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Chroniques
Le rejet des islamistes, un fonds de commerce inépuisable
11/01/2016 | 15:59
6 min

 

A l’actualité cette semaine, un remaniement ministériel très attendu, le congrès du parti Nidaa tenu à Sousse en présence du président de la République et du président du parti islamiste Ennahdha et le meeting tenu à Tunis de Mohsen Marzouk, co-fondateur et nouveau rival de Nidaa.

Le démarrage de la nouvelle année 2016 s’avère être assez chaotique, en parfaite continuité de l’année 2015. Vous voulez une accalmie et que l’on s’occupe des dossiers urgents que sont la sécurité, le chômage, la déliquescence de l’économie et le développement régional ? Patientez encore, nos gouvernants estiment que ce n’est pas encore le moment.

 

Habib Essid a enfin procédé au remaniement. A la lecture des noms et des biographies de ses différents membres, il n’y a pas vraiment de quoi être rassuré sur l’avenir à court terme du pays, tant certains ministres n’ont pas leur place dans ce gouvernement, voire sur la scène politique tout court. On se plaignait de AbdelwahebMaâtar au Commerce, on a eu Mohsen Hassen. Le premier était suspecté d’affairisme, le second collectionne les affaires foireuses et les créanciers. On se plaignait d’Ali Laârayedh, on a eu HédiMajdoub. Le premier n’a quasiment rien fait de bon à l’Intérieur, le second était son chef de cabinet.

En ménageant continuellement la chèvre et le chou, Essid donne l’impression qu’il est mou. Il a été nommé par Nidaa, Ennahdha, l’UPL et Afek et il se doit de tous les ménager. Sauf que HabibEssid n’est pas mou et ne fait que se ménager lui-même et son propre avenir. Après la Kasbah, Carthage. Les urgences nationales ? Patientez !

 

Samedi, la perle du Sahel accueille le premier congrès de Nidaa, avec pour invité d’honneur Béji Caïd Essebsi, accessoirement fondateur de Nidaa, mais ça il ne faut pas le dire. Outre le président, il y avait Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha, chef des islamistes qu’on a invité pour prononcer une allocution à la tribune.

La foule l’applaudit et on se presse même de faire des selfies avec lui. Rached Ghannouchi, celui-là même qui était, il y a deux ans, insulté, dénigré, accusé d’être assassin-sanguinaire par ceux-là mêmes qui l’applaudissaient samedi. Cette même foule qui, il y a un an, a voté pour l’éjection des islamistes du pouvoir, appelant carrément à calquer le modèle égyptien d’Abdelfattah Sissi, mais ça il ne faut plus le dire.

On marche sur la tête ?  Le président de la République appelle ça réconciliation nationale et son hôte appelle ça tactique.

Cette tactique de la réconciliation nous a même valu un Prix Nobel. Où est-ce qu’ils étaient les « nobelisés » ce samedi ? Absents ! Les quatre organisations nationales étaient absentes du premier congrès du premier parti de Tunisie. Le message est fort, mais il ne faut pas le signaler.

A l’entrée de Ghannouchi dans la salle, il y a eu des congressistes qui ont quitté la salle, mais ça les caméras se sont abstenues de le montrer.

 

En dépit de toute la bonne volonté conciliatrice de Béji Caïd Essebsi et de Rached Ghannouchi et de leurs messages de paix répétés, la pilule n’est pas passée. Une bonne partie des électeurs et sympathisants de Nidaa continue à s’opposer catégoriquement à cette alliance. Il y a comme une allergie et un véritable rejet des islamistes, bien que ces derniers jurent leurs grands dieux qu’ils sont devenus républicains et civils. On ne les croit pas !

Ces « islamistophobes » ont trouvé un porte-voix en la personne de Mohsen Marzouk. Hier, dimanche, il a tenu un meeting à Tunis en présence de milliers d’entre eux. Autant de personnes qui ont voté, il y a un an, pour Béji Caïd Essebsi et qui se disent aujourd’hui trompés et trahis.

Pour eux, l’alliance avec Ennahdha et son entrée au gouvernement était déjà une ligne rouge à ne pas franchir. Voir celui qu’on qualifiait de terroriste assister au congrès de Nidaa et, pire, monter sur scène prononcer une allocution, est insoutenable. Bien au-delà de ce qu’ils peuvent supporter.

