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Le groupe chimique signe un accord pour la réduction des émissions d'oxydes d'azote à Gabès
17/11/2015 | 10:00
2 min
Le groupe chimique signe un accord pour la réduction des émissions d'oxydes d'azote à Gabès

Un accord permettant la réduction catalytique des émissions d'oxydes d'azote Nox dans les sites de production du Groupe Chimique Tunisien (GCT) à Gabès, a été conclu lundi 16 novembre 2015, entre le Groupe d'une part et les groupements tunisien BEM (Bahri Enginnering and Management) et chinois Guizhou East China d'autre part. Ce projet, d'un coût de 5,2 MD, s'étalera sur une année (365 jours).

 

Il prévoit, selon ce qui a été rapporté par la TAP, la réalisation d'une installation de destruction catalytique des gaz nitreux résiduels dans l'unité de production d'acide nitrique, afin de réduire les rejets des oxydes d'azotes (NOX) dans l'atmosphère à des valeurs inférieures au seuil de 50 ppmv (partie par million en volume), contre des émissions variant actuellement, entre 300 et 450 ppmv.

 

Le projet a pour objectif d'améliorer la qualité de vie des habitants de Gabès, Sfax et Gafsa via la lutte contre la pollution de l'eau et de l'air, selon le directeur général de la Compagnie des Phosphates de Gafsa, Romdhane Souid.
Il a noté, par ailleurs, que ce projet traduit la volonté du groupement de résoudre les problèmes environnementaux qui ont pris des dimensions économique et sociale. Romdhane Souid a ajouté que le groupement a adopté plusieurs projets dans ses différentes unités afin de lutter contre ces problèmes et se conformer aux normes internationales dans ce domaine.

 

Concernant la situation du GCT, il a indiqué qu'en dépit de l'amélioration de la situation après la diminution des grèves qui ont marqué les années précédentes, la production demeure cependant, inférieure à celle enregistrée en 2010, ajoutant que l'objectif est d'atteindre une production de 12 millions tonnes. Selon Romdhane Souid, le groupement doit reprendre son rythme de production normal et reconquérir ses marchés de manière à se repositionner à l'international, d'autant que de nouvelles capacités de production sont en cours d'exploitation en Arabie Saoudite, au Maroc et en Jordanie.

 

L'accord s'inscrit dans le cadre d'un programme visant la diminution des émissions de Gaz d'un coût de près de 78 MD afin de préserver l'environnement, a précisé de son coté, le ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, Zakaria Hamad. Il a cité le projet de lavage du gaz NH3 émanant des unités de production des engrais de DAP avec l'ajout d'un système de lavage final, qui sera achevé en juin 2016, avec un coût de 16 MD.
Il s'agit également, de deux autres projets dont la réduction des émissions de dioxyde de l'acide sulfurique d'un coût de 45 MD.

 

M.B.Z

 

17/11/2015 | 10:00
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Commentaires (3)

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takilas
| 17-11-2015 22:18
Exactement ! Mais ce n'est pas seulement les produits chimiques industriels qui polluent l'atmosphère, en général, des villes.
Toutefois, l'O.M.S. récence chaque année des décès, prématurés, dépassant les sept millions en raison de la pollution de l'air.
Il y a de plus, et en majeure partie des causes des graves pollutions (en Tunisie), engendrant des nuisances dues aux émissions polluantes (nocives et toxiques) des véhicules ; les éléments (gaz et particules) qui constituent la pollution atmosphérique sont le dioxyde d'azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2), l'ozone (O3) et les particules fines.
Il s'agit d'un fléau, d'ordre international, qui a engendré de graves problèmes (maladies chroniques et aigues) pour la santé chez les êtres vivants (Homme, Faune, plante), dont ceux cardiovasculaires, bronchites, asthme, allergies au Pollen, cancer des voies respiratoires, broncho-pneumopathie et que sait-on encore ? Un vrai fléau donc,
Cependant, dès l'année 1993, l'Europe se réhabilite (quant aux U.S.A. plus exigeants encore), et réglemente les émissions polluantes des véhicules, par la pose (dès la vente par le concessionnaire) par l'installation du pot catalytique.
En Tunisie, niet et c'est dommage, les véhicules parviennent sans ce fanaux pot.
Seul satisfaction (quoique imposée par le contrôle environnemental mondial) l'éradication de la vente de l'essence super et dudit normal (légère différence d'indice d'octane) ; l'indice d'octane est la mesure de la résistance de l'essence à la détonation, l'essence doit se trouver enflammée par la bougie d'allumage.
Et pourtant, lors de cette période, plusieurs personnes (et conducteurs) ont pensé (et ont acheté) des véhicules équipés de u pot catalytique ou catalyseur.
Résultat : des maladies en surplus dans toutes les grandes villes essentiellement à Sfax et à Tunis.
Sans parler de la maladie du tabagisme qui cause des désastres (et des accueils pour les hôpitaux) notoires. Cependant les médecins et les organisations de sensibilisation sont aux abonnés absents.

