
L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a adopté, au cours d’une séance plénière tenue, aujourd’hui jeudi 5 mars 2015, une convention de crédit entre la Tunisie et le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES) de 30 millions de dinars Koweitiens, soit 195 millions de dinars tunisiens, au titre de la contribution au financement du barrage de l’Oued Mellègue supérieur.
Le projet vise à limiter l’accumulation des résidus et à alléger la pression sur l’oued Mellègue inférieur entré en service en 1952 et dont la capacité de stockage a régressé passant de 120 millions de mètres cubes à 30 millions de mètres cubes.
Il s’agit, par ailleurs, de protéger les terrains agricoles situés sur les rives de l’Oued Mellègue et Medjerda. Les travaux comportent la construction d’un barrage d’une capacité de stockage d’environ 195 millions de mètres cubes, la déviation d’une partie de la route du Kef et la création d’une station de production hydroélectrique d’une capacité de 2 mégawatts.
Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques Saâd Seddik a affirmé que ce barrage permettra d’accroître la capacité de stockage de l’eau dans le pays estimée actuellement à 2,2 milliards m3.
M. Seddik a déclaré que la construction du nouveau barrage s’étend sur quatre années, indiquant que les travaux de construction de plusieurs barrages touchent à leur fin à l’instar du barrage «Sarrat», qui sera fin prêt à la mi-septembre 2015.
Il a fait savoir que son département va lancer un appel d’offres en juin prochain pour réaliser des études de faisabilité sur le transfert des eaux stockées dans les barrages vers les régions intérieures afin d’y alimenter la nappe phréatique.
Le responsable a fait observer que le parachèvement des travaux de réalisation du barrage supérieur au niveau d’oued Mellègue, permettra d’accroître la production tunisienne en énergie hydraulique à 09 mégawatts, permettant ainsi de renforcer le réseau national d’électricité.
La secrétaire d’Etat chargée de la coopération internationale Amel Azzouz a fait savoir que le crédit, dédié au financement de ces ouvrages s’octroie sur 22 ans, dont 6 ans de grâce et à un taux d’intérêt constant de 3%.


J'espère que ça te dis quelques choses...
Les experts Tunisiens sont experts en rien...
Pour le dragage c'est une tracasserie pour les responsables de la SECADENORD dont la prise se trouve à l'amont du barrage Laaroussia...
Accusateur, est-ce j'étais expert du cercle des experts je sais de quoi je parle?
Sans être spécialiste dans le domaine, mais le dragage est pratiqué pour approfondir un port ou pour ré-ensabler une côte, donc quelque chose d'enclavée et de maîtrisée, mais la retenu d'un barrage est vaste et hasardeuse.
Pour les gens du métier tout est connu !! Mais il booster les politiques à engager les projet d'infrastructure qui déterminent l'avenir économique du pays
Pour l'inter-connexion des barrages, on l'a débattu ici avec ERGO-SUM c'est une solution mais qui nécessite une nouvelle approche au ministère de l'hydraulique et du pouvoir politique... Une connexion qui seront-elles forcées ou gravitaires???
Le barrage qui va voir la création d'une centrale hydroélectrique, il est envisageable de récupérer cette eau afin d'alimenter les zones sèches. Tu as évoqué le barrage de Nebhana qui est à ma connaissance sous la responsabilité de la SECADENORD qui s'occupe des ADDUCTIONS DES EAUX DU NORD...
Tu vois la politique sous Bourguiba c'était le NORD et non le CENTRE pour ne pas dire pas de SUD!
Le dragage ce fait partout dans le monde, on le pratique dans le port, la SECADENORD le pratique aussi et c'est à faire dans toute nouvelle connexion.
Cordialement
Et je présume que l'étude du nouveau elle aussi n'a pas pris en considération le problème d'envasement pour prévoir des solutions!
Dragage des barrages Tunisiens, ah l'étude chinoise...