
Au matin de ce lundi 6 avril 2015, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, s’est rendu à Monastir pour la commémoration du 15ème anniversaire de la disparition de l’ancien président Habib Bourguiba.
Nombre d’officiels se sont déplacés pour la cérémonie commémorative, notamment le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Najem Gharsalli ou le ministre des Affaires étrangères, Taieb Baccouche, le ministre de la Défense, Farhat Horchani et le ministre représentant la personne du président de la République, Lazhar Karoui Chebbi.
On rappellera que le leader Habib Bourguiba est décédé le 6 avril 2000, dans sa ville natale, Monastir, où il était assigné à résidence, depuis le coup d’Etat orchestré par Zine El Abidine Ben Ali, le 7 novembre 1987.
I.L.
Après plus d'un demi siècle d'indépendance confisquée, la Tunisie peine à sortir du sous développement illustré par une misère et une pauvreté inégalées dans le monde.
Ce premier dictateur a enfermé le peuple dans une indépendance confisquée endogène où il a institutionnalisé une sorte d'Apartheid dont les instruments de blocage et d'inerties étaient la confiscation du pouvoir absolu, le régionalisme sans pitié, l'élimination physique, l'exclusion,la marginalisation, la spéculation-parasite, le non respect des droits les plus élémentaires de l'homme,...
Ce monarque arrogant et narcissique a mené le peuple des décennies durant à la survie, à l'agonie, à la solution...
Pour respirer, l'air pure était une denrée rare, et pour manger, n'en parlons pas.
La pilule "collectiviste" était la plus douloureuse et la plus amère de tout ce qu'il administré à la populace.
Cet ennemi déclaré de l'islam a tout fait pour nous déraciner et nous imposer la culture de ses maîtres gaulois.
Alors, célébrer ce genre de détail de notre histoire récente c'est tout simplement nous initier une fois de plus un affront insupportable, c'est retourner aux vieux démens d'un peuple qui n'est plus enclin à revivre ces décennies insoutenables de soumission, envoûté par une bigoterie "stupide", cadenassé par un asservissement inhumain et interminable,...
Enfin, je suis convaincu qu'en ce moment même ( où j'écris ces quelques lignes)
l'empereur autoproclamé,sûrement rattrapé par un passé "bourrelé" se rende compte de sa bourde, cet accident fâcheux d'une histoire nationale qu'il faut dépoussiérer sans délai.
Enfin, je rajoute qu'il est vraiment contre-productif de prendre ce genre d'initiative en dépensant de l'argent publique pour des futilités historiquement caduques.
Triste de mon pays.

