
L’ordre national des avocats de Tunisie (ONAT) a publié ce mardi 26 mai 2015 un communiqué dans lequel il critique la position de « certaines parties du corps magistral » quant au projet de loi portant création du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
L’ONAT considère, ainsi, que ces parties avaient réagi de manière « impulsive » et « non objective », en bloquant le service de justice par une grève pendant une semaine, « sans se soucier des intérêts des citoyens ».
L’ONAT estime, par ailleurs, que la pétition sur l’inconstitutionnalité de la loi sur le CSM avait été formulée d’une manière révélant « clairement » une instrumentalisation politique de l’affaire et sans prendre considération des intérêts des Tunisiens, qui « ont longuement souffert d’une justice tyrannique ». Et d’ajouter que le retour à la tyrannie est facile avec une justice servant, par le passé, les intérêts d’un régime dictateur.

