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Iyed Dahmani : Yassine Brahim et Mehdi Ben Gharbia seront auditionnés
04/11/2015 | 15:17
2 min
Iyed Dahmani : Yassine Brahim et Mehdi Ben Gharbia seront auditionnés

Iyed Dahmani, président de la commission des Finances à l’ARP et Karim Hlali, élu Afek Tounes, étaient les invités de l’émission Midi Show du mercredi 4 novembre 2015. Les deux députés ont débattu de l’affaire Lazard.

 

Iyed Dahmani a indiqué qu’il ne pouvait se prononcer sur l’affaire avant d’écouter Yassine Brahim et Mehdi Ben Gharbia. « Celui-ci, rappelle-t-il, dit disposer de documents et de preuves étayant ses accusations au ministre du Développement et de l’Investissement ». Ainsi, les deux hommes seront conviés par la commission des Finances à une séance d’audition. « Cela est essentiel pour plancher sur l’affaire », a-t-il poursuivi.

 

Toutefois, Iyed Dahmani dit avoir relevé des contradictions entre les déclarations de Yassine Brahim et ce qui est écrit dans le cahier des charges envoyé à la banque française. « Je suis présent ici en tant que président de la commission des Finances. De ce fait, je dois me tenir à distance égale des deux parties. Mes propos auraient été différents si je m’étais exprimé en tant qu’un simple élu », a-t-il spécifié.

« Si les faits s’avèrent accablants, la démission s’impose. Et ce quelque soit le nom du ministre », a-t-il ajouté.

De son côté, Karim Hlali a accusé Mehdi Ben Gharbia de « tromperie ». « Qu’il se calme un peu ! Il devient hystérique », a lâché le député Afek Tounes, insinuant que M. Ben Gharbia avait agi de la sorte pour protéger ses propres intérêts.

 

L’invité a tenu à souligner que la mission de la banque se limite à promouvoir le plan de développement quinquennal 2016 – 2020. « La tâche de Lazard consiste en 4 points, à savoir : Elaborer le message de la Tunisie nouvelle, faire sa promotion, accompagner le gouvernement avant et pendant la conférence internationale sur l’investissement et assurer le suivi post-conférence », a-t-il énuméré.

 

Puis d’ajouter : « D’un point de vue procédural, le dossier est conforme et ne comporte aucune irrégularité. De plus, tout se passe sous le contrôle de la présidence du gouvernement avec qui le ministère de l’Investissement collabore de manière très étroite».

Par ailleurs, Karim Hlali a expliqué que le premier point des « termes de références » (stipulant ceci : « L’identification et la structuration des projets d’investissement ») a été mal compris. « Celui-ci concerne les objectifs généraux du plan quinquennal et non les tâches demandées à la banque », a-t-il précisé.

 

E.Z.

 

04/11/2015 | 15:17
2 min
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Commentaires (12)

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AgentTA
| 05-11-2015 18:30
Avec votre réaction sur le sujet,je comprends maintenant votre acharnement contre le ministre du transport.Je pense que vous m'avez très compris.

skywalker
| 05-11-2015 12:34
Le ministre YB ne m'inspire pas confiance c'est un fait voilà ! c'est un faux technocrate car il est issu de la sphère capitaliste sauvage. Je n'ai pas non plus confiance en Mehdi Ben Gharbia, qui s'est frotté aux clan mafieux pendant le règne de ZABA. Certes, Mehdi BG a fait de la prison a été malmené par le régime, mais le régime l'a remis sur les bons rails..;
Je souhaiterais qu'il nous explique l'origine de ses richesse (quand on parle de Hamdi Meddeb par exemple, on connait les origines l'historique, je ne suis pas Espérantiste mais là c'est un cas de figure à suivre en terme de transparence même si il y a encore du boulot).

Donc YB avec des réformes en cours va certainement toucher l'intérêt de certains détenteurs d'affaires, qui veulent s'engraisser d'avantages Les fait sont là mais le fait il pour les beaux yeux de la Tunisie? ma réponse penche vers le négatif.

Il y a conflit d'intérêts sous jacents sinon pourquoi n'a-t-on pas entendu le député MBG sur d'autres sujets?

Il y a beaucoup de questions qui restent toujours sans réponses.

Patriote
| 04-11-2015 23:17
Il a fait des siennes là où il est passé cet opportuniste notoire et on n'oubliera pas de si tôt les dégâts qu'il,a occasionné au département du transport et de l'équipement quand il avait sciemment écarté toutes les compétences au nom d'une probité avec laquelle il n'a rien à voir !!! De toute évidence ce faux technocrate parachuté en "sauveur" par MM Orange et HK avec d'autres "marsiens" pour "sauver le pays" après le maudit 14 janvier ,n'avait de soucis que de monter un parti pour s'agripper à la politique à l'argent et au pouvoir . D'ailleurs il a été le dernier ministre à démissionner du gouvernement transitoire dans le but de profiter au maximum des deniers publics pour faire la tournée des régions et intéresser les boîtes de com !!!! Je suis très heureux d'assister à la mise à nu de ce Mr propre pas très propre tout comme son minable directeur de cabinet "S" chômeur de son état débarquant de Marseille :: n'a t-il pas tenté d'arnaquer Tunisair avec ses moultes titres de transport impayés ??? Heureusement qu'il n'est resté en poste que quelques mois !!!!!!!