Outre l’alliance avec les islamistes qu’ils rejettent catégoriquement, les « déçus de BCE » refusent que son fils Hafedh Caïd Essebsi prenne les rênes du parti. « Voir mon parti dirigé par l’ami de Chafik Jarraya et Abdelhakim Belhadj ? Non merci, ce sera sans moi ! ». Ils étaient des milliers à opposer cet argument hier au meeting de Tunis et à appeler à la création d’un parti indépendant, républicain, moderniste, laïc et anti-islamiste, sous la houlette de Mohsen Marzouk.

Va donc pour un autre parti « indépendant et républicain » au financement opaque créé de toutes pièces par l’ami de Cheikha Mooza et de la CIA, l’essentiel est qu’il soit anti-islamiste. Nidaa a été construit en 2012 sur cette doctrine et cela doit perdurer.

 

Au vu des dizaines de milliers de messages anti-islamistes haineux balancés ce week-end sur les réseaux sociaux, on peut dire que Mohsen Marzouk a marqué plusieurs points dans le camp de Hafedh Caïd Essebsi et de Nidaa. D’ailleurs, les flèches n’ont pas ciblé que les islamistes, elles ont également visé Béji Caïd Essebsi et on a même entendu des voix appelant à ce que l’on retire son portrait du meeting de Tunis.

 

Cette haine des islamistes n’est pas née du néant. Elle trouve ses origines dans les attentats terroristes des années 80 fomentés par ces mêmes islamistes qui se trouvent au pouvoir, depuis la révolution, et ceci est insupportable en soi.  Les islamistes auraient pu jouer sur la mémoire faible des Tunisiens et recommencer sincèrement une nouvelle page, mais il se trouve qu’ils portent eux-mêmes une haine contre les Tunisiens modernistes, républicains et laïcs.

Cette haine a été perceptible au quotidien, depuis 2011. S’il est vrai que leurs chefs se sont « civilisés » (dans le sens devenu civil et croyant en la civilité de l’Etat) et assagis en apparence, en s’abstenant de prononcer des messages haineux à l’encontre de leurs compatriotes, il n’en est pas de même pour leurs bases et leurs leaders d’opinion. Quand on voit, pas plus tard que la semaine dernière, Mokdad Mejri lyncher médiatiquement Amel Grami et autres intellectuels, on ne saurait leur faire confiance. Quand on voit leur chaîne officiellement interdite Zitouna TV continuer à émettre et à transmettre des messages haineux, on ne saurait parler de paix et de réconciliation. Quand on voit leur « théoricien » RadwanMasmoudi multiplier en toute impunité les messages homophobes et anti-modernistes, depuis les Etats-Unis, il y a de quoi inciter à la vigilance permanente. Les chefs ont beau parler de paix, il n’y a pas de quoi être rassuré alors que les bases continuent quand même la guerre. 

 

En voyant Rached Ghannouchi assister au congrès de Nidaa et monter sur scène, les « islamistophobes » n’y voient que la suite de la tactique de confinement de long terme, celle-là même avouée par Abdelfattah Mourou quand il a dit : « cette génération est foutue, on ne peut plus l’islamiser, on joue sur les générations futures ».

En clair, on voit en Rached Ghannouchi une sorte de caméléon qui prend les couleurs de son environnement pour pouvoir ensuite tromper son adversaire au moment opportun. 

Béji Caïd Essebsi ignore-t-il cela et est-il assez naïf pour croire que les islamistes ont sincèrement abandonné leur projet d’islamisation du pays ? N’a-t-il pas, lui aussi, sa tactique et ne joue-t-il pas lui aussi une stratégie de confinement des islamistes ?

Les pros Mohsen Marzouk en doutent. En tout cas, ils rejettent la tactique du fondateur de Nidaa si jamais elle existe.

Le problème dans tout cela n’est pas le fait qu’ils ne fassent pas confiance à Béji Caïd Essebsi, mais le fait qu’ils fassent confiance à Mohsen Marzouk !

