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Le chef du gouvernement rencontre des membres de la coordination des partis au pouvoir
27/08/2015 | 10:48
1 min
Le chef du gouvernement rencontre des membres de la coordination des partis au pouvoir

Le chef du gouvernement, Habib Essid, s’est entretenu dans la soirée du 26 août 2015, avec des représentants de la coordination des partis au pouvoir, à Dar Dhiafa à Carthage. Selon une déclaration à la TAP du secrétaire général du parti Afek Tounes, Faouzi Abderrahmane, la réunion a porté sur deux axes à savoir la note d’orientation du plan quinquennal 2016-2020 et la conférence nationale sur la lutte contre le terrorisme.

 

Il a précisé qu’une réunion aura lieu avant la fin de la semaine pour examiner des propositions des partis politiques autour de la note d’orientation du plan quinquennal. Des experts des partis au pouvoir, des experts du gouvernement et l’équipe chargée de l’élaboration du texte prendront part à cette réunion.

 

Faouzi Abderrahmane a, en outre, indiqué que le chef du gouvernement exposera prochainement une stratégie de communication à l’occasion de la conférence nationale sur la lutte contre le terrorisme, qui se tiendra, à priori, les 3 et 4 octobre prochain.

 

M.B.Z

27/08/2015 | 10:48
1 min
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Commentaires (3)

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hihi
| 27-08-2015 13:00
bonjour,

John Wayne, j'ai lu avec attention votre analyse sur l'assassinat de Abou jihad et la stratégie du président ZINE BEN ALI envers Israël, je trouve que votre réflexion est très objective et juste

JOHN WAYNE
| 27-08-2015 10:54
L'AVENIR DU MONDE ARABE-II : SIX QUESTIONS A JOHN WAYNE

Q-1: Le Président Ben Ali est-t-il complice de l'assassinat d'Abou Jihad en Avril 1988?
JW : Déclarer que Ben Ali est complice de cet assassinat politique du Mossad équivaut à m'accuser personnellement et à accuser tous les membres du MIT de cet assassinat. En réalité, il s'agit d'une propagande islamiste désespérée tendant à faire de Ben Ali qui est un grand nationaliste Arabe, un vendu de l'occident. Les islamistes confondent leur propre histoire avec celle de Ben Ali et de ses hommes comme moi-même. La haine des islamistes pour Ben Ali est compréhensible. Il s'agit d'un militaire ayant prouvé aux islamistes Tunisiens et à leurs sponsors, c'est dire la CIA, le Mossad, et le MI6, qu'il était d'une intelligence remarquable et que sa gestion sécuritaire du pays était exemplaire dans le monde. Nous avons vaincu les islamistes sans avoir les moyens de la CIA ou même des services de renseignements Algériens. L'assassinat d'Abou Jihad a démontré la grande différence technologique qui existait entre Israël, un pays recevant 4 milliards de dollars par année en aide financière des Etats Unis, et notre pays qui malgré ses faibles ressources n'a jamais dépassé les échéances de ses dettes envers le reste du monde. L'assassinat de Khalil Al Wazir a été planifié grâce à l'aide d'une chaine de télévision Européenne qui a filmé les environs du lieu du crime plusieurs mois avant l'assassinat et transmis ses données au Mossad. Des agents du Mossad parlant l'Arabe sont entrés en Tunisie grâce à des passeports Libanais. Les Israéliens ont abordé nos côtes à l'aide d'un sous-marin et de plusieurs navires de guerres utilisés en « Back-up ». Ils ont également utilisé un système de brouillage similaire à celui qui aurait été utilisé le 14 Janvier 2011 en Tunisie. Ehud Barack en personne et d'un avion faisant le va-et-vient au niveau de l'espace aérien international mitoyen de nos côtes, a brouillé les systèmes de communication de notre Police et de notre Garde Nationale. La raison pour laquelle nous étions ce soir-là en manque d'effectifs est qu'il s'agissait de la veille du premier jour de Ramadan que nombreux de nos agents voulaient passer en famille. Nos hélicoptères ont patrouillé les cotes en disposant d'une technologie comparable à celle de la deuxième guerre mondiale. Nous ne disposions pas de FLIR ni de technologie de vision de nuit même la plus élémentaire. Nous avons utilisé des chiens policiers à Raoud sans grand succès car bien évidement, les commandos du Mossad se trouvaient déjà dans les eaux internationales lorsque nous sommes arrivés sur cette plage ou se trouvaient les véhicules abandonnés. Je pense que ne pas avoir localisé le bateau pneumatique et les croiseurs Israéliens est une bénédiction car ceux-ci auraient abattu nos hélicoptères en une fraction de seconde. Nous nous somme évité une humiliation supplémentaire.

