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Un nouveau gouvernement sans majorité parlementaire et avec des élus !

Après des semaines de tractations, Habib Essid, chargé de composer le nouveau gouvernement, a révélé les noms composant sa nouvelle équipe. Après les retraits successifs du Front populaire et de Afek Tounes, seuls deux partis sont représentés dans cette équipe : Nidaa Tounes et l’Union patriotique libre (UPL). De son côté, Ennahdha n’est pas directement représenté dans cette composition. Rapporté à l’Assemblée des représentants du peuple, Nidaa Tounes et l’UPL totalisent 102 sièges (86 + 16).
Il manquera donc 7 sièges au gouvernement pour avoir la majorité. Par conséquent, on peut supposer que la passation des lois proposées par le gouvernement à l’Assemblée ne sera pas de tout repos.
On notera également que cette composition doit être soumise à un vote de confiance de la part de l'ARP. Pour l'instant, la composition annoncée n'est pas entérinée.
D’autre part, plusieurs élus ont décroché des portefeuilles ministériels à l’instar de Said Aïdi, Lazhar Akremi ou Salma Elloumi Rekik. Pourtant, Béji Caïd Essebsi avait promis qu’il n’y aurait pas de cumul de mandats.
Il manquera donc 7 sièges au gouvernement pour avoir la majorité. Par conséquent, on peut supposer que la passation des lois proposées par le gouvernement à l’Assemblée ne sera pas de tout repos.
On notera également que cette composition doit être soumise à un vote de confiance de la part de l'ARP. Pour l'instant, la composition annoncée n'est pas entérinée.
D’autre part, plusieurs élus ont décroché des portefeuilles ministériels à l’instar de Said Aïdi, Lazhar Akremi ou Salma Elloumi Rekik. Pourtant, Béji Caïd Essebsi avait promis qu’il n’y aurait pas de cumul de mandats.
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Commentaires (12)
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@Bourguibiste le seul nationaliste des bourguibistes
observator
| 24-01-2015 18:01
Toujours la faute aux autres ( toujours les islamistes) C'est trop facile. Thib elkhobza elbarda.
Vous n'avez pas l'habitude de travailler dure de cravacher pour gagner.***
Vous devez comprendre que Nidaa n'a pas gagné les élections législatives, il est juste arrivé premier et donc la constitution l'autorise à constituer un gouvernement qui a une majorité.
Vous en savez rien et peut être qu'Ennahdha votera la confiance pour légitimer ce gouvernement ?
Nidaa plus Ennahdha cela fait 86+69 soit 150 députés. C'est le trésor d'Ali Baba car je ne vois pas d'issue vraiment heureuse sans cette alliance pour que le gouvernement Essid soit légitime.
On en a eu déjà un brin de parfum lors des élections du président et vice-président de l'assemblée des députés.
Ce qui me gène c'est la non-transparence devant les tunisiens comme si il y avait quelque chose à cacher. Cela me rappelle certains comportement de la dictature qui décidait pour tout sans un minimum de considération pour ces pauvres tunisiens.
Je croyais que nous avons finis avec ces cachoteries et donc ces pratiques.
Donc calme-toi car les temps ont changé mon cher ami.
Vous n'avez pas l'habitude de travailler dure de cravacher pour gagner.***
Vous devez comprendre que Nidaa n'a pas gagné les élections législatives, il est juste arrivé premier et donc la constitution l'autorise à constituer un gouvernement qui a une majorité.
Vous en savez rien et peut être qu'Ennahdha votera la confiance pour légitimer ce gouvernement ?
Nidaa plus Ennahdha cela fait 86+69 soit 150 députés. C'est le trésor d'Ali Baba car je ne vois pas d'issue vraiment heureuse sans cette alliance pour que le gouvernement Essid soit légitime.
On en a eu déjà un brin de parfum lors des élections du président et vice-président de l'assemblée des députés.
Ce qui me gène c'est la non-transparence devant les tunisiens comme si il y avait quelque chose à cacher. Cela me rappelle certains comportement de la dictature qui décidait pour tout sans un minimum de considération pour ces pauvres tunisiens.
Je croyais que nous avons finis avec ces cachoteries et donc ces pratiques.
Donc calme-toi car les temps ont changé mon cher ami.
