Merci pour m'avoir répondu. Je respecte ton point de vue bien que je le trouve généraliste et non réaliste.
Notre pays roule sur de bons rails. La vie en Tunisie est paradisiaque. Les institutions bossent, la sécurité est rétablie, les usines marchent, la main d'oeuvre travaille pour le dixième du salaire en Europe. Les bâtiments poussent comme des champignons. Les marchés et les supermarchés pullulent de clientèle tunisienne. Le marché immobilier fleurit et ne s'arrête point. On trouve tout et on jouit de tout en Tunisie. Le climat est clément et les Tunisiens sont des plus humains de ce monde. Vivre un jour en Tunisie, remplace toute une année en Europe. Les restaurants, les cafés et les salons de thé rajoutent à la sociabilité de la société tunisienne son charme et la joie de vivre. La Tunisie deviendra sans le moindre doute, la destination d'immigration européenne. Ma femme allemande donnerait toute sa vie pour vivre en Tunisie.
De quoi se plaindre donc, de la grande politique où les privilèges et l'argent coulent à flot?
Pourquoi penses-tu donc que les «Azlems» nous pleurnichent comme des chiens perdus, sinon parce qu'ils n'arrivent pas à supporter de voir les autres de l'intérieur du pays, jouir de ce qu'ils croyaient monopoliser pour l'éternité?
Tu parles de «bosser», sans même nous expliquer ce que ça veut dire «bosser» en rapport à ce que tu fais de plus en France, que tes homologues tunisiennes ne le font en Tunisie. Est-ce que tous les Français bossent à la NAZA ou dans les mines de charbon?
Les deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali ont maltraité l'ouvrier et la main d''uvre tunisiens, par cette argumentation bidon de «bossez, bossez». Ils encaissaient le supplément des salaires que les firmes étrangères payaient à leurs ouvriers et laissaient les miettes à la classe prolétarienne tunisienne. Du vol manifeste, au point que 55 années après l'indépendance, l'ouvrier tunisien gagne au mois, ce que son homologue européen à deux pas de l'autre côté de la Méditerranée, gagne à la journée. Un crime impardonnable qui a transformé les jeunes tunisiens en les esclaves des Européens, encore pire qu'aux temps du colonialisme.
Bien que le résultat de la faillite des deux dictateurs soit clair et net par la fuite en masses de nos jeunes, au prix de leurs vies qu'ils laissent au fond des mers et dans des conflits armésquine sont nullement les nôtres, il y a encore des «Azlems» comme ces @Léon& Co., qui osent encore ouvrir leurs becs pour nous dire «vive Ben Ali» ou «vive Bourguiba». Ceux-là mêmes qui ont vendu tout le pays à leurs propres protecteurs français. Ils ne craignent même pas le Tout Puissant, en utilisant faussement des Versets Coraniques, sans se rendre compte que ces mêmes Versets se vengent d'eux à présent (itihou fihom).
Avec salutations et tout mon respect.