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L'un des sept accusés de terrorisme livre son récit de détenu à El Gorjani
18/08/2015 | 12:52
2 min
L'un des sept accusés de terrorisme livre son récit de détenu à El Gorjani

L’un des sept accusés de terrorisme a livré, dimanche 16 août, à Saraha Fm, son témoignage du traitement qu’il a subi au cours de sa détention à l’unité de lutte anti-terroriste du Gorjani. « Dès mon arrivée, on a commencé à me tabasser : des coups de poing par-ci, des coups de pied par-là. Ils étaient 5, 6 ou 7 à me taper dessus. Après, ils ont défait ma ceinture et m’ont frappé avec. Ensuite, ils m’ont emmené dans une autre pièce où il y avait un bassin rempli d’eau et ils m’ont plongé la tête dedans plusieurs fois, en me posant à chaque fois la question : Où sont les armes ? Ça a duré plus d’une heure et demi », a raconté le jeune homme.

 

« Le deuxième jour, dit-il, c’était plus dur. Ils m’ont menacé [de me tuer] trois fois avec une arme. Ils m’ont aussi accroché à une barre métallique et m’ont torturé pour me contraindre à avouer alors que je n’ai rien fait. Cela s’est répété 4 ou 5 fois jusqu’à ce je me sois évanoui […] et ça ne cesse que lorsque je commence à inventer ».

 

Par ailleurs, Bochra Belhaj Hamida, députée Nidaa Tounes, a révélé, lundi 17 août 2015, dans une déclaration à la TAP, que l’un des sept présumés terroristes était en contact, par téléphone, avec un autre élément du groupe l’Etat islamique (Daech) se trouvant en Irak. L’avocate a critiqué le travail du juge d’instruction qui, selon ses dires, n’a pas interrogé le prévenu sur les communications en question. « Il n’a pas pris le temps nécessaire pour enquêter avec les accusés. De plus, il y a des questions qu’il n’a pas posées alors qu’il aurait dû le faire », a-t-elle déclaré.

 

Puis d’ajouter que le rapport de l’ARP sur la présente affaire souligne la nécessité de confier ces enquêtes à « des juges compétents, spécialisés dans les crimes de terrorisme »


De son côté, l’avocat Anouar Ouled Ahmed, s’est dit étonné de ces déclarations. Le président de l’observatoire des droits et des libertés a déclaré que Mme Belhaj Hamida devait se limiter à sa mission, à savoir vérifier s’il y a eu, ou non, des actes de tortures et non de « jouer au juge d’instruction ou au procureur général ».


E.Z.

 

 

18/08/2015 | 12:52
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Commentaires (44)

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Letranger
| 20-08-2015 18:14
T'as vu où des "Tunisiens révolutionnaires", t'as vu où une révolution qui se revendique soit la "Fille de la révolution Française de 1789" (il y en a eu d'autres).
La Tunisie du temps de Ben Ali était mieux que maintenant, celle de Mr Bourguiba était mieux que celle de maintenant, encore un effort et on arrivera à dire que la Tunisie était au "top" du temps du protectorat Français.
Et puis alors la "sourate des abeilles", j'ai beau la lire et la relire, je continue à ne pas voir le rapport.
Mais je dois admettre que je ne suis Musulman que de force, pas de c'ur, ça dois être pour ça.
A+

rayan benne
| 19-08-2015 18:17
Certains disent que oui, le Ministre de l Intérieur et le 1er Ministre doivent être jugés pour autorisation tacite de torture!

tounsi
| 19-08-2015 12:41
la justice pour tout le monde ou a personne et n'oublie pas que la torture dans les poste de police peut arrivée a tout le monde meme ta s'ur ou ta mère ou ton frères ou a toi ne l'oublie pas

DHEJ
| 19-08-2015 12:12
Ce que le ministère public ne change pas!


Article 315-2° du code pénal, un article qui doit être modifier pour etre conforme avec la constitution qui accorde le droit à un avocat!


Pas question de questionner quiconque sans la présence de son avocat!


La bataille est juridico-judiciaire!

Bourguibiste nationaliste
| 19-08-2015 11:47
Pas de justice pour les criminels qui tuent aveuglement.

Sam
| 19-08-2015 11:21
Ça ne cesse que lorsque tu inventes dis-tu? Mais je comprends pas, si t'es innocent pourquoi invente tu? Et comment peuvent t'ils savoir si tu dis la vérité ou pas surtout si après chaque gifle tu balance quelque chose? Donc t'es capable de fourrer n'importe qui dans le pétrin juste pour sauver ta peau ! Tu peux impliquer ton ami ou autre dans une affaire de terrorisme juste par par peur!
En fait je pense que la barbe et le kamiss que vous portez ne sont que ce qu'on appelle " ma3oun san3a" mais en réalité vous n'avez rien de l'islam et s'ils vous ont arrêté comme vous le prétendez c'est que t'a quelque chose de louche et ne t'attends pas à ce qu'ils te donnent des bisous et des bonbons et si t'a rien a te reprocher alors vas porter plainte et t'auras tes droits.