UN GOUVERNEMENT SANS MAJORITE : C'EST VOULU PAR LES ISLAMISTES
Bourguibiste nationaliste
| 24-01-2015 17:10
En effet, le nouveau gouvernement n'a pas la majorité absolu au parlement ; il devrait donc composer et négocier. Cette perspective est cauchemardesque pour notre pays. Cette situation est due au régime bâtard que les islamistes nous ont imposé avec la complicité de certains intellectuels comme Y. Ben Achour. Pour des raisons vaguement rationnelles mais surtout idéologiques, les islamistes ont tenu à mettre fin au régime présidentiel (de leur point de vue non démocratique) car il contredit leur stratégie de mise en place progressive d'une République islamique qui demeure le but ultime des islamistes. Par delà un poste de président sans pouvoirs réels, Le régime parlementaire qui a été choisi par la majorité de l'ANC sera un POISON qui tuera à petit feu la société tunisienne et ceci pour plusieurs raisons :
1. Le régime parlementaire est bien plus difficile à faire fonctionner que le régime présidentiel.
2. Le régime parlementaire est intrinsèquement un régime d'instabilité politique.
3. Cette instabilité est « normal » dans des sociétés consensuelles.
4. Dans des sociétés où les élites divergent sur des éléments sociopolitiques fondamentaux, cette instabilité est génératrice de crises multiples.
5. La Tunisie est un pays non stabilisé et la société est profondément divisée : le régime parlementaire ne fera qu'aggraver ces divisions et rendre le pays ingouvernable.
6. Les régimes parlementaires sont plutôt l'exception dans le monde et par conséquent c'est un régime qui ne peut correspondre qu'à des sociétés très évolués avec un passé historique et politique important ; des sociétés qui ont une longue pratique parlementaire, ce qui n'est pas le cas de la Tunisie.
A la question du type de régime vient s'ajouter la loi électorale proportionnelle qui ne permet à aucun parti de disposer de la majorité absolue au parlement. C'est une difficulté supplémentaire qui rendra le pays ingouvernable. La proportionnelle donnera les moyens aux islamistes de faire pression sur le gouvernement et jouer la politique de la tension jusqu'à ce que le gouvernement tombe. Cela leur permettra de paralyser la vie politique pour montrer qu'ils sont indispensables, ce qui n'est évidemment pas le cas.
1. Le régime parlementaire est bien plus difficile à faire fonctionner que le régime présidentiel.
2. Le régime parlementaire est intrinsèquement un régime d'instabilité politique.
3. Cette instabilité est « normal » dans des sociétés consensuelles.
4. Dans des sociétés où les élites divergent sur des éléments sociopolitiques fondamentaux, cette instabilité est génératrice de crises multiples.
5. La Tunisie est un pays non stabilisé et la société est profondément divisée : le régime parlementaire ne fera qu'aggraver ces divisions et rendre le pays ingouvernable.
6. Les régimes parlementaires sont plutôt l'exception dans le monde et par conséquent c'est un régime qui ne peut correspondre qu'à des sociétés très évolués avec un passé historique et politique important ; des sociétés qui ont une longue pratique parlementaire, ce qui n'est pas le cas de la Tunisie.
A la question du type de régime vient s'ajouter la loi électorale proportionnelle qui ne permet à aucun parti de disposer de la majorité absolue au parlement. C'est une difficulté supplémentaire qui rendra le pays ingouvernable. La proportionnelle donnera les moyens aux islamistes de faire pression sur le gouvernement et jouer la politique de la tension jusqu'à ce que le gouvernement tombe. Cela leur permettra de paralyser la vie politique pour montrer qu'ils sont indispensables, ce qui n'est évidemment pas le cas.
Lisez la Constitution
Hatem
| 24-01-2015 10:09
Moi qui cherchais un moyen de vous faire la leçon... De droit constitutionnel. Ce n'est pas BCE qui a interdit le cumul, c'est la Constitution. La loi électorale et le règlement intérieur de l'ANC, toujours en vigueur, prévoit qu'un député nommé ministre démissionne. Il est remplacé par le premier candidat non élu sur sa liste électorale. Ça m'étonne qu'après 3 ans d'ANC, vous n'ayez toujours pas compris le mécanisme. Mais c'est vrai que sur BN, la volonté de BCE prime sur la Constitution.
NOTRE PRÉSIDENT ....
