
Dans une déclaration accordée, aujourd’hui dimanche 19 avril 2015 à Shems Fm, Yassine Brahim, ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale, a annoncé que la Banque mondiale s’engage à fournir à la Tunisie des aides financières, sous forme de crédits, de l’ordre d’un milliard de dollars par an.
M. Brahim ajoute que lors des entretiens qu’il a eus avec les responsables de la Banque mondiale à l’occasion de sa visite aux Etats-Unis d’Amérique, il a constaté un intérêt majeur à la Tunisie et à la percée réalisée par notre pays sur la voie de la transition démocratique. Les US ont également réitéré leur volonté à accompagner notre pays dans son œuvre de reconstruction de l’infrastructure de base, des routes, de l’assainissement et de la décentralisation, toujours selon le ministre.
C'est là et surtout là que doit jouer la coopération internationale pour nous aider à nous équiper des infrastructures nécessaires à nous affranchir de notre dépendance énergétique et à assainir notre environnement.
Notre ministre se glorifie d'avoir obtenu des crédits « de l'ordre d'un milliard de dollars par an » accordés par la Banque mondiale. Mais il est resté très vague sur la destinée de ces crédits: taux de remboursement ???? qui risque de peser lourdement sur l'avenir, « Reconstruction de l'infrastructure de base » Laquelle ??? « Reconstruction des routes » Lesquelles ??? Assainissement ???? Décentralisation ??? Ce sont de telles précisions que nous avons LE DROIT de connaître et qu'il a LE DEVOIR de nous dispenser.
Monsieur le Ministre, il ne suffit pas de faire un parcours Grandes Ecoles, pour etre stratege, mais de retenir les lecçons de l'histoire.
Le dernier qui a contracté des dettes au nom du pays s'est retrouvé au Bardo obligé de signer le traité du Bardo (1881).
Pas belle la vie, on chasse un dicateur tunisien pour se retouver avec des colons.
Il est indécent et provoquant que chaque semaine ou presque un ministre, ou le président de la Banque centrale, ou un député quelconque...annonce un nouveau prêt faramineux, comme si la somme en question traduisait les profits annuels d'une société tunisienne ou le résultat d'exportations de produits nationaux...
Est-ce ainsi qu'on prétend " sauvegarder les acquis de la révolution" ? Est-ce ainsi qu'on prétend accéder à une véritable démocratie, dont la première condition est de préserver le pays de toute dépendance? Est-ce ainsi qu'on prépare un avenir meilleur en plombant définitivement et pour des générations une économie déjà faillie ?
Comme tous ses collègues du gouvernement, comme tous les élus de l'Assemblée, M. Brahim semble prendre allègrement ce chemin...
Notre centrale syndicale est sortie de son role historique sous Farhat Hached et Mohammed Ali et engage aujourd hui la confrontation sur tous les fronts,
sans se soucier des interets supremes de notre patrie et du peuple.La culture
des revendications salariales,des greves et du blocage,au lieu de negocier avec les entreprises des creations de nouveaux emplois.Les chefs d entreprises sont debordes par ces augmentations de salaires,sans contre partie et qui laminent leur competitivite et annihilent la creation d emplois.Il nous faut absolument un pacte social sur 5 ans entre les syndicats,l UTICA et le gouvernement,renouvelable tous les 5 ans.le temps d une legislature.
Autre point tres important,il faut absolument que les gouverneurs soient directement elus par les citoyens des regions,les designations sont d un effet tres negatif sur l opinion.Oui
il faut respecter le libre choix des citoyens de choisir leur gouverneur.

