
Le ministre des Affaires sociales, Ahmed Ammar Younbaï, a évoqué samedi 14 février 2015, la crise que traversent les caisses sociales en Tunisie. Dans une déclaration accordée à Jawhara Fm, M.Younbaï a expliqué qu’un chantier épineux attend le nouveau gouvernement à ce niveau, notamment une réforme globale de tout le système de solidarité nationale.
En effet, le ministre insiste sur la nécessité de restructurer et de réformer le système des retraites et de l’assurance maladie. Il rappelle que la Commission de la sécurité sociale, qui a découlé du contrat social signé en janvier 2013, s’attellera à appliquer ces réformes. Toutefois, Ahmed Ammar Younbaï indique que cette commission doit être soutenue pour trouver des solutions urgentes, soulignant que les chiffres sont plus qu’alarmant.
Ainsi, M. Younbaï précise que le déficit des fonds sociaux a atteint en 2014, 345MD et qu’en 2015, il est prévu qu’il avoisine les 490MD, par conséquent entre ces deux années le déficit dépassera les 840MD, assure le ministre. L’une des solutions préconisées est que les employeurs payent leurs dettes, aux caisses : « Il faudra qu’il effectuent les déclarations et que d’autres employeurs cessent de sous-déclarer ! Cette situation est en train d’éroder notre système de sécurité sociale ». Et de conclure que toute une stratégie de contrôle sera mise en place prochainement pour faire face à ces dépassements.
I.L.
Les Chinois n'ont pas d'Assurance Maladie mais plutôt une Assurance Santé. On ne s'assure pas contre les maladies mais on s'assure plutôt afin de rester en bonne santé. Ce qui est d'ailleurs plus raisonnable. Et afin de rester en bonne santé il faut faire beaucoup de sport, ne pas fumer et ne pas boire de l'alcool'
En outre l'égal accès aux soins n'est pas à lui seul suffisant pour garantir la protection de la santé. En effet l'Etat tunisien a des obligations comme celle des vaccinations et de conditions de logement, de travail, et d'environnement hygiéniques.
Le mécanisme de solidarité entre bien portants et malades ne fonctionne plus, car la majorité des Tunisiens se sent malade et car la baisse de la masse salariale continue à se dégrader.
La Solution pourrait consister à optimiser le principe de solidarité de l'assurance maladie. Ainsi on prendrait de chacun un peu plus selon ses moyens et on donne à chacun selon ses besoins tout en améliorant la santé de la population tunisienne par l'hygiène et le sport.
L'essentiel des recettes de l'Assurance Maladie devrait provenir des cotisations sociales. Il serait aussi juste d'accorder Les prélèvements concernant les taxes sur l'alcool et le tabac aux caisses de l'Assurance Maladie: L'Etat ne devrait pas s'enrichir en abimant la santé de nos concitoyens.
Notre troïka avait eu suffisamment d'argent en devises étrangères afin de réaliser un miracle socio-économique (10 Milliards de dollars venus des pays amis et frères, sous forme d'aide ou de prêt). On a raté cette chance et elle ne se reproduira pas très vite'
Je rappelle que l'Etat tunisien doit des fonds pour la caisse de retraite. Ces fonds doivent être intégrés dans le calcul de la dette publique.
Dr. Jamel Tazarki
Donc Quelle Hypocrisie et Quel Mensonge!
Bien sur il restructer lerégime de retrait comme les pays developpés en aumentant les cotisations et l'age de départ de la retrait et le calcul de la prime de la retraite et en courageant les salariés moyennant des avantages fiscaux en ayant des assurances vies et complements de retraite ..

