
Zouhaier Maghzaoui, élu du mouvement du peuple, était l’invité de La Matinale du jeudi 3 décembre 2015 sur Shems Fm. Le député est revenu sur le dernier discours du chef de l’Etat. « Il semblerait que Béji Caïd Essebsi n’a pas encore saisi que nous sommes dans un régime parlementaire moniste où le pouvoir est entre les mains du parlement », a-t-il déclaré.
« Les Tunisiens, ajoute-t-il, s’attendaient à ce que le président de la République leur remonte le moral, qu’il se comporte comme un vrai chef de guerre […] Parler de la crise de Nidaa Tounes ne les intéresse pas ».
Zouhaier Maghzaoui estime qu’avec ce discours Béji Caid Essebsi n’a pas respecté la Constitution en se mêlant « des affaires des partis ». Il l’accuse, dans le même ordre d’idées, de remettre le pays à la case, où le parti et l’Etat font une seule et unique entité indissociable.
E.Z.
Commentaires (15)
CommenterBCE le dinosaure sait très bien ce qu'il fait.
@bn
A ne pas confondre avec le courant populaire du feu haj brahmi et la cause de sa scission du mvt du peuple
Béji Caïd Essebsi ne veut pas comprendre qu'il est dans un régime parlementaire
***. Il ne remarque même pas qu'il n'est là que dans un siège honorifique pour unir le peuple tunisien, mais jamais pour le gouverner.
Dans notre régime parlementaire de notre deuxième République tunisienne, le gouvernement appartient uniquement au premier Ministre Habib Essid.
Je ne comprends pas les citoyens qui attendent encore du président Caïd Essebsi, qu'il leur fasse ce qu'il ne pourra jamais faire, du moment que la législation ne la lui permette nullement.
On Me Dérange pour Ça, Je Roupille là ?
@The Mirror
Tu te souviens de tes commentaires d il y a 2 ou 3 ans....
Les zéros virgule et blablabla...
@ The Mirror
Je suis sidérée, scotchée, bluffée par autant de lucidité politique !!!
Monsieur Maghzaoui, la crise de Nida Tounès intéresse bien les tunisiens et de tous bords . Car l'implosion du parti et la démission des parlementaires (même une trentaine) change le rapport de force dans l'ARP (en commençant par la composition des Commissions, chose déjà faite), les propositions, la teneur et l'approbation des lois, sème le doute quant à la légitimité du parti gagnant, hypothèque donc la légitimité du Gouvernement et déstabilise son action, apporte donc une source supplémentaire d'insécurité et de destabilisation pour les tunisiens, aiguise les tentations opportunistes des autres partis, remet en cause les consensus existants, écorne l'image du pays à l'extérieur, retarde les investissements extérieurs et intérieurs dans un climat d'incertitude et de manque de confiance... Sans oublier l'éventualité (très vraisemblable) que de plus en plus de voix s'élèvent pour appeler à des élections anticipées, ce qui risque d'ajouter du flou au flou et de l'instabilité à l'instabilité.
Alors, Monsieur, est-ce que c'est une affaire nationale ou une petite querelle de parti (parties) ???
On peut accuser Ennahda...
Quand à BCE, comme fondateur de Nidaa il pouvrait se meler dans les rumeurs de la parti, s'il y a ne serait son fils incapable qui est toute la problème.
Comme l'homme d'état depuis beaucoup d'années il doit savoir qu'il est premièrement responsable pour le bien-être de l'état et la société tunisienne.
Et ce que son fils fait est un danger pour l'état. Il ne veut pas le bien de l'état mais son propre pouvoir et Avantage.Dans cette Situation précaire de l'état BCE n'a pas le droit de soutenir ses ambitions dangereux pour l'état de son fils.
Un homme politique sera mesurer au bien-être de l'état et pas à nombre des membres de sa famille qui ont des postes Avec influence.
La révolution a dit Avec toute précision que le peuple a assez de cet
népotisme !!!!!
J'accuse Ennahdha
' J'accuse Ennahdha d'avoir refusé le projet de Loi de Protection de la Révolution,
' J'accuse Ennahdha d'avoir refusé le projet de Loi de la Justice transitionnelle,
' J'accuse Ennahd
' J'accuse Ennahdha d'avoir ruiné l'économie du pays, détruit la sécurité du pays et plongé le pays dans un obscurantisme digne du moyen âge,
' J'accuse Ennahdha d'avoir trahi ses électeurs en s'alliant à un ancien Pouvoir, que les tunisiens ont balayé le 14 janvier 2011, moyennant la vie de plusieurs de leurs enfants,
' Et pour conclure : j'accuse Ennahdha d'avoir tué la révolution tunisienne.
Cela dit, tout ce que peut raconter Rached Ghanouchi pour justifier sa trahison demeure irrecevable, et tout ce que peut raconter les autres, c'est du détail.
Microcosme politique