TOUNSIA
| 24-01-2015 08:37
Un fin Politicien !!! Une équipe gouvernementale fraîche, dynamique, de son temps et dans son temps, avec des ententes et accords politiques qui ne choquent pas , bien au contraire , elles rassurent ! Bravo pour cette 1ère étape .... elle sera plus politisée dans un second temps surement mais pour le moment" EXCELLENTE PASSATION " Et MAINTENANT....TOUS AU TRAVAIL ! " et surtout des annonces d' ACTES FORTS immédiatement...avant que les mécontents ne S' AGITENT .. ALLAH YAHMI TOUNES et BONNE CHANCE A TOUS!!
Est-ce un ballon d'essai?
citoyen
| 23-01-2015 20:34
Beaucoup de points d'interrogations?
-Un gouvernement apparemment sans majorité parlementaire?
-30 ministres "technocrates" inconnus sans CV impressionnants?! Les ministres de Ben Ali présentaient de meilleurs CV!!!
-Exclusion d'Ennahdha (69 sièges) et surtout d'Afak (8 sièges) au profit de Slim RiAHI (16 sièges)?
-Accélération de l'annonce du gouvernement malgré les réserves de Afak et surtout de l'UTICA?
-Exclusion de toutes les figures politiques de l'ANC, troïka et opposition (y compris les députés de la Jabha, d'El Massar, de Afak et même de Nida Tounes)!
-Exclusion des figures du gouvernement de Mehdi Jomaa!
-Un ministre des sports secrétaire général du parti de Slim Riahi, par ailleurs, président du Club africain!
-Ce gouvernement n'est même pas sûr du vote des 86 députés de Nidaa Tounes!
-Un gouvernement apparemment sans majorité parlementaire?
-30 ministres "technocrates" inconnus sans CV impressionnants?! Les ministres de Ben Ali présentaient de meilleurs CV!!!
-Exclusion d'Ennahdha (69 sièges) et surtout d'Afak (8 sièges) au profit de Slim RiAHI (16 sièges)?
-Accélération de l'annonce du gouvernement malgré les réserves de Afak et surtout de l'UTICA?
-Exclusion de toutes les figures politiques de l'ANC, troïka et opposition (y compris les députés de la Jabha, d'El Massar, de Afak et même de Nida Tounes)!
-Exclusion des figures du gouvernement de Mehdi Jomaa!
-Un ministre des sports secrétaire général du parti de Slim Riahi, par ailleurs, président du Club africain!
-Ce gouvernement n'est même pas sûr du vote des 86 députés de Nidaa Tounes!
NIDAA' DES ERREURS ET DES DOUTES' !
BORHAN
| 23-01-2015 17:28
Il est évident qu'à force d'user de calculs fantaisistes et d'appréciations mal négociées on finit le plus souvent par s'engouffrer dans la difficulté et l'impasse qui en découle.
En effet, l'erreur « volontaire ou fortuite » mais fatale de monsieur Essebsi et de ses amis est celle de ne pas avoir réglé le problème de la constitution du nouveau gouvernent à temps, juste dans la semaine qui a suivi l'annonce des résultats des législatives comment le prévoit la nouvelle constitution.
Est-ce par amateurisme, par manque de stratégie clairvoyante, par calculs politiciennes ou par mépris à l'égard de l'ancien président « provisoire » ?!
En réalité, peut importe toute déduction faite car le résultat des courses a offert au nouveau président et à son parti une crise que personne ne peut prédire l'issue.
Trois mois passés après le verdict des urnes, et le nouveau pouvoir se retrouve prisonnier par son propre piège, dans l'incapacité de mettre en 'uvre sa légitimité de gouvernance.
Cela dit, entre les désirs et la réalité, il faut toujours tenter un juste milieu, un compromis.
Monsieur Essebsi et son cercle fermé de Carthage s'obstine à faire main basse sur tout l'exécutif.
Malheureusement, tous ces semblants « man'uvres d'ouverture » envers les autres composantes de la classe politique s'avère simplistes, creuses et sans résultats escomptés.
La désignation d'un chef du gouvernement « collaborateur apolitique », simple commis de l'état en est l'illustration parfaite d'une erreur de jugement flagrant.
Le principal obstacle réside aujourd'hui dans la physionomie de l'ARP où Nidaa n'a pas une majorité confortable pour pouvoir exercer la gouvernance en toute sérénité.