Dr. Jamel Tazarki
| 17-11-2015 14:24
La pollution industrielle et en particulier chimique de l'environnement en Tunisie est très grave. Il est temps d'établir un équilibre consensuel entre le besoin de respecter la santé, la protection de l'environnement et le besoin d'activités industrielles.

Depuis 1980, la chimie fait sa révolution en Tunisie. Nos chimistes exerçaient et exercent encore un lobbying auprès des gouvernements successifs. Ainsi, on préfère protéger les intérêts de l'industrie chimique en dépit d'impacts dramatiques sur l'air, l'eau et la qualité de vie;

Pour des raisons politiques et commerciales, la production chimique est considérée en Tunisie comme d'intérêt national sans prendre compte de la protection de l'environnement. Les intérêts personnels et ceux de l'industrie chimique/industrielle se mêlent souvent avec ceux de la politique et aboutissent à des rivalités d'intérêts.

La protection des citoyens, des animaux, de l'eau et de l'air passe au second plan en Tunisie, et le Tunisien est moins écouté face à des industries de plus en plus naissantes. Notre gouvernement protège plutôt les industriels dont il estime que le pays a besoin, même au détriment du bien être des Tunisiens.

Dans la région de Gabes, pour ne donner qu'un exemple, nos compatriotes doivent respirer un air lourdement chargé d'acides et de chlore. Nos industriels font en sorte de favoriser leurs propres activités industrielles en utilisant leur influence et leurs pouvoirs auprès du gouvernement. Oui, certains de nos industriels favorisent leurs intérêts industriels en les confondant avec ceux du pays.

Nos industriels produisent sans prendre en compte la pollution de l'eau ni celle des sols, et encore moins la santé des ouvriers. Notre UTICA et les membres du gouvernement chargés de l'Industrie supposent que les ouvriers travaillant volontairement dans les entreprises industrielles sachent qu'ils prennent des risques. Ils ne sont même pas compensés par un salaire plus élevé...

Il y a un manque d'une prise de conscience du danger de la pollution environnementale en Tunisie, On voit même certaines entreprises européennes venir se localiser en Tunisie afin de se permettre des productions polluantes sachant que notre législation pseudo-environnementale et non respectée.

Je rappelle que le NOx désigne un groupe de gaz très réactifs, contenant de l'azote et de l'oxygène. Ces gaz sont acidifiants et la principale source des pluies acides. Le monoxyde de diazote N2O a des propriétés stupéfiantes et même anesthésiques, un genre de somnifère... Il faut aller à Gabes pour vivre et se rendre compte des effets de ce gaz nitreux.

Le NO2 est extrêmement toxique. Il attaque fortement les poumons en irritant les bronches et en réduisant l'effet oxygénateur du sang. Il affecte la respiration et induit ainsi une faible résistance aux microbes et aux maladies des poumons.

Les quantités de pollutions produites en Tunisie sont largement supérieures aux capacités de la nature à se régénérer. Il faut absolument se libérer de cette idée absurde que la mer est immense et serait capable d'absorber toutes nos pollutions industrielles et nos eaux usées (la pollution fécale). Notre mer est dévastée, polluée, vidée de ses ressources. On ne peut pas rester indifférent à ce genre de dégâts. Les citoyens tunisiens doivent apprendre à manier la vertu du respect non seulement des pauvres, des femmes, des jeunes et des vieux mais aussi des arbres, de la terre, de l'eau et des animaux...

Nos hommes d'affaires et nos politiciens sont entrain de réduire les capacités des générations futures à répondre à leurs besoins au nom de l'augmentation des exportations et la rentrée de devises étrangères.

La notion de développement durable et soutenable devrait être au centre de nos programmes socio-économiques. Il s'agit de concilier le développement socio-économique avec les contraintes environnementales

Jamel

PS: Le N2O est responsable de l'effet serre, il conduit à la destruction de l'ozone stratosphérique en oxygène O2:

N2O + O- ---> 2NO
Le N2O est le troisième plus important gaz à effet de serre rejeté dans l'atmosphère et a un pouvoir de réchauffement de 310 fois supérieur à celui du CO2.

L'ozone est consommé par le monoxyde d'azote:
2NO + 2O3 --> 2NO2 + 2O2
Cette réaction de destruction n'est pas photochimique, elle ne nécessite pas de rayonnement solaire.

Ce qui fait au total: 2O3 ----> 2O2
Ozone ----> Oxygène

https://www.youtube.com/watch?v=IjmalHcQh54

DHEJ
| 17-11-2015 13:47
Ah non, le chinois c'est du bas de gamme!!!


Et ils sont les plus grands pollueurs qui vont nous aider à résoudre le problème de la pollution!!!


La Tunisie doit-elle etre vendue aux chinois?

Comme ce chinois que j'ai croisé hier...