
La BNA vient de publier ses indicateurs d’activité pour le deuxième trimestre de l'année 2015, en affichant des performances rassurantes, se résumant essentiellement en une croissance soutenue de l’activité, d’un renforcement des dépôts d’épargne et d’une consolidation des fonds propres.
Pour l'encours des dépôts, qui a atteint 5 853.3 MDT, en progression de 9.4% au terme de ce premier semestre 2015, le dynamisme était particulièrement marqué sur les dépôts d’épargne avec une croissance de +7.2%.
L'encours des crédits affiche une progression de 10.6% pour atteindre plus de 7 208.5 M DT au terme de ce deuxième trimestre. Les capitaux propres en accroissement de 9.9% correspondant à un total de 614.6 M DT au 30 juin 2015, constituent un excellent socle de solvabilité pour la BNA.
En comparant les performances du deuxième trimestre 2015 à celles d’une année auparavant, on constate que le Produit net bancaire (PNB) a évolué de 78.672 à 91.154 MDT, soit en hausse de 16%. Cette évolution s'explique essentiellement par la hausse de 18% du Produit d’exploitation bancaire qui s’est établi à 162.515 MDT.
Ces réalisations probantes en ligne avec les objectifs de la BNA témoignent de l’efficacité de sa stratégie soutenue par une expertise incontournable dans tous les métiers de la banque et une expérience de plus d’un demi-siècle qui confortent certes le rang de premier pourvoyeur de concours à l’économie dans le système bancaire tunisien.
D’après communiqué
Commentaires (10)
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Errata
Privatiser les bénéfices, socialiser les pertes!
Pour cela, regardons la liste des dix principales banques tunisiennes:
Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT): BT=5 513 063 et PNB=277 753
Société tunisienne de banque (STB): BT=50 652 451 et PNB=1 421 891
Banque nationale agricole: BT=4 804 733 et PNB=203 947
Amen Bank: BT=4 568 334 et PNB=160 532
Banque de l'Habitat: BT=3 860 3011 et PNB=133 3121
Attijari bank : BT=3 326 729 et PNB=164 317
Arab Tunisian Bank : BT=3 083 924 et PNB=106 653
Banque de Tunisie : BT=2 412 666 et PNB=113 369
Union internationale de banques: BT=2 283 962 et PNB=115 991
Union bancaire pour le commerce et l'industrie: BT=1 720 577 et PNB=88 779
Où BT= Total de bilan en 2014 et PNB= Produit net bancaire en 2014, le tout en milliers de dollars.
La BIAT est une banque tunisienne qui fait partie des vingt principaux établissements d'Afrique du Nord. En 2008, elle devient la première banque privée en Tunisie en termes de total de bilan. En juin 2011, 40% du capital de la BIAT a été confisqué par l'État tunisien.
La STB est le plus grand établissement de la Tunisie en dépôts de clientèle (à peu près 5000 millions de dinars) et en crédit. En 2001, elle a "ingéré" la Banque nationale de développement touristique et elle en souffre encore.
Amen Bank appartient à la famille Ben Yedder.
Attijari bank est une banque privée ayant le premier réseau bancaire en Tunisie (autour de 210 agences), etc.
A partir de la liste ci-dessus, on peut déduire que les actifs de nos établissements bancaires privés représentent relativement très peu en pourcentage du BIP de la Tunisie, même pas le 30% de notre BIP ce qui est vraiment dérisoire en comparaison aux actifs du secteur bancaire de certains pays européens:
- en France, les actifs des établissements bancaires dépassent les 3,2 fois le PIB,
- en Allemagne les actifs des établissements bancaires sont de 2,5 fois le PIB, et
- aux Pays-Bas les actifs des établissements bancaires dépassent les 4 fois du BIP.
Ainsi, Le collapse de quelques banques tunisiennes privées ne peut pas entrainer celui de l'économie tunisienne. Mais par contre, on va tous en souffrir.
Il est évident que les banques tunisiennes en difficultés ont refinancé une quantité importante de leurs créances douteuses et de leurs actifs par les dépôts (notre argent que l'on a déposé en toute confiance chez eux) et les crédits à court terme sur les marchés financiers. C'est pour cela que je prie le gouvernement de Mr. Essid, Mr. Beji Caid Essebsi et nos députés de garantir que la recapitalisation sert d'abord à sauvegarder et à préserver les dépôts et non pas le refinancement des créances douteuses de nos hommes d'affaires milliardaires' en effet, il n'est pas juste de reporter sur la collectivité, donc les citoyens tunisiens, des prises de risques bancaires privées imprudentes, selon la formule "privatiser les bénéfices, socialiser les pertes"
Jamel
https://www.youtube.com/watch?v=zFwaRmpzvjo&list=RDzFwaRmpzvjo&index=1
chers experts nous eclairer svp..M joudi defenseur de la rec.eco en premier
Je sollicite aussi l expert MJoudi qui defend le plan de reconciliation eco a nous donner avis sur le parallele entre les 02 sit paradoxales a premiere vue.