Et, quelque soient les calculs acrobatiques des uns et des autres, la légitimité populaire octroyée à Nidaa par les urnes s'avère insuffisante car le système de la proportionnelle permet certes aux petits partis d'être représentés à l'assemblée mais il a aussi ce défaut d'instaurer l'instabilité et l'incertitude quant à la durée de vie d'une coalition parlementaire « mosaïque » ' Et, encore, fallait-il l'a trouvée !!!
26 ministres'15 secrétaires d'état'C'est tout simplement du délire avec en prime des doublons entre différents portefeuilles !
Personnellement, j'estime que, par errements et par confiance excessive, Nidaa se retrouve finalement dans la même logique qu'Ennahdha qui a accouché, rappelons-le, d'un gouvernement de coalition, la fameuse la troïka. La suite, on la connait '
Mais, le problème de fond est là, le temps presse, les difficultés s'accumulent et le nouveau pouvoir continue sa logique indéchiffrable de « titubant».
Au vu de la tournure des événements, forcément inquiétants, il est acquis, pour Essebsi et Nidaa, qu'on ne peut avoir en même temps le beur et l'argent du beur.
Tenter de « fabriquer » coûte que coûte, un cabinet ministériel où cohabitent des ministres de nombreux partis siégeant à l'ARP est totalement irresponsable et risqué car il suffit d'un désaccord pour provoquer l'implosion de l'alliance.
A titre d'exemple, comment peut-on mettre en place une politique d'austérité dictée par les instances monétaires internationales ?
Quelle sera la position du Front Populaire censés défendre les intérêts des classes populaires, de l'Ugtt voire des pro-Ennahdha?
Comment peut-on attribuer des postes à certains partis dépourvus de compétences?
Enfin, j'ajoute que vu le scénario en cours nous risquons de se retrouver à nouveau, et pour bientôt, devant la loi des urnes...alors que les élections municipales sont normalement prévues pour le courant de cette Année 2015.
Affaire à suivre'
En effet, l'erreur « volontaire ou fortuite » mais fatale de monsieur Essebsi et de ses amis est celle de ne pas avoir réglé le problème de la constitution du nouveau gouvernent à temps, juste dans la semaine qui a suivi l'annonce des résultats des législatives comment le prévoit la nouvelle constitution.
Est-ce par amateurisme, par manque de stratégie clairvoyante, par calculs politiciennes ou par mépris à l'égard de l'ancien président « provisoire » ?!
En réalité, peut importe toute déduction faite car le résultat des courses a offert au nouveau président et à son parti une crise que personne ne peut prédire l'issue.
Trois mois passés après le verdict des urnes, et le nouveau pouvoir se retrouve prisonnier par son propre piège, dans l'incapacité de mettre en 'uvre sa légitimité de gouvernance.
Cela dit, entre les désirs et la réalité, il faut toujours tenter un juste milieu, un compromis.
Monsieur Essebsi et son cercle fermé de Carthage s'obstine à faire main basse sur tout l'exécutif.
Malheureusement, tous ces semblants « man'uvres d'ouverture » envers les autres composantes de la classe politique s'avère simplistes, creuses et sans résultats escomptés.
La désignation d'un chef du gouvernement « collaborateur apolitique », simple commis de l'état en est l'illustration parfaite d'une erreur de jugement flagrant.
Le principal obstacle réside aujourd'hui dans la physionomie de l'ARP où Nidaa n'a pas une majorité confortable pour pouvoir exercer la gouvernance en toute sérénité.
Et, quelque soient les calculs acrobatiques des uns et des autres, la légitimité populaire octroyée à Nidaa par les urnes s'avère insuffisante car le système de la proportionnelle permet certes aux petits partis d'être représentés à l'assemblée mais il a aussi ce défaut d'instaurer l'instabilité et l'incertitude quant à la durée de vie d'une coalition parlementaire « mosaïque » ' Et, encore, fallait-il l'a trouvée !!!
26 ministres'15 secrétaires d'état'C'est tout simplement du délire avec en prime des doublons entre différents portefeuilles !
Personnellement, j'estime que, par errements et par confiance excessive, Nidaa se retrouve finalement dans la même logique qu'Ennahdha qui a accouché, rappelons-le, d'un gouvernement de coalition, la fameuse la troïka. La suite, on la connait '
Mais, le problème de fond est là, le temps presse, les difficultés s'accumulent et le nouveau pouvoir continue sa logique indéchiffrable de « titubant».
Au vu de la tournure des événements, forcément inquiétants, il est acