Londres

rzouga
| 19-01-2016 10:05
L'aéroport de Tunis Carthage est devenu encombrant en plein centre ville et il est légitime de penser le déplacer quelque part; mais avant il faut savoir qu'est ce qu'on veut? Un nouveau aéroport dans le sabkha d'Utique ? combien sa construction va coûte avec l'achat d'éventuel terrains supplémentaire? sa proximité de l'autoroute Tunis-Bizerte nous épargne d'autres investissements supplémentaires à moins qu'on pense le desservir par une navette ferroviaire continue et rapide; quelqu'un a suggéré à juste titre d'agrandir l'aéroport d'Enfida et de lancer un TGV sur la ligne Tunis Sousse; c'est une excellente idée mais là il faut plusieurs TGV pour que l'attente ne dure pas plus qu'une dizaine de minutes; tout cela a un coût, il faut savoir ce qu'on veut et comment les financer.

Laurent Hanout
| 19-01-2016 04:49
Une navette ferroviaire rapide pourrait relier Enfidha à Tunis en 20 minutes et libérer ainsi une extraordinaire emprise foncière au milieu de la ville. La valeur d'un tel terrain pourrait financer largement les travaux de liaison et d'agrandissement d'Enfidha. Et Tunis se doter d'un nouveau centre ville entre Berges du Lac, Centre Urbain Nord, La Cherguia, La Soukra et l'Aouina

les chevaux de l'apocalypse
| 19-01-2016 03:57
alors c'est normal qu'il faut une extension.

Adnène
| 18-01-2016 23:02
L'audit n'aura aucun problème pour aboutir à la mise en 'uvres des recommandations de sécurité sur les pistes d'envol, mais à partir des tarmac, les autres aires de parking puis dans l'aérogare c'est autre chose .... Le circuit des bagages sera assaini ....à la prochaine consultation, dans 10 ans.

adel
| 18-01-2016 21:56
L'économie tunisienne est en plein essor économique et il faut prévoir encore plus d'aéroports pour les jets privés des citoyens.

Pourquoi pas aussi des rampes de lancement (de tomates à la figure de ces incompétents qui nous gèrent)

Stoufa
| 18-01-2016 18:57
On a un aéroport géant qui moisit à Enfidha. Décidément qu'elle bande de bras cassé.

Mondher
| 18-01-2016 18:45
L'aeroport n'est plus international depuis belle lurette. Mettez vous devant l'aérogare et lisez ce qui est écrit au dessus du bâtiment : Aéroport Tunis Carthage . Basta