Regardons les choses en face!
Exemple d'actifs: entre autres les hypothèques; prêts à la consommation; crédits aux entreprises; crédits aux pouvoirs publics (marché des obligations d'Etat), immobilier; le goodwill qui est une valeur dépendante de la réputation et du potentiel de la croissance de la banque en question.
Exemple de passifs: dépôts de la clientèle, Bons de caisse, financement interbancaire, dérivés, etc.
Le cas européen: Si le cours des obligations d'Etat s'effondrent ou si les banques sont obligés de dévaluer leurs bons d'Etat grecs jusqu'à 40% de leur valeur nominale, cela crée un problème puisque ces obligations sont inclus dans le portefeuille d'actifs disponibles à la vente. La valeur de ces obligations devrait diminuer dans les actifs du bilan et cette réduction de valeur doit être obligatoirement compensée par les fonds propres de la banque. En Europe, seuls les pouvoirs publics sont/étaient capables d'intervenir dans le capital des institutions financières en difficulté et compenser ainsi les déficits apparus dans les fonds propres en raison de la diminution de la valeur de marché des actifs.
Le cas Tunisien: le système bancaire tunisien ne souffre pas de l'effondrement des obligations d'Etat mais plutôt des créances douteuses (des créances susceptibles de ne pas être remboursées) et qui ont été accordées hors des conditions du marché financier et sans aucune garantie aux proches et aux amis de la classe politique durant la dictature.
Je reprends les chiffres de la BNA de l'article ci-dessus:
- la BNA a accordé des prêts (crédits pour les entreprises ou le privé) d'une valeur de 7208.5 MDT
- Les Dépôts à la BNA ont une valeur de 5853.3 MDT
-la BNA a réalisé un Produit net bancaire de 91.154 MDT.
-la BNA a un capital propre de 614.6 M DT
Je tire les conclusions/Questions suivantes:
1) le ratio crédits/dépôts est supérieur à 1 (à 100%). Ainsi je me demande comment fait notre BNA afin de financer une partie des crédits qui est de 7208,5-5853,3=1355,2 MDT et qui n'est pas négligeable par rapport au capital propre et le BNT de la BNA. ===> ce qui est un grand risque qui devrait inciter notre gouvernement à contraindre nos banques à avoir un ratio crédits/dépôts de 100% et vous savez pourquoi!
2) La BNA nous ne dit absolument rien sur ses créances douteuses. Si on se rendait compte que par exemple 700 MDT ou plus des prêts qu'a accordés la BNA ne valent rien (créances douteuses qui devraient sortir du bilan), notre BNA serait vraiment en difficulté. Elle aurait ainsi un capital négatif de 614.6-700 = -86.4 MDT ou plus (il faut soustraire les créances douteuses du capital propre de la BNA) et en même temps elle aurait aussi des problèmes à rembourser les 1355,2 MDT de dépôts, notre argent que l'on a déposé en toute confiance chez la BNA (voir ci-dessus dans mes calculs). Dans ce cas, ça ne sert à rien de recapitaliser la BNA, elle devrait être tout simplement fermée par les régulateurs.
Regardons les choses en face et cherchons une solution des créances irrécouvrables qui nous mettent mal à l'aise. Ça ne sert à rien d'essayer de les ignorer, de prétendre que nous ne les avons pas, ou qu'un miracle va les faire disparaître. Les mauvaises créances sont en train d'user notre économie. Il nous faut une stratégie de traitement des créances douteuses afin de réhabiliter notre économie.
Jamel
PS: je m'excuse pour les fautes de frappes ou d'inattention.
https://www.youtube.com/watch?v=-eR6v2zcy4c&list=RDzFwaRmpzvjo&index=4
C EST LES RATIOS QUI COMPTENT....
il faut VENTILER les bilans, calculer les ratios PERTINENTS a chaque GENRE DE BANQUE, et la, vous donnez une idee de la solidite de la banque, dans son milieu LOCAL, apres comparaison, et a l INTERNATIONALE, si elle remplit les criteres acceptables .....
c est ce que font les analystes des banques et agences internationales, a part l analyse du pays dans lequel se trouve ENREGISTREE l institution......
@mestiri ' consommation de produits étrangers, financée par des crédits
Banques prospères ?
C'est bien mais
Bravo

