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Rapport annuel d'Al Bawsala sur les travaux de l'ARP : les principales lacunes à combler
02/12/2015 | 16:03
2 min
Rapport annuel d'Al Bawsala sur les travaux de l'ARP : les principales lacunes à combler

L’ONG Al Bawsala a tenu mercredi 2 décembre 2015 une conférence de presse au cours de laquelle elle a présenté les grandes lignes de son rapport annuel sur les travaux de l’ARP.

Le rapport traite notamment du travail des commissions, de la prestation de l’Assemblée ainsi que de son rôle en tant qu’institution contrôlant le pouvoir exécutif. Le document relève également les principales irrégularités constatées au cours de l’année 2015 et propose une série de recommandations pour y remédier.

 

Le rapport pointe un manque de « transparence ». Celui-ci concerne aussi bien les publications des travaux de l’Assemblée que les modes de votes utilisés. On apprend, ainsi, qu’aucun procès-verbal de réunion des présidents des groupes parlementaires n’a été publié durant toute l’année 2015. Aussi, les délais de publication des décisions de l’Assemblée ne sont que rarement respectés. Il en est de même pour les résultats de vote et les débats des plénières. En outre, la publication des listes des députés présents n’est pas régulière.

 

Quant aux modes de votes, il y en a deux. Le vote électronique et le vote à main levée. Ces deux modes ne doivent être utilisés en même temps pour ne pas fausser les résultats. Une condition qui n’est toujours pas respectée lors des plénières. Le rapport indique également que maintes fois des députés ont voté à la place d’autres députés en appuyant sur le bouton de vote placé sur leur pupitre.

 

Al Bawsala critique également le laxisme du bureau de l’ARP face à l’absentéisme des élus. Aucun des députés non assidu n’a été puni, pourtant le règlement intérieur prévoit des sanctions pécuniaires contre les absences répétitives. L’ONG soulève également un problème chronique de ponctualités. Les réunions des commissions démarrent souvent après beaucoup de retard.

 

Selon Al Bwsala ces irrégularités sont dues, en partie, à l’insuffisance des moyens fournis à l’Assemblée. Le rapport propose à ce titre d’augmenter le nombre des conseillers parlementaires, de mettre à disposition des élus plus de salles ainsi qu’une assistance juridique, car la plupart n’ayant pas de formation en droit.

 

E.Z.

02/12/2015 | 16:03
2 min
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Commentaires (8)

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mjr
| 04-12-2015 09:39
Il faut militer pour une société civile forte et consciente de l'intérêt du pays. C'est l'un des rares moyens légaux et efficaces d'empêcher les politiques de faire ce qu'ils veulent surtout qu'un bon nombre d'entre eux a démontré leur incapacité à se placer à hauteur de la gravité de la situation.
Elle est pour les citoyens l'un des meilleurs moyens d'avoir une participation politique indépendante pour contribuer à relever les défis du pays.

Mansour Lahyani
| 03-12-2015 16:51
Des ONG qui ne servent à rien, êtes-vous bien sûr de compter parmi elles Bawsala ?? Elle fait un travail magnifique, et si nous sommes désormais en mesure d'épingler et, j'espère, de bientôt éliminer ces vampires déguisés en députés, on le devra forcément à Bawsala, puisqu'aucune autre ONG n'a eu le cran de Amira Yahiaoui pour faire ce qu'elle a fait !! Le contrôle des présences de ces gamins au sein de l'ARP est l'une des premières urgences qui garderont ce pays à flot, et c'est à Bawsala et à Amira que nous le devrons !!!

Bourguibiste nationaliste
| 03-12-2015 12:09
Nous n'avons pas toujours le temps de développer des arguments. Notre pays a des urgences bien plus importantes que celles de financer des ONG qui ne servent à rien.

pseudo
| 03-12-2015 05:13
et des assistants parlementaires mais c 'est Bawsala qui paie?c 'est les mentalités qu 'il faut reformer ;vaste chantier

AMOROS
| 02-12-2015 22:16
A part les députés en mission et les députés en congé de maladie valablement attesté et soumis au contrôle administratif et ceux ayant des empêchements de force majeure ( décès dans la famille, maladie grave ascendants et descendants directs...), les indemnités parlementaires doivent subir des retenues proportionnelles aux journées d absentéisme. Le peuple tunisien a accordé un mandat aux députés de la nation pour les représenter dignement dans la confection des lois et le contrôle du gouvernement. Malheureusement certains députés n ont pas compris qu ils ont un devoir national et des responsabilités envers les citoyens et envers la patrie. Il est proposé de mettre fin au mandat de tout député abusant d absentéisme et le remplacer par son suppléant.

mjr
| 02-12-2015 19:16
Les députés qui s'absentent vont être sanctionnés par une retenue sur leurs salaires .Voila où on en est ,mais c'est une bonne chose en harmonie avec le niveau de la classe politique.
A défaut de résultats on économisera l'argent public.Car comment combattre l'absentéisme et le laxisme, si les représentants du peuple ne donnent pas l'exemple.
Dans beaucoup d'entreprises des pays développés le président pointe et rentre parfois en bicyclette et des ministres vont chercher leurs enfants à l'école avec leur voiture personnelle. Mais cela relève d'une autre culture, d'une autre mentalité basée sur un minimum d'honnêteté intellectuelle et morale qui semble toujours faire défaut dans notre pays.

Mansour Lahyani
| 02-12-2015 16:48
Précieuse et unique Bawasala ! Tu fais un travail magnifique, qui met au jour bien des inefficiences et bien des dérives, dont nous n'entendrions jamais parler, si tu venais à être réduite au silence !
"Bourguibiste", qui te dis également "nationaliste", qu'as-tu donc à reprocher cette Bawsala qui nous a aidés à ne pas perdre le Nord, au-delà de ces généralités anti-US qui ont fini par lasser bien du monde ? Il faudrait développer, argumenter, prouver, convaincre et ne pas se contenter de lancer des slogans obsolètes !!

Bourguibiste nationaliste
| 02-12-2015 16:20
La Bawsala est une association pro-américaine et tout ce qu'elle peut dire n'a aucune pertinence. Mais hélas, elle est financée en partie par l'argent public.