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Adoption des budgets de l'Enseignement supérieur, de l'Education et des Affaires sociales
06/12/2015 | 12:59
1 min
Adoption des budgets de l'Enseignement supérieur, de l'Education et des Affaires sociales

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) poursuit les discussions et l’adoption des budgets des différents départements ministériels avec le débat, ce matin du dimanche 6 décembre 2015 à partir de 9 heures, sur le budget du ministère de l’Industrie, et ce en présence d’un nombre très réduit de députés ne dépassant pas les 40, selon l’agence TAP.

 

Dans la journée d’hier, samedi 5 décembre, les députés ont adopté les projets de budgets de trois départements ministériels. Il s’agit de :

-Le budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avec 84 voix pour, 13 abstentions et 2 contre, sachant que le montant alloué à ce département a atteint 1478 millions 211 mille dinars répartis en 1330 millions 138 mille dinars pour les dépenses de gestion et 148 millions73 mille dinars pour les dépenses développement.

- Le budget du ministère de l’Education avec 109 voix pour, 20 abstentions et une seule objection, sachant que le montant alloué à ce département a atteint 4524, 231 millions de dinars, soit une hausse de l’ordre de 13,2% par rapport au budget de 2015.

-Le budget du ministère des Affaires sociales avec 122 voix pour et 22 abstentions, sachant que le montant alloué à ce département a atteint 881,321 MD contre 797,305 MD en 2015, soit une hausse de l’ordre de 84,016 MD.

06/12/2015 | 12:59
1 min
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Commentaires (2)

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Forza
| 06-12-2015 17:00
Avec deux chiffres différents. Je pense que l'un des chiffres avancés est les Budget des affaires sociales?
BN n'a pas donné l'importance qu'il faut au débat du budget. Les interventions de Madame sont remarquables.

BN: Merci d'avoir attiré notre attention.

JOHN WAYNE
| 06-12-2015 15:29
Je suis un homme comblé.
Non seulement j'ai servi mon pays pendant au moins quatre décennies sans jamais le trahir, mais je suis entouré de deux garçons qui eux aussi ont réussi dans ce qu'ils ont entrepris.
Un d'eux vit à Londres ou je me rends de manière régulière. Ce garçon dont je suis très proche, m'offre souvent divers cadeaux que je ne pourrais guère me permettre avec mon maigre salaire d'orphelin de Bourguiba et d'espion de Ben Ali a la retraite. Il s'agit de whisky Johny Walker, de café, mais surtout de divers livres qui traitent de politique et d'histoire dont je me régale et que mon jeune garçon parvient à acquérir de divers bouquinistes de la ville de Londres.
Un de ces ouvrages est écrit par un professeur d'Université Américaine qui a toute sa vie discrètement préservé un poste d'agent de la CIA.
Richard Cottam, car c'est de lui qu'il s'agit, devint Professeur à l'Université de Pittsburg en 1958, mais ses actions secrètes auront eu un impact majeur sur le destin de l'Iran et par conséquent sur le monde Arabe dont la Tunisie. Car en bipèdes doués d'une intelligence non mesurable encore par les tests de référence actuels, vous n'êtes pas sans ignorer que la révolution Iranienne sera derrière la montée en puissance du mouvement islamique Tunisien a la fin des années 1970.
Ce qui revient à dire, qu'en peuple profondément sous-développé et aux reflexes primitifs et bestiaux, vous avez donc compris que la puissance des services secrets Américains vient du simple fait que leurs agents arrivent à se glisser parmi les peuples sous-développés comme les Tunisiens en ayant adopté des apparences de commun des mortels mais qui dissimulent des plan de la CIA qui ne sont autres que des changements de régimes en faveur d'un capitalisme féroce et odieux, et de la protection d'Israël comme le veut la Bible.
Ce qui veut dire que lorsque l'on voit des essaims d'hommes et de femmes politiques Tunisiens sans dignité et aux culottes légèrement souillées, faire la queue pour des audiences devant l'ambassade Américaine, ces scènes en question seront un jour répertoriées dans les archives de la CIA et feront l'objet de séminaires et de livres. Car une fois les leaders nationalistes éliminés du monde Arabe, ces agents de la CIA ont le champ libre et peuvent modifier à volonté le destin de ces pays ou ne subsistent que des gueux et des gueuses.
En d'autres termes, la Tunisie qui a plongé entre les griffes de la CIA et qui est gouvernée par des traitres souffrant du complexe du blanc, est destinée à une plongée dans les ténèbres comme ce fut le cas de l'Iran de Reza Pahlavi.
En effet, Richard Cottam en professeur d'Université aura en exclusivité développé son propre réseau d'opposants Iraniens au Shah dont les célèbres Ibrahim Yazdi et Sadegh Ghotbzadeh et qui plus tard deviendront des membres très actifs du régime de l'Ayatollah Khomeiny qui se rendra célèbre par ses milliers de pendaisons publiques.
Richard Cottam ira même jusqu'à rencontrer l'Ayatollah Khomeiny en Juin 1978 à Paris, et se rendra discrètement en Iran afin de rencontrer divers Mollahs malodorants et enturbannés au même moment ou la révolution Iranienne atteignait son paroxysme.
Et en Décembre 1978, Richard Cottam deviendra le lien le plus puissant entre le « State Department » et le futur gouvernement de Mollahs Iraniens dans un contexte politique ou les Etats Unis et la France avaient déjà enterré vivant le Shah.
Comme quoi l'amitié en politique est un concept virtuel.
Il y aura un jour des livres et des séminaires portant sur la révolution Tunisienne et qui expliqueront à des jeunes recrues Américaines comment la Tunisie fut déstabilisée par une « covert operation » dont le but était l'avènement des islamistes Tunisiens si proches traditionnellement des Etats Unis et de l'Arabie Saoudite.
Ces écrits et cours porteront aussi sur les actions de la CIA en Tunisie et qui ont même influencé le comité Nobel au point d'octroyer a une poignée de clochards parlant petit negre, un prix Nobel virtuel pour des raisons politiques et militaires.
Car l'histoire se répète même si les Tunisiens la veulent fraiche et inédite.
Les traitres de la CIA sont les mêmes, de Téhéran à Santiago du Chili.
Ils finissent tous par être dévoilés et mis au piquet de l'histoire.
Ou est Ahmed Chalabi aujourd'hui ?
Probablement dansant dans les flammes de l'enfer.
Les Tunisiens du Nobel ne peuvent que vivre un jour le même sort.

Richard Cottam: Iran and the United States: a Cold War Study, Pittsburgh, 1988.
Richard Cottam: Competitive Interference and Twentieth Century Diplomacy, Pittsburgh, 1967.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien élève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.