Que Mohsen Marzouk and co attaquent les islamistes, cela passe encore puisqu’ils sont en train de réagir aux attaques adverses et de chercher à protéger un mode de vie et un modèle de société. Sauf que leurs frappes sont dirigées contre leur propre camp et ceci est un gros problème puisqu’ils ne font que fragiliser les leurs au profit de leurs adversaires.

Du congrès de Sousse et du meeting de Tunis, Nidaa est sorti perdant et Mohsen Marzouk n’est pas sorti gagnant. Le camp moderniste est sorti divisé et les islamistes ne peuvent que mieux régner dans ces conditions ! 

 

11/01/2016 | 15:59
6 min
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Commentaires (46)

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takilas
| 17-01-2016 22:53
Petit rappel ...
A4
| 11-01-2016 16:15
MAUVAISES HERBES
Ecrit par A4 - Tunis, le 22 Juin 2013

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Ce n'est pas que je sois grincheux
Ou un rêveur utopiste
Mais ce qui me rend malheureux
Ce que je trouve bien triste
C'est le fait que ces demi-dieux
Dont on doit suivre la piste
Ne savent que diviser par deux
Grogner: "je hais, donc j'existe !"

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Je veux bien être tolérant
Aimer la chose et son inverse
Mais hélas je ne vois comment
En cette folle époque perverse
Certains se prennent pour des marchands
Etalant entre denrées diverses
Religions et commandements
S'en servant comme fond de commerce

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Je comprends bien leur émotion
A la vue d'un sein maléfique
Leur rappelant leurs frustrations
Les rendant nerveux hystériques
Mais n'est-ce pas une vexation
Une démence satanique
De faire de la prostitution
Une guerre sainte islamique ?

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Je peux comme parfois me tromper
Penser du mal de ces apôtres
Puis me dire pour me rattraper
Qu'ils peuvent bien être des nôtres
Mais leur cervelle d'handicapé
N'est pas faite comme la votre
Osez-vous envoyer s'étriper
En enfer les enfants des autres ?

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Face à ces barbus imberbes
Je me dis pour me consoler
Comme dirait un vieux proverbe
Dans un langage ciselé:
En ces temps de maigres gerbes
Poussent d'abord les têtes brûlées
Comme poussent les mauvaises herbes
Avant qu'apparaisse le bon blé

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Je dois bien sûr comme vous tous
Ouvrir l''il, rester vigilant
Veiller au grain, au blé qui pousse
Face à ces êtres malfaisants
Qui sont prêts à brûler la brousse
Mettre le feu dans tous nos champs
Sachons garder notre plaine douce
Pour y voir fleurir le printemps

Pan
| 17-01-2016 11:22
La haine des islamistes n'est pas une naissance mais elle est originelle, c'est comme le jour et la nuit. Et, rien avoir avec le terrorisme. En fait, ce n'est pas une haine mais bel et bien un refus. Le refus de toute une société, depuis Saint-Augustin, de mêler le religieux au quotidien, contre tout amalgame entre tabou et profane, contre le rôle d'intermédiaire entre dieu et l'homme, contre toute manipulation de la piété, de la générosité et du bien.
Le Tunisien peut vivre sous une dictature laïque, certes, il souffre, mais il n'acceptera jamais une dictature religieuse, il n'aime pas que le dieu devient un outil d'oppression, il n'aime pas voir naître l'inquisition, il n'aime pas que la mosquée se transforme en grand surface. Le Tunisien aime parler en toute tranquillité avec son dieu sans l'aide de personne, quand il fait du mal, il aime être seul avec dieu pour se confesser et lui demander pardon. Il est tenté par la déviance, comme tout être humain, il est tenté de manger le porc, il est tenté de jouer aux cartes, il est tenté par l'ivresse, il est tenté par la beauté et le sexe. Bref, il aime défier les interdits, il sait que c'est humain mais il croit fort qu'il il peut adoucir le c'ur du dieu pour lui pardonner ses pêchés. Car le Tunisien est un bon vivant, un bon orateur et un bon rhéteur, et dieu aime le bon vivant et tous ceux qui savent utiliser leur langue pour le bien.
C'est pourquoi le Tunisien refuse l'idée de l'islamisme, car il refuse l'idée de l'extrême droite religieuse, il refuse le clergé, il refuse les oracles, il refuse les divins et les devins, il refuse le Tartare.

luqman
| 16-01-2016 12:44
La seule chose que les arabes savent bien faire: se disputer, se jalouser, ne s'entendre sur rien.
Continuons comme ca, bientôt les pigmés nous dépasserons.

observator
| 13-01-2016 16:08
Le plus grand crime commis contre le peuple tunisien et le pays a été le fait de la dictature Bourguiba-Ben Ali.

