
La commission de gestion de l’administration et des affaires des forces armées a entamé les travaux, le 24 juin 2015, dans le dossier du projet de loi, proposé par la présidence de la République, concernant les avantages accordés aux présidents de la République après l’arrêt de leur fonction dans le but de les revoir à la baisse.
Le président de la commission, Jalel Ghedira, a précisé, selon la TAP, que la loi actuelle qui régit les privilèges accordés aux présidents après la cessation de leur fonction est la loi 88/2005. Il a estimé que cette loi accorde des faveurs exagérées aux anciens présidents et notamment une pension de 30.000 dinars qui sera révisée à 12.000 dinars dans le nouveau projet de loi.
Jalel Ghedira a déclaré « le nouveau projet de loi met à la disposition du président après la cessation de ses fonctions, une seule voiture de fonction et 500 litres de carburant par mois », il a cependant précisé que « cette quantité sera revue à la hausse, car le président de la République a une portée symbolique et doit pouvoir continuer à mener ses activités après la fin de son mandat ».
Le président de la commission a, par ailleurs, précisé qu’une séance d’audition est prévue la semaine prochaine avec le représentant de la présidence de la République pour discuter de certains points concernant les privilèges accordés au président de la République après sa démission ou sa révocation et la procédure de son remplacement provisoire avec les mêmes avantages.
Quant au projet de loi fondamentale sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, Jalel Ghedira a affirmé qu’il n’y a aucun vide juridique et que la loi 2003 est efficace dans la lutte contre le terrorisme. Il a précisé que la commission de la législation générale à l’Assemblée des représentants du peuple est chargée du projet de loi sur la lutte contre le terrorisme et que la commission de gestion de l’administration et des affaires des forces armées va donner son avis sur les volets concernant les forces armées. « Une réunion sera organisée avec les deux commissions pour discuter de certains points » a-t-il ajouté.
M.B.Z
Même ds les administrations Pkoi ces voitures de fonctions et les bons d'essence qui sont entrain d'être vendus,échanger et distribués à la famille,à part le salaire rien n'est justifié sauf pr les DG ,les pdg,et les ministres ,Pkoi marzougui et fouet El mbazzaa beneficient des avantages d'un président retraté,ni l'un ni l'autre n'a été élu ,ils se suffire de leur retraite initiale,aussi arrêtez de jeter l'argent par la fenêtre pr les élus ,un élu ne doit pas dépasser 2 mandats,sa retraite doit se baser sur son emploi initial,laissez ce pauvre pays qui nous est cher ,prendre de l'oxygène pr qu'il puisse décoller
Il a servi son pays, mais Le Bey des années 1860 et suiv. a aussi servi son pays. J'en passe et des meilleurs. La mesure préconisée autorise le président sortant à se faire biberonner sur le dos de la société aussi longtemps que le Bon Dieu le voudra. La fonction présidentielle a une portée symbolique, soit! Le Président sortant continuera à agir dans l'intérêt supérieur de la Nation. Nul ne peut en douter. La question qui mérite d'être posée est de savoir quelle proportion de leur contingent de carburant nos 2 ex- Présidents utilisent-ils pour la gloire de leur pays ?
Ceci étant, et partant de l'évidence que nul ne servirait la Tunisie avec la même noblesse et la même grandeur d'âme que Bourguiba, l'un des rares sinon le seul qui n'a pas craché sur la Tunisie, il est suggéré à nos valeureux membres de la commission dont s'agit, de limiter les avantages à allouer au Président sortant à:
- Une pension d'un montant de 5000 din.
largement suffisante pour entretenir le caractère symbolique de la fonction assumée.
- Une prise en charge dans les meilleurs hôpitaux de Tunis en cas de maladie.
Etant signalé que lors de l'exercice de la fonction, un Président normal ne met pas la main dans sa poche. En principe.
Etant signalé également, que le régime actuel et même celui qui est proposé, ils s'accommodent d'un contexte d'abondance et de croissance soutenue, chose qu'on ne va pas pouvoir réaliser de sitôt en Tunisie.
Alors de grâce, soyons conséquents avec nous-mêmes; soyons dignes, soyons pudiques.