
A l’occasion de la Fête de la femme, le président de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur rendra, ce jeudi après-midi 13 août 2015, un hommage posthume à la première députée tunisienne : Radhia Haddad.
En effet, M. Ennaceur inaugurera une salle du palais de Bardo au nom de cette militante : l’ancienne salle des séances plénières dans laquelle a été entérinée la première Constitution tunisienne, celle de 1959.
Radhia Haddad est une militante féministe tunisienne. Elle est la première femme députée en Tunisie et l’une des premières femmes parlementaires en Afrique et dans le monde arabe. Elle a siégé au parlement comme élue de la circonscription de Tunis entre 1959 et 1974.
Jeune, Mme Haddad se rebelle contre le port du sefseri et décide de ne plus le porter, avec l’appui de son beau-père et son mari deux membres du Néo-Destour, dès 1946. Elle intégrera le Néo-Destour en 1952 et fait partie en 1956 de l'assemblée constitutive de l'Union nationale des femmes de Tunisie (UNFT), qu’elle préside durant quinze ans de 1958 à 1972.
I.N
Commentaires (6)
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Nos femmes luttent contre l'hypocrisie de Mohamed Ennaceur et lui, il essaie de les bêtifier par son passé bidon
Maintenant, comme à l'habitude des tourneurs de vestes, Mohamed Ennaceur cherche à laver ses mains dans les habits des autres.
Il n'y a pas plus grande faute après la Révolution du14 janvier 2011, que d'avoir permis à ces vieux clous rouillés de revenir au sommet de l'état.
Une faute impardonnable.
Allah yarhamha
une vraie guerriere
LA LAMENTABLE FEMME TUNISIENNE (1)
Lorsque Wided Bouchamaoui reçut à son bureau de l'UTICA l'ambassadeur du Qatar, elle prit bien soin de se couvrir la tête et de parler avec cette humilité, réserve, et timidité qui caractérisent les femmes Arabes vivant dans les dynasties du Golfe. Sans compter que cette dame ne s'est jamais exprimée à l'ANC sans débuter ses discours par des versets du Coran.
Mais il y a mieux.
Comme Sihème Ben Sedrine qui a déclaré a France Inter que les Tunisiens étaient plus libres au temps du protectorat qu'au temps de Ben Ali.
Ou Amira Yahyaoui qui représente en Tunisie la fondation Carter dont l'illustre fondateur n'est autre que Jimmy Carter, cerveau de la guerre du Jihad en Afghanistan qui a causé la mort de plus de deux millions de civils et qui vit des milliers de violeurs et tueurs en série Egyptiens, être libérés par Sadate pour rejoindre un pont aérien de la CIA vers le Pakistan.
Et la liste d'honorables militantes Tunisiennes modernes est longue.
Comme Radhia Nasraoui qui a fait de sa vie une croisade pour innocenter des islamistes Tunisiens trouvés coupables de terrorisme et de sévices envers les femmes dans la période qui a précédé ou suivi le 7 Novembre 1987. Je me demande ce que dirait Maitre Nasraoui si elle visionnait ces vidéos de ma collection personnelle qui montrent des femmes enceintes Algériennes fraichement égorgées et éventrées par des hommes du GIA.
Ou encore Neila Charchour Hachicha qui a admire tellement George W. Bush qu'elle lui rendit recemment une visite de courtoisie et alla même jusqu'à disculper par un article cet homme ignare, des génocides que sa guerre du Golfe causa en Irak et au Moyen Orient.
Michelle Obama est née d'un père éboueur à Chicago et a fini par s'assoir sur les bancs de l'Université Princeton. Que penserait cette femme d'une constitution qui dès le début a révélé la mentalité d'un peuple, faisant de la femme un être complémentaire de l'homme, pour ensuite et pour des raisons stratégiques, être amendée et noyée dans une autre constitution vague dont le but n'est autre que de faire gagner du temps aux islamistes Tunisiens?
Michelle Obama tire probablement son courage, son intellect, et sa détermination, d'une autre noire Américaine des ghettos nommée Rosa Parks et qui le 1er Décembre 1955 a Montgomery dans l'Alabama, refusa de s'assoir à l'arrière d'un bus pour blancs comme le préconisaient les règlements de la municipalité locale. Ce geste de Rosa Parks devait porter un coup dur aux lois ségrégationnistes américaines et galvaniser le mouvement des libertés civiles américains, qui lui-même devait mener au droit de vote et a l'égalité des noirs.