Aujourd'hui si la Tunisie est dans un tel état de merde et c'est essentiellement à cause du legs ( économique social et culturel )de cette dictature corrompue qui a institué la corruption comme programme économique et social et à développer le régionalisme ou seul une partie de la cote a bénéficié de pratiquement de +80 % des richesses du pays.
Cette politique a empêché le pays d'avancer.
C'est cela le grand crime. Et *** s'appellent Bourguiba Ben Ali et tous ceux qui ont participé activement à cette entreprise.
Ce sont les hommes de Bourguiba qui ont pillé nos régions.
Aujourd'hui on mesure l'étendue de cette catastrophe sur le pays.
C'est cela le vrai problème et donc les résidus de cette dictature qui continuent à avoir la main mise sur le pays et par l'intermédiaire nous veulent faire croire que c'est un problème d'islamistes c'est à dire idéologique.

Ce qui se passe aujourd'hui chez Nidaa Tounes était prévisible.
Ce parti a été formé sous un nom BCE dans lequel ce sont engouffrés des gens aux intérêts souvent divergents voir contradictoires. Ils n'ont en commun que la volonté de prendre la place de la Troïka. Mais chacun pour satisfaire ses propres intérêts. Les rcdistes et les régionalistes pour garder leurs privilèges tant matériels que politiques, les arrivistes de tout bord pour avoir une part du gâteaux, les anti-islamistes et ceux qui sont appuyés par des mains étrangères qui ne veulent pas du bien à ce pays.
Donc contrairement à ce que disent Marzouk et d'autres, ce parti n'avait pas réellement un projet de société si non il n'aurait pas connu toutes ces tensions et cette cession aussi rapidement que sa constitution.
C'est un parti tout récent bâtit sous la personne de BCE. Et tous ceux qui n'ont pas récolté ce qu'ils sont venus chercher quittent aujourd'hui ce navire. A une échelle moindre d'autres partis ont connu pareille mésaventure en 2011 et 2012.
Ghannouchi et son parti ont beaucoup fait pour réduire les tensions dans ce pays. Je ne suis pas nahdhaoui mais tunisien.
A mon avis, tous ceux qui nous ruminent encore la thématique des islamistes (Ennahdha) consciemment ou nom poussent le pays vers plus de tensions plus de désordre et cela va à l'encontre de l'intérêt de la majorité silencieuse et la stabilité du pays.
Toutes ces tentions sont voulues et orchestrées pour une seule raison empêcher ce pays de réussir sa démocratie et son redressement économique et social par tous ceux qui voient en ce projet une menace contre leurs privilèges mal-acquis et par certains qui à l'étranger ne voient pas d'un bon 'il la démocratisation du pays.

Aujourd'hui ce qu'il ne faut c'est une volonté politique qui met les intérêts du pays au dessus de toute autre considération. Cela suppose que beaucoup cessent à voir dans ce pays une vache à lait et donc renoncer à leurs intérêts et une partie de leurs privilèges au profit de l'intérêt général.
Mais cela est une autre histoire.

Gg
| 13-01-2016 15:02
"On ne s'élèvera comme peuple au niveau d'un pays du 21eme siècle, que le jour ou l'islam deviendra une affaire personnelle"

Oui, pourtant l'islam est la religion la plus personnelle par principe, puisque le premier mot du coran est "lis".
C'est bien une invitation à avoir sa propre lecture personnelle du livre, et la preuve s'il en faut que les islamistes ne sont pas dans l'essence de cette religion, et que l'islam politique est une hérésie.
CQFD ?

