
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a accordé une interview à la chaîne Al Arabiya, diffusée ce vendredi 25 décembre 2015, au cours de laquelle, il est revenu sur les différents thèmes faisant le point de l’actualité, tant sur le plan national qu’à l’échelle internationale.
Interrogé sur sa dernière visite en Arabie saoudite, le président de la République a affirmé que cette visite s’inscrit dans le cadre de la continuité des relations entre les deux pays qui ont débuté avant même l’indépendance de la Tunisie. Et d’ajouter que l’Arabie saoudite demeure un acteur principal et influent sur la scène politique internationale, ayant un rôle fondamental.
A propos de la coalition militaire islamique menée par l’Arabie Saoudite, M. Caïd Essebsi a indiqué que cette coalition témoigne que le monde arabe n’est pas indifférent face au terrorisme, soulignant que l’adhésion de la Tunisie est tout à fait naturelle, dans la mesure où elle se retrouve dans le premier plan face à ce fléau. « Je ne peux me prononcer quant à la nature de notre participation, mais je peux confirmer que nous poursuivrons notre lutte avec plus de moyens. Je tiens à rassurer tous les Tunisiens et je leur rappelle que le combat du terrorisme n’est pas uniquement une question d’ordre militaire et sécuritaire, il nécessite la solidarité et l’implication de tout le peuple dans cette guerre que nous menons».
Et d’ajouter, que la Tunisie et l’Arabie saoudite sont solidaires, affirmant que le plus important c’est l’esprit qui règne sur les différents accords signés. Il a, également, indiqué qu’il est impératif de raviver les relations diplomatiques avec les pays arabes et les pays du Golfe, vu qu’ils représentent notre environnement authentique.
Revenant, dans un deuxième temps sur le dossier libyen, Béji Caïd Essebsi a pointé la situation critique en Libye qui nuit à la sécurité en Tunisie, notamment, avec les frontières qui sont presque ouvertes avec ce pays voisin. « Avec les changements et les nouveaux équilibres, il faut trouver une solution à la crise libyenne, qui ne peut être, à mon avis, que consensuelle. Tout le monde voit en la Libye un des foyers du terrorisme, il faut conjuguer les efforts et les positions afin de pouvoir faire face à cette situation ».
Par ailleurs, le président de la République, a considéré que le nombre élevé de Tunisiens combattant dans les rangs de Daêch est dû à plusieurs facteurs, notamment, le chômage, la pauvreté et le nombre des associations qui financent le départ de ces jeunes vers les foyers de tension. « Nous sommes prêts à réduire cette situation, avec l’aide de nos pays frères. C’est un dossier à traiter avec beaucoup de sagesse », a-t-il affirmé.
Abordant la situation en Tunisie, BCE a insisté sur la nécessite de trouver une solution à la problématique du chômage ainsi que le développement des régions marginalisées, considérant qu’il s’agit de la priorité principale qui permettra la stabilité économique et sociale du pays. « Le gouvernement actuel s’est retrouvé face à une situation qui ne peut être ignorée, je dirai que c’est un gouvernement réformateur. En tout cas, ce gouvernement possède un large soutien au sein de l’Assemblée, ce qui est un bon signe de stabilité ».
D’autre part, il s’est penché sur la question « des libertés face à la sécurité », en affirmant qu’il ne peut y avoir de démocratie sans la liberté d’expression. « Toutefois, la liberté ne veut pas dire l’anarchie et l’excès et je reste tout de même le garant de la liberté ».
Quant à la crise au sein du parti de Nidaa Tounes, le président de la République a indiqué que le parti n’a pas accompli son devoir et que les conflits existent bel et bien. Et d’ajouter cette crise n’est que passagère, « Si un nouveau parti naissait, ceci réduira le nombre de leaders au sein de Nidaa. Mais une chose est sûre, Nidaa Tounes restera le premier parti, et ce, conformément à la constitution », a-t-il dit en substance.
Et à M. Caïd Essebsi de conclure que la Tunisie est sur la bonne voie vers la stabilité et qu’elle relèvera tous les défis sécuritaires, économiques et sociaux.
Sarra Hlaoui
Commentaires (18)
Commenteret la fin sera au profit de mon fils
Vous rêvez...
On ne "saute" pas les cycles implacables de l'histoire...
Énième lapsus
à @ Ismail Rouatbi| 26-12-2015 16:23
parce que tout simplement s'il veut transformer la Tunisie en Singapour mais avec qui ou est la discipline ? ce n'est pas la volonté d'un Président mais aussi c'est la société civile et la majorité des élus se sont par mes respects que des ignorants qui ne connaissent pas comment l'économie marche au niveau national .
Ben Ali c'est bon Président et les secteurs essentiels étaient en bonne état l'économie ,la discipline ;la sécurité ,la liberté d'expression selon le caractère Tunisienne mais le bras de fer est toujours présent avec ceux qu'ils voulaient abuser avec la sécurité des Tunisiens qu'est ce que il veule Ben Yahmed plus que ça sauf qu'il veut Tunisie qu'il sera du paradis pas de paradis dans cette monde il faudra attendre l'autre monde ( el akhira ).
mais il me semble que Bachir Beyahmed n'est pas naïf à ce point il connu la valeur de Ben Ali sauf qu'il cherche a sondé l'avis du peuple .
@ Hannibal
"Ben Ali aurait pu faire de la Tunisie un nouveau Singapour au Maghreb". Il a prefere detruire detruire l heritage et le souvenir Bourguiba et installer une dictature bananiere.
@ John Wayne Patriotisme oui , nationalisme non
Le nationalisme a detruit toutes les ressources humaines et economiques des pays arabes independants. Par contre,le patriotisme a libere les pays arabes du colonialisme et permi la construction des institutions et les Etats.Le nationalisme des Nasser et Saddam Hussein n a apporte que la desolation et les defaites Humiliantes Le Patriotisme de Bourguiba et ses compagnons ont construit un Etat et des institutions modernes,mais n ont pas ose democratiser le pays,Ben Ali nous a promi en 1988 dans sa premiere Interview au Figaro de realiser une veritable democratie Tunisienne,nous y avons cru,il avait tous les moyens du pouvoir en main pour la realiser.il disposait de fondations en beton tres solides construites par Bourguiba et ses compagnons, une elite competante dans tous les domaines et tres bien eduquee,des allies tres puissants dans le monde entier..Ben Ali avait tout pour realiser une veritable democratie Tunisienne "aux moindres frais".
Malheureusement apres un bon depart tres court dans le temps,le Regime Ben Ali s est transfome en cauchemar,une dictature policiere dont la corruption generalisee en est devenue le systeme de gouvernance.Destruction du precieux heritage qu est la culture Bourguiba, caricature du patriotisme triomphe des clans mafiosis et des contrebandes, apauvrissement du petit peuple et des regions,degradation des moeurs,dois je continuer ou arreter.???alors SVP John Wayne,changez votre Nationalisme par notre Patriotisme et prenez en exemple les grands patriotes et non les minables nationalistes criminels de l histoire arabe en particulier.
Le nationalisme criminel est mort,car il est l exclusion de l autre,c est la revendication de la puissance sur les autres. LePatriotisme,c est l amour de la Patrie,le devouement a la Patrie
Un patriote c est celui qui sert sa Patrie avec devouement,sans aucun calcul ni arrieres pensees Politiques. publiez SVP
Quel Nida ?
hablin aal hokm C'est affreux ces affamés méchants. loups
« Leur devise les laisser agir à leur guise » ; citation takilas