Car la réalité est telle qu'une femme noire américaine ayant grandi dans un ghetto vaut mieux que 6 millions de femmes Tunisiennes qui même avec des diplômes, ne dépassent pas en dignité les hommes Tunisiens.
Les femmes et les hommes Tunisiens se valent et se complètent.
Dans un pays de gueux au peuple sans dignité, il y a des gueux et des gueuses en proportions égales. Il s'agit d'une règle démographique simple.
La Tunisie a eu sa Rosa Parks. Elle s'appelait Radhia Haddad. Nous étions à l'époque de la lutte pour l'indépendance. La femme Tunisienne sous son safsari était déjà libre et affrontait l'occupant Français avec toute la dignité humaine possible. Indépendance a signifié pour la femme libération du Protectorat mais aussi libération tout court, surtout lorsqu'en 1955 le code du statut personnel fut promulgué par Bourguiba.
LA LAMENTABLE FEMME TUNISIENNE (2)
Car il vous suffit de vous rendre à l'ANC qui est l'échantillon le plus représentatif du peuple Tunisien, pour aisément conclure qu'il n'existe plus en Tunisie ni de Rosa Parks ni de Radhia Haddad.
Ces modèles de dignité en femmes ont été supplantés depuis des décennies par d'autres femmes prônant le retour au hijab, à la polygamie, et à la Chariaa.
Il y a tristement aujourd'hui grosso modo trois types de femmes Tunisiennes:
Celle en hijab, qui en général est laide, et prônant une société de type arriérée gérée par la Charia et il s'agit de la majorité des femmes Tunisiennes qui passent d'ailleurs le plus clair de leur temps à hurler a la télévision ou dans les rues les mots dignité et liberté.
Celle moderne. Il s'agit des avocates, médecins, et autres technocrates qui parlent de droits de l'homme et qui sont fières d'avoir chassé un dictateur.
Et celle qui a transformé sa libération par Bourguiba en une vie dévergondée et qui disparait sporadiquement dans des pays comme le Liban ou Dubaï pour revenir avec des liasses de devises et des objets de luxe, et qui n'hésite pas à prostituer sa fille.
Les dix-huit années que Bourguiba a passé dans les sombres geôles de la France coloniale n'ont servi à rien, ni pour l'homme Tunisien, et encore moins pour la femme Tunisienne.
Lorsqu'une législation comme celle qui protège la femme Tunisienne depuis 1955 est remise en question même temporairement, le mal est fait.
Les grands coupables ne sont pas les hommes Tunisiens.
Depuis la nuit des temps et à part la classe nationaliste qui devint plus tard l'élite gouvernante, l'homme Tunisien est sous-développé et dépourvu de patriotisme. La preuve réside en la classe politique qui gouverne la Tunisie d'aujourd'hui. Les laïques sont des traitres travaillant pour la CIA et le Qatar, tandis que les islamistes attendent sournoisement le moment ou DAECH entrera victorieuse dans les rues de la capitale. Les hommes Tunisiens sont des Jerdhan, l'histoire l'a amplement prouvé.
La plus grande déception se trouve en la femme Tunisienne. ***
La femme Tunisienne de l'après indépendance est un échec total.
Elle est d'ailleurs aussi responsable que l'homme de l'anéantissement de la Nation Tunisienne.
Raisonnement farfelus, faiblesse intellectuelle, manque de patriotisme, matérialisme, mensonge, la femme Tunisienne a dépassé l'homme en nuisance envers la Nation.
Une contre-révolution nationaliste en Tunisie pour sauver la Nation de la destruction et de sa transformation en un Califat, aura un ennemi facile à combattre : le Tunisien qui avait trahi son pays comme au temps du Protectorat.
Son ennemi redoutable sera toutefois la femme qui est responsable d'un des plus grands paradoxes de l'histoire des pays Arabes puisque la femme Tunisienne s'est attaquée au système politique qui l'avait justement libérée.
F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