Bechir Toukabri
| 13-01-2016 14:29
Beaucoup de politicards et d'intellectuels "de gauche"veulent user terroriser encore longtemps les Tunisiens avec l'épouventail du parti d'ennahddha". Et ils oublient que ce qui ronge le plus le pays c'est la dictature idéologique de la religion.On ne s'élèvera comme peuple au niveau d'un pays du 21eme siècle, que le jour ou l'islam deviendra une affaire personnelle et ou l'état deviendra un État laïc.On pourra à ce moment-là voir disparaitre "Ennahdha et tous les partis & organismes islamiques et religieux.On pourra alors faire de la politique proprement.

Malek B
| 12-01-2016 22:13
Salamu alaykom,

J'ai entendu ghannouchi dire que la Tunisie est un oiseau dont les 2 ailes sont nidaa et nahdha. Si Cest un oiseau alors Cest un corbeau FESSIQ et YANQOR AL DAM comme a dit le prophète paix et bénédiction à lui. Quand je vois ghannouchi visiter les États Unis et la France a des moments pere électoral ou post électoral, le monsieur ce dit religieux et qui craint Dieu? Peut être.. Mais Craint il plus Dieu ou les US? ça me rappelle Ali sallabi, abdelhakim belhaj et gheryeni en Libye qui ont accueilli Mc Cain et Clinton avec leur barbe et des takbir... Ou est la mémoire des musulmans qui écoutent ces gens là enxore? Ou est votre foi? Allez vous agir en fonction de ces menteurs? Ces guide vers l'enfer comme le prophète paix et bénédiction à lui les a nommé dans le hadith authentique : il a dit qu'il y aura des prêcheurs qui appelleront à l'enfer celui qui les suit, les sahaba demandèrent alors que devons nous faire, il a dit: soyez avec la communauté et leur leader, Houdhayfa demanda alors et si ils n'ont plus de communauté ni leader, il dit paix et bénédictions à lui : quitter tout ces partis et groupe même si vous devez mordre sur le tronc d'un arbre jusqu'à votre mort.
Quittez des partis mes frères musulmans, quittez les tous, vous n'aurez aucune excuses envers Dieu si vous les suivez! Lisez le quran lisez les prophètes, il n'y avait aucun leader de parti ni de groupe même si leur nom vous paraît pieux et jolie... Qui a détruit la Syrie qui a détruit la Libye qui a diviser la Tunisie ... Maudis soit celui qui désobéit mordit soient tout les partis.
Salamon ala al morsaline w al hamdou lilleeh rabb al alamine.

Dalia bent Tounes
| 12-01-2016 14:07
Exact mais citez moi un seul parti politique en France qui emettrait le voeux de gouverner
avec le front national.Aucun.Rappelez vous
l election de Chirac avec presque 80% contre Lepen qui a elimine au 1er Tour Lionel Jospin

Note BN : Merci d'éviter de multiplier les posts sous des pseudos différents pour transmettre le même message.

Citoyen_H
| 12-01-2016 13:41

Exact, et particulièrement quand il est en face d'un auditoire où l'ignorance, les complexes et l'opportunisme sont légions.
Si je devais comparer toute cette masse de pauvres gens dépourvus du "je pense, donc je suis", je m'avancerai à dire qu'ils ressemblent à des poulets élevés en batterie.
Salutations.


Carthage Libre
| 12-01-2016 13:20
Yar7am oueldin waldik. Tout le monde sait que je ne remercie presque jamais les post sur Business News, malgré que j'ai envie de le faire, et Dieu sait s'il y'a des posts magnifiques ici...Il y'a un nouvel espoir nommé Mohsen Marzouk, que je suis (ses faits et gestes)depuis 2012 en détail. Nous allons lui donner la MAJORITE ABSOLUE. Il FAUT qu'il ne nous trahisse pas. Il FAUT être ferme dans ses principes. Il FAUT débarasser ce pays des islamistes, et de la brutalité et débilité enrobée de sauce religieuse. Il FAUT émanciper ce peuple, lui montrer qu'il y'a d'autres priorités dans cette brève vie, que le religieux. Nous on rêve d'une Tunisie MODERNE, PATRIOTE, développée, en osmose avec son temps, avec le 21ème siècle, avec la culture, la science, et TOUT ce que déteste l'islamisme. C'est pour cela que l'on vit sur cette terre et que on ne la quittera JAMAIS.