
Nous avons appris de sources sécuritaires que 7 individus impliqués dans des affaires de terrorisme ont été arrêtés pendant six jours. Après leur audition, aujourd’hui, mardi 4 août 2015, le juge d’instruction a décidé de les libérer. Cependant, une fois libérés, les unités sécuritaires, non convaincues de leur innocence, ont décidé de les arrêter à nouveau pour entamer un nouvel interrogatoire.
Dans un post rendu public aujourd’hui même, sur sa page Facebook, le Cpriste Samir Ben Amor indique que les avocats desdits individus observent un sit-in devant le tribunal de première instance de Tunis pour protester contre ce qu’il appelle « le kidnapping » de leurs clients qui ont été pourtant relâchés par le juge d’instruction qui aurait constaté des tortures sur leurs corps. Les quatre avocats en question sont Mehdi Zagrouba, Salah Barakati, Anouar Ouled Ali et Ines Harathi.
D’autre part et dans une déclaration accordée, ce soir du mardi 4 août 2015 à Radio Mosaïque Fm, l’un des avocats, Anouar Ouled Ali, président de l’Observatoire des droits et des libertés, a indiqué que les 7 individus relâchés par le juge d’instruction, aujourd’hui même, ont été kidnappés par des personnes à bord de trois voitures alors qu’ils quittaient les geôles du Tribunal de première instance de Tunis.
Me Ouled Ali, précise, encore, que les sept accusés venaient d’être entendus par le procureur de la République à propos d’une plainte déposée par leurs avocats quant aux traces de tortures très graves constatées sur leurs corps, sachant qu’ils devaient revenir le lendemain pour se faire remettre des lettres pour les faire soumettre à la médecine légale de l’hôpital Charles Nicolle.
Le même avocat ajoute que, suite à cet enlèvement, des avis pour information ont été adressés au ministère public, aux membres de l’Assemblée des représentants du peuple, au ministre de la Justice et au ministre de l’Intérieur.
Commentaires (23)
CommenterJUSTICE CONNIVENTE.....A AUDITER...
confiance a notre police
La torture, ennemi mortel de notre société
mais torturer systématiquement et à grande échelle de présumés activistes avec dé éventuel liens avec des groupes terroristes est un acte criminel et imbécile, pour lequel les auteurs doivent rendre compte.
L"impunité des tortionnaires de Bourguiba et de benali continue de peser lourdement dans notre inconscient collectif et faut-il le rappeler est l"un des générateurs de la clochardisation et de la criminalisation de la société tunisienne depuis quatre décennies.
La pratique de la torture doit cesser car torturer un innocent c'est en faire un futur extrémiste.
C'est précisément ce qui est advenu apres les rafles policieres qui ont suivi l'attentat du Bardo
@Najib et CHABACHA
Je partage aussi le point de vue de CHABACHAsur les "simulacres" tout en étant plus réservé sur la question des avocats -mal nécessaire dans ce genre de cause-a contrôler certes avec rigueur pour leur éviter de balancer dans la complicité coupable ou de confondre défense et complaisance criminelle avec pour conséquence de porter gravement atteinte à la noblesse du "sacerdoce" .
irhab
Nous sommes contre les terroristes
rebonjour l'air ben ali
Un juge peut se tromper.....
Un juge peut se tromper....Un juge peut commettre une faute professionnelle....
C'est tout autant valable pour tout métier.
Pourquoi s'acharner les juges ?
Pourquoi accuser la police ?
D'autres investigations vont suivre.
Pour lutter contre le terrorisme, les enquêtes "musclées" des policiers sont incontournables. On ne boira pas une tasse de thé avec un terroriste.
Si le terroriste, ne collabore pas dans l'interrogatoire, qu'est-ce qu'on fait?
Simples questions!
2- Les policiers, lors de leurs interrogatoires musclés, sont bien plus intelligents pour laisser des ecchymoses et autres blessures visibles. Les accusés de terrorisme ne peuvent-ils pas s'infliger mutuellement des coups et blessures pour faire croire que leurs aveux ont été extirpés par la force?
@ à hassib, merci pour votre commentaire