Mustafa
| 19-08-2015 11:16
Combattre le terrorisme pas avec la torture,car cette dernière n'aboutit à rien mais elle nous mène à la haine. Les policiers doivent chercher d'autres méthodes,loin du doutes.afin de garder et garantir la dignité des personnes.

Dr. Jamel Tazarki
| 19-08-2015 11:15
Je suis pour une justice indépendante car elle est la seule qui peut nous protéger de l'injustice qui peut menacer notre liberté de penser et de s'exprimer. Elle est la seule qui peut ouvrir les vrais dossiers et qui peut protéger notre droit de porter plainte contre tous les dépassements du pouvoir exécutif (y compris de notre gouvernement).

Par contre, je suis convaincu qu'une justice indépendante sans la garantie de son accès même par les plus pauvres et les minorités ne peut que servir les intérêts des riches. La masse de la population ne profitera que très peu de l'indépendance de la justice si on ne peut pas se payer un avocat ou si les frais judicaires sont très hauts. Nous risquons ainsi d'aller vers une justice indépendante qui servira seulement les intérêts de l'oligarchie. Les pauvres et les minorités en Tunisie vont ainsi abandonner et perdre leurs droits parce qu'ils ne peuvent pas retenir les services d'un avocat lorsque le cas se présente ce qui pourrait entraîner des conséquences très graves sur la vie sociale des pauvres et les minorités dont la situation financière est précaire. La pauvreté et le manque des moyens sont des obstacles qui font renoncer à beaucoup de tunisiens à solliciter les services d'un avocat.

Une grande majorité des 12 millions de tunisiens vit encore en marge de la loi et se trouve souvent priver des garanties juridiques élémentaires qui identifient son droit. Sans accès à la justice, nous sommes victimes de la corruption et de la violence. Sans la protection du droit du travail, nous sommes soumis à des conditions inadmissibles et pénibles et notre futur économique et sociale sont totalement limités et indécis. Sans la protection juridique, les efforts des plus pauvres et des minorités à créer un petit gagne-pain sont condamnés à la défaite. Sans accès à la justice, nous sommes méprisés dans notre dignité. Comme c'était le cas à Sidi Bouzid de Mr. Mohamed Bouazizi ou des femmes et filles victimes de viols.

Les pauvres et les minorités en Tunisie sont essentiellement faibles face aux atteintes des droits de l'homme (comme ceux qui ont été accomplies par les pouvoirs publics et les particuliers durant la dictature). Le seul outil que nous avons afin de nous défendre contre de telles violations est la protection des tribunaux. Or, si nous reprenons le cas de Monsieur Mohamed Bouazizi, il n'était pas pour des raisons économiques en mesure de se prévaloir de cette protection. Même si une aide juridictionnelle était disponible, il n'avait pas les informations ni la confiance nécessaires pour saisir les tribunaux.

Il faut encourager le libre accès des pauvres et des minorités aux tribunaux et aux autres mécanismes de règlement des litiges afin de parvenir à des indemnisations en cas de violations de nos droits essentiels. Toutes les personnes (même ceux qui portent une barbe excessive et souvent inutilement exagérée aux yeux de certains) doivent être égales devant les tribunaux et bénéficier de certaines assurances concernant le déroulement des procédures civiles ou pénales. La démocratie commence par la création d'une commission pour la démarginalisation des pauvres et des minorités par le droit. L'égalité devant les tribunaux signifie en particulier que tous les Tunisiens doivent bénéficier, sans aucune différenciation, du droit à un accès égal, à un tribunal indépendant et juste jugeant sur les discussions civils ou les procédures pénales. La chose la plus importante dans notre système juridique est que chaque tunisien sa cause soit entendue équitablement et ouvertement.

C'est pour cela si un accusé dans un procès pénal n'a pas les moyens de se payer une aide judiciaire comme le cas de Monsieur Mohamed Bouazizi, l'État Tunisien a l'obligation, dans l'intérêt de la justice, de lui procurer un avocat connaisseur gratuitement.

L'accusé de l'article ci-dessus (sans que je prenne sa défense) a le droit à un avocat comme tous les autres Tunisiens!

Jamel

https://www.youtube.com/watch?v=Sd-gkUrLqfg

wednesday
| 19-08-2015 10:27
A ce que je vois, Les enquêteurs n'ont rien à faire, que de vous courir après sans que vous ils aient un minimum de doute pour vous arrêter n'est ce pas?
Le pays est en état de guerre contre le terrorisme, ces gens la sont parfois obligés de pousser un peu, lorsqu'ils ont un début de preuve pour enquête.
Ce qui leurs a permis de faire du bon boulot et ce qui a évité au pays plus de catastrophe, et d'arréter des milliers de criminels (si c'était du temps de Ben Ali, personne n'aurait ouvert la bouche pour plus grave que cela);
Des dommages collatéraux malheureusement existent toujours, mais comparez avec ceux que font les groupes de Da3ech et autres(tueries sous la torture, mort à bout portant, explosion etc)vous comprendrez alors le vif de la question.

jme3et 0,...
| 19-08-2015 09:35
Où est passé Meriem Belkadhi qui banalisait la torture. C'est ça ton "un peu bousculé"?
Éteignez vos cigarettes mesdames les bajboujettes