
Le Chef du Gouvernement, Habib Essid, a déclaré, jeudi 5 février 2015, lors de la séance plénière consacrée au vote de confiance au gouvernement, que le programme complet et détaillé de son équipe sera dévoilé après les consultations qui auront lieu avec les différents partis qui le forment.
Habib Essid a aussi précisé que le programme ne sera présenté qu’après l’adoption du projet de la Loi de finances complémentaire pour l’exercice 2015, devant être soumis à l’Assemblée des représentants du peuple, dans un délai de trois mois. Le chef du gouvernement indique qu’à cette occasion seront présentés des chiffres et la stratégie pour 2016-2021. Il a expliqué qu’il n’a pas présenté le programme détaillé à l’ARP, conformément à ce qui est stipulé dans l’article 89 de la Constitution.
Par ailleurs, Habib Essid a souligné que le nouveau gouvernement est un gouvernement d’union nationale et non un gouvernement à répartition partisane. Il a ainsi rappelé que 25 membres du nouveau gouvernement représentent cinq partis politiques (Nidaa Tounes, Ennahdha, l’UPL, Afek Tounes et le Mouvement national) et que les autres membres sont des compétences indépendantes. M. Essid est aussi revenu sur la représentation des femmes au sein de l’équipe, affirmant que son premier objectif était de nommer au moins 10 femmes. Toutefois, il précise que certains problèmes ont fait qu’il a été poussé à revoir le chiffre à la baisse, avec 8 femmes : 3 ministres et 5 secrétaires d’Etat, ce qui correspond à 20% du gouvernement.
Habib Essid a aussi déclaré que 44% des membres du gouvernement ont une moyenne d’âge inférieure à 50 ans et que 58% ont une moyenne d’âge inférieure à 55 ans. La moyenne d’âge globale du gouvernement est donc de 54 ans. Il affirme que le choix des membres de son équipe a été fait en prenant compte des compétences des candidats et de leur intégrité. Ainsi, il assure que toute personne s’avérant avoir des antécédents judiciaires sera écartée du gouvernement.
D’un autre coté, Habib Essid est revenu sur la question de l’anti-constitutionnalité du gouvernement soulevée par le député d’Ennahdha Habib Khedher. Habib Essid indique que l’erreur concernant le poste du secrétaire général du gouvernement, Ahmed Zarrouk, en contradiction avec l’article 89 de la Constitution, a été rectifiée. Selon ses dires, le document envoyé par le président de la République au président de l’ARP a été révisé.
Le chef du gouvernement a tenu à remercier les députés qui ont exprimé à travers le vote, pour et contre, les valeurs démocratiques. Il a ainsi déclaré que la responsabilité du gouvernement est de taille. Habib Essid assure que tous les efforts seront fournis pour faire participer tous les partis politiques et les composantes de la société civile, en proposant la création d’un Conseil consultatif qui se réunira périodiquement afin d’examiner les affaires nationales et d’échanger les points de vue. « Notre devise au sein du gouvernement : en premier lieu, le travail, en deuxième lieu, le travail et en troisième lieu, rien d’autre que le travail !», conclut le chef du gouvernement.
Et voilà le travail et c'est tout à fait normal et logique, dans les règles de l'art...l'art de faire traîner les choses indéfiniment; C'est devenu la règle d'or depuis 2011: trois ans pour rédiger une nouvelle constitution et la voter, alors qu'une seule année était prévue..;Idem pour la présidence de la république etc...
En vérité, Essid, premier ministre par défaut, comme le fut Jomâa, une espèce de roue de secours piochée dans le magasins des rebus, n'avait pas du tout de programme de gouvernement, soit par incompétence , soit ignorance totale de la situation réelle de la situation économique, sociale , finnacière et sécuritaire du pays, par ignorance aussi des moyens déjà disponibles et à venir...C'est logique, quand on a vu comment Ben Hammouda et Ayari avaient "gérés" leur département...Comme le dit l'adage : " Il est urgent de ne rien faire"... Beau début de "la IIème République"
Il va falloir aller vite cette fois sinon tous les Cassandre qui n'arrêtent pas de baver depuis le début des consultations pour former ce gouvernement vont avoir raison. Au boulot et que la fermeté prime, on en a assez des palabres. "Bien faire et laisser braire", on compte sur vous, nom de bleu !!!