DHEJ
| 04-11-2015 21:51
Les modifications concernant les appels d'offres!!!

safsaf123
| 04-11-2015 20:56
Je croyais qu'en tunisie tout marché dépassant un certain montant (je croit 500DT et je ne suis pas sur) doit faire l'objet d'une publication d'un appel d'offres. Pourquoi ce marché avec cette banque étrangère n'a pas fait l'objet d'un appel d'offres. Parce que s'il y avait un appel d'offres cette affaire aurait été terminée en 2 secondes.

Ce ministre fait état d'incompétence et a agit illégalement. Il doit être sanctionné immédiatement par son chef. En clair il doit être viré et traduit devant les tribunaux ***.

Je croit que ce ministre prépare son après départ du gouvernement et je suis presque sur que les dirigeants de cette banque feront le nécessaire pour le placer dans une entreprise.

Pour infos, ce marché dépasse les 500 000 euros soit plus d'un million cent mille dinars. Donc cette somme mérite comme même un appel d'offres. Il y a bien des appels d'offres pour des montants beaucoup plus faible que ce dernier.

WATANI
| 04-11-2015 18:55
Dans un appel d'offre, il faut vérifier les points suivants avec prudence car il y a à boire et à manger:
1- les TdR ou le cahier de charges ont-ils été bien rédigés ? a-t-on précisé les besoins ? que demande-t-on ? le contenu, était-il précis ?
2 - A-t-on respecter en détails les règles de l'appel d'offre en Tunisie ? contrairement à une consultation
3 - a-t-on respecté la constitution du comité de dépouillement ?
4 - Un appel d'offre ne peut pas être fractionné en plusieurs consultations si le montant dépasse le seuil critique, cette approche est utilisée pour fouir les tracasseries de l'appel d'offre et quelque fois passer au gré à gré
5 - au niveau de dépouillement des appels d'offre ou des consultations, il faut vérifier les engagements des sous-missionnaires pour assurer un suivi rigoureux au niveau de la réalisation.

Cet appel d'offre ou consultation me rappelle celle qui a été lancée lors des études stratégiques avant la révolution et que le marché a été confié à des tunisiens compétents. Il faut se méfier des promesses des bureaux étrangers sur la promotion des investissements et l'identification des projets et des partenaires étrangers, nous avons nos institutions publiques et nos experts nationaux qu'il faut les faire participer à ce genre de marché.

Temoins
| 04-11-2015 18:52
Au moment ou on refoule les investisseurs etrangers, au moment ou on refuse de prendre contact avec eux, de les recevoir, de les ecouter, au moment ou on a rompu tout contact ecrit avec ces potentiels createurs de richesses en Tunisie
Au meme moment ce Ministere, ou plutot la poignee de conseillers, etrangers au Ministere, ramenee dans les colis de ce nouveau Ministre, s'ingenuent a chercher a detricoter les structures du Ministete de l'investissement et de la cooperation Internationale, ce Ministere qui etait l'une des vitrines de la Tunisie, et ce, de part la competence de ses Hommes et de ses Femmes, competences que ce Ministre a refoule et cherche a marginaliser.
La Division regne dans ce Ministete vide de toute sa substace, il suffit de visiter le siege du Ministere a la place de la monnaie au centre ville et vous remarquerez que les cadres rejetent le diktat de ce Ministre.
Il suffit de discuter avec ces cadres pour savoir que les Investisseurs etrangers sont mecontents et reellement exasperes, pour savoir egalement que les plus serieux d'entre eux sont en train de se preparer a quiter et a abondonner definitivement leurs intentions d'investir en Tunisie (s'ils ne l'ont pas deja fait),
Tout ceci en raison d'une politique non transparente de ce Ministre, et d'un comportement le moins que l'on puisse dire est hautain de sa part, a leurs egards.
Au meme moment on apprend que le Ministre est a un stade tres engage dans ses tractations avec une Banque etrangere, certes de grande renommee, pour l'engager dans une mission de conseil et de commercialisation de l'image de la Tunisie (disons plutot de rapporteur d'affaires, ***),
Pour le moins que l'on puisse dire, ceci est vraiment deroutant.
Il faut interroger les cadres de ce Ministeres sans plus tarder, sur les opportunites qu'on s'ingenue a faire rater a la Tunisie, il faut interroger les Investisseurs Etrangers, grands et petits en affaires ou en contact actuellement avec ce Ministere, pour pouvoir apprecier l'ampleur des degats.
Il y' a peril dans cette grande Institution de l'etat, qui est tout a fait sclerosee depuis bientot cinq annee.
Pour terminer , rappelons que nul ne connait mieux les besoins reels de la tunisie, et nul ne peux mieux vendre et defendre l'image de la Tunisie, que ses fils, les vrais.
Nous n'avons pas besoin de mercenaires etrangers pour le faire.
Les investisseurs potenttiels sont bel et bien la, n'allons pas les chercher ailleurs.

Seb
| 04-11-2015 17:16
La question est de savoir si les regles relatives aux appels d'offre publics ont été respectées, car il s'agit d'argent public !

Si le marché a été conclu avec La Banque en contournant les regles, ce serait tres grave car seule la corruption ou les arrangements "entre amis" peut expliquer un tel comportement.

Connaissant les "tarifs" auquels sont facturés les service de ce genre de banque, il y a potentiellement un grand gateau a partager, et c'est le contribuable Tunisien qui paie encore la facture !

nazou
| 04-11-2015 16:40
Vous avez raison !!!
Écoutez bien les deux parties.
Et vous verrez, que c'est une gueguerre franco-française !!!

Perso, je penche plus vers le ministre.

Patriote
| 04-11-2015 16:18
Pourraient-ils par la même occasion demander à Monsieur Jalloul, ministre de l'Education Nationale , où il en est avec ses experts Allemands qui devaient venir à bout des cours particuliers ?!