
Où finira Ettakatol ? Cette bannière aux couleurs du parti de Mustapha Ben Jaâfar en dit long sur le sort réservé au parti. Un sort réservé à tout parti qui joue au populisme et refuse de voir la réalité en face. A-t-il pour autant compris la leçon ? A entendre Khalil Zaouia, invité il y a quelques jours sur le plateau de Naoufel Ouertani, on doute fort que le parti ait compris la leçon et puisse aller de l’avant. D’ailleurs, comment peut-on comprendre des leçons politiques quand on ne sait même pas faire attention où jeter ses propres bannières et banderoles ?
Le cas d’Ettakatol est loin d’être unique, plusieurs autres sont sur le même chemin et ne tarderont pas à être considérés, eux aussi, comme de serpillères ou de tapis à des vendeurs ambulants. Quand on les voit traiter de torchons, les journaux qui leur disent la vérité en face, on s’abstient de tout commentaire.
R.B.H.
ettakatol c'est auto-détruit
ben jaafar et sa bande :game over
la traîtrise est sanctionné par les électeurs .
le paysage politique tunisien actuel est anarchique ( 180 partis ) . l'électeur est intelligent et a tout compris
La roue tourne contre les fortunés, cher Mustapha.
Je me souviens bien, cher Mustapha, de tes regards, froids et dédaigneux, que vous jetiez sur les députés de l'opposition.
Elu, Président de l'ANC, avec la bienveillance des islamistes, triomphants, après le 23 octobre 2011, tu avais cru au Père Noël.
Tu avais cru, en vendant les voix, de ceux qui t'avaient élus, toi et d'autres, que te plier servilement au service des islamistes arrogants, la Troïka, dominerait tout :
*Mater les députés de l'opposition et leur barrer la route sur tout.
*Dicter des lois impopulaires.
*Punir ceux de l'ancien "régime", en votant une loi les excluant à jamais de la scène politique.
*Lâcher la bride à un élu, comme vous, ce Moncef Marzouki, encore inconnu du public tunisien. Ce quidam, s'est avéré être d'une médiocrité légendaire. Il a terni la belle image, d'une Tunisie connue par son soleil, et le bon tempérament de ses habitants.
Ce pays, s'était subitement transformé, en pays exportateur de la terreur dans d'autres contrées.
La Troïka avait traumatisé la mémoire collective des citoyens tunisiens. Obscurantisme véhiculé par de redoutables salafistes, sous l'oeil bienveillant de leurs maîtres.
Des cohortes de LPR, insultaient publiquement et dans l'impunité totale, de malheureux journalistes, intellectuels, ou représentants de la société civile.
Devant tout çà, Cher Mustapha, tu ne levais pas le petit doigt.
Vous aviez humilié, toi et ta collaboratrice, plus d'un député. Vous osiez couper le micro, à ceux qui voulaient placer un mot.
Vous écoutiez, admiratifs, les députés nahdaouis, faire des tirades interminables, à l'occasion de chaque débat.
Cher Mustapha, si j'étais à ta place, je tirerais un trait sur la politique, à l'instar de Léonel Jospin, qui, s'adressant à ses sympathisants, déclarant avec courage sa défaite, pendant les présidentielles de 2002 :
"......J'assume pleinement la responsabilité de cet échec et j'en tire les conclusions en me retirant de la politique....."