
Le ministre des Affaires sociales, Ahmed Ammar Younbaï, est intervenu samedi 10 octobre 2015, aux travaux du colloque scientifique sur la "politique économique de l'UE vis-à-vis des pays de la rive Sud de la Méditerranée". Il a indiqué à cette occasion que « la route vers l’instauration d’une démocratie réelle demeure longue, malgré les réalisations accomplies après la révolution surtout si l’on sait que 25% des habitants de la Tunisie souffrent de pauvreté et d’analphabétisme ».
En effet, précise encore le ministre, le pays compte près de 870 mille familles nécessiteuses, d’où la l’impératif de réussir de véritables mutations sociales pour espérer aller de l’avant sur la voie du processus démocratique, sachant que des progrès significatifs ont été accomplis avec des élections transparentes et une relative liberté de presse. Et de conclure que le gouvernement est appelé à lancer, dans les meilleurs délais, un dialogue social responsable entre les trois principaux partenaires sociaux. L’objectif étant la garantie d’une vraie paix sociale dans le pays.
Commentaires (18)
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Que de restructurations !
Classe moyenne et instabilité
Cette catégorie qui était un espace de promotion sociale pour les personnes de condition modeste et qui comprend toutes les fonctions intermediaires se caractérise d'ailleurs par un surinvestissement dans la scolarisation de leurs enfants pour maintenir leur ascension sociale.
D'une part en l'absence d'une politique educationnelle efficace 100 000 jeunes quittent le systéme éducatif sans aucune perspective et d'autre part avec la politique economique chaotique et l'inflation qui s'est installée une partie bascule chaque année dans la pauvreté.
Il faut que l'on soit conscients que les classes moyennes sont un gage de stabilité car elles se situent entre "riches" et "pauvres";plus la classe moyenne s'appauvrit plus le pays sera instable et plus l'islamisme aura prise.
Malheureusement et depuis quatre années le pays n'a pas pu mettre en place une vision de la société et les réformes structurelles pour éviter de mener le pays vers la faillite politique,économique et sociale.
@pit| 12-10-2015 12:32
Révolution de merde
ou sont les inspecteurs cnss
@ Letranger
Oui, je le crois. Parle avec les serveurs, les réceptionnistes, les taxis.... tu seras stupéfié par le nombre d'ingénieurs et autres grands diplômés qui traînent misère dans des jobs subalternes. La Tunisie est un pays majoritairement instruit, avec de grandes inégalités c'est vrai.
Mais le vrai problème n'est pas le niveau d'instruction, mais l'économie.
Qui aime bien...
Il ne donne jamais une lueur d'espoir ou de signes positifs, que des solutions douloureuses ou contraignantes; il veut même ramener tout le monde à travailler au delà de 60 ans, c'est toujours le citoyen qui trinque; au lieu de cela, faites plutot travailler les services de l'impôt et vous verrez qu'avec les sommes à collecter des personnes qui fuient le fisc vous arriverez à faire des miracles, sans parler encore des d'enquêtes sur les origines des biens de chaqu'un, osez le faire M. le Ministre et vous épargnerez le "Zaouali" encore bien des malheurs, laissez le jouir au moins de quelques jours de retraites pour vivre un peu le temps de se consumer et se préparer pour ses derniers jours...s'il arrive bien sur à surpasser le cap de ses 60 ans.
Toujours le bon citoyen qui paye régulièrement ses impôts qui trinque, et qui paye les dérapements et les malversations des autres.
"Qui aime bien chatie bien"!
@ instruit
Il y a , j'espère pour votre pays, au moins autant d'universitaires qui ont du travail;
Ce qui revient à dire que 5% des Tunisiens sortent, par la grande porte, d'études universitaires.
C'est beaucoup non?