Q-2 : Une émission produite par la chaine Qatari Al Jazzira accuse Ben Ali de complicité dans l'assassinat d'Abou Jihad. Une émission à laquelle ont participé d'anciens membres du gouvernement Tunisien.
JW : le Qatar est le pays le plus corrompu au monde. Mais il s'agit aussi d'un pays qui est devenu une base géante de la CIA et du Mossad sans compter ses participations aux guerres contre les peuples Libyens et Syriens. Il est très probable qu'un jour cet état riche mais corrompu face lui-même l'objet d'un coup d'état. Celui-ci sera de type Nationaliste Arabe et il suivra l'effondrement du complot du printemps Arabe. Le témoignage apporté par un des anciens membres du MIT n'a aucune crédibilité puisqu'il s'agit d'un homme que nous suspections depuis longtemps comme étant un agent du Mossad en bonne et due forme.

JOHN WAYNE
| 27-08-2015 10:53
L'AVENIR DU MONDE ARABE-II : SIX QUESTIONS A JOHN WAYNE

Q-3 : Quelles preuves détenez-vous ?
JW : Je ne m'attarderai pas sur les preuves mais ayant servi pendant quarante années la Tunisie, je puis vous assurer que lorsqu'un Tunisien qualifié «d'opposant » obtiens le statut de réfugié politique avec des facilités comme cet homme, c'est qu'il est employé par les services secrets de pays occidentaux. Le cas de Rached Ghanouchi est le plus typique. Voici un homme ayant commis des crimes contre des citoyens Tunisiens et qui se voit octroyer le statut de réfugié politique à Londres sans la moindre difficulté. Mais pis que ça, Rached Ghanouchi s'est même vu octroyer un visa pour les Etats Unis, pays qu'il a visité pour se rendre à une conférence islamique dans les années 1990 à Kansas City. Des services secrets comme le MI6, la CIA, ou le Mossad sont très puissants et ils attirent des citoyens Tunisiens non pas seulement par l'appât de l'argent, mais par l'appât le plus convoité par le Tunisien moyen : une carte de séjour ! Et d'ailleurs, laissez-moi vous garantir une chose. Le jour où nous reprendrons le pouvoir dans un mouvement Nationaliste qui sauvera la Tunisie effondrée et infestée de terroristes islamiques, nombreux seront ceux ou celles qui obtiendront des nationalités étrangères en une fraction de seconde. Vous ne verrez plus Neila C.H., Radhia N., Amira Y., ou Sihème B.S. en Tunisie, mais dans des villes comme Paris, Washington, ou Genève ou ces collaborateurs seront du jour au lendemain installés au frais de ces pays qui les déclareront comme étant des opposants de la nouvelle dictature Tunisienne, et des militants des droits de l'homme. Nous sommes habitués à la rengaine.

Q-4 : Quelle a été alors la relation de Ben Ali avec Israël ?
JW : Ben Ali était un homme brillant et ouvert sur le monde même si cet homme était très proche de Yasser Arafat et du Peuple Palestinien. Nous avons toujours respecté nos citoyens Juifs Tunisiens installés à l'étranger, même ceux qui avaient choisi de vivre en Israël. Nous étions en revanche très préoccupés par une infiltration du Mossad en Tunisie, elle-même liée à l'installation de l'OLP dans notre pays. Je dois avouer que nous nous méfions de certains de ces citoyens Tunisiens qui venaient en Tunisie en passant par Paris mais dont la résidence principale se trouvait en Israël. Mais ces citoyens n'ont jamais fait l'objet de harcèlement quel qu'il soit. Notre décision de créer un bureau de liaison Israélien en Tunisien suivait l'évolution des accords d'Oslo et celle-ci aurait eu comme condition sine qua none l'utilisation d'un personnel diplomatique Israélien ayant la double nationalité Tunisienne pour des raisons de sécurité interne à la Tunisie. L'effondrement des accords d'Oslo a suivi la fin du mandat de Bill Clinton à la Maison Blanche. Il a pour cause principale l'entêtement du Peuple Palestinien surtout la faction islamiste, mais aussi le sabotage de l'extrême droite israélienne et sa complicité avec le Hamas. C'est à ce moment-là que l'idée d'un bureau de liaison ou d'un consulat Israélien en Tunisie a été abandonnée.

Q-5 : Ben Ali était un homme ouvert sur le monde comme Bourguiba ?
JW : Nous sommes les premiers en pays Arabe à avoir accueilli le Pape Jean Paul II en Tunisie et cela malgré les menaces des islamistes Tunisiens. Ce geste illustre la tolérance dont a fait preuve Ben Ali et notre gouvernement pendant 23 années.

Q-6 : la Tunisie doit-elle ouvrir ses portes aux touristes Israéliens ?
JW : Absolument pas. Les Juifs Tunisiens résidants en Israël sont bien sur les bienvenus. Les touristes disposant de citoyenneté Israélienne unique doivent être refoulés aux frontières. Il s'agit d'une question de dignité. Israël a commis des crimes contre l'humanité en série depuis sa création en 1948 et cela en toute impunité et avec la bénédiction de l'occident. Ce pays doit faire l'objet d'une commission spéciale et de procès comme à l'époque de Nuremberg. Israël doit compenser le monde Arabe en terres et en argent, et demander pardon au peuple Palestinien. C'est sur cette base de dignité que des relations entre la Tunisie et l'état Hébreux seront alors négociées et que les touristes Israéliens pourront se rendre librement en Tunisie.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.