Mardi 14 juillet 2015, la présidence du gouvernement a informé sur sa page officielle que le premier Ministre, Habib Essid a reçu hier soir à Tunis, Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères. Cette nouvelle rencontre a été l’occasion de discuter de la coordination intensive pour lutter contre le terrorisme et la situation libyenne.

Le ministre algérien des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué que cette rencontre a pour but la mise en place des accords décidés au sein de la Commission tuniso-algérienne.

Cette réunion a été l'occasion d'échanger différents points de vues sur la politique sécuritaire et économique, et d'analyser et évaluer les efforts bilatéraux réalisés dans le cadre du maintien d'une coordination de lutte contre le terrorisme et de trouver des solutions viables à la crise, en particulier pour la crise libyenne.
Ramtane Lamamra a ainsi souligné que ces discussions ont permis de montrer une nouvelle fois que la Tunisie et l'Algérie partagent la même vision quant à ce problème car il n'y a plus de coordination au niveau des mesures prises pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

Le ministre algérien a déclaré que le chef du gouvernement a tenu à réaffirmer la pleine solidarité de l'Algérie avec le peuple et le gouvernement tunisien suite à l'acte terroriste odieux de Sousse. Il a également indiqué avoir encouragé Habib Essid en se disant être convaincu de la capacité du peuple tunisien à résister dans sa lutte contre le fléau du terrorisme.
Il a réitéré le soutien de son pays aux efforts et sacrifices consentis par les forces de l’armée et de la sécurité tunisienne, ajoutant qu’avec le soutien des Tunisiens à leur armée, la Tunisie réussira à éliminer le terrorisme.

Ramtane Lamamra a affirmé que la Tunisie, comme l’Algérie, cherche à mettre en place tous les éléments nécessaires à l’instauration d’une démocratie afin de permettre une dignité et une justice sociale dans les deux pays. Et de rajouter qu’il y n'avait rien qui puisse permettre l’imposition d’une idéologie particulière aux peuples tunisien et algérien par la violence, car le terrorisme est contraire selon lui aux valeurs, à la religion et aux modes de vie des deux pays. Et donc pour lui, la victoire contre le fléau qu’est le terrorisme est inévitable.

C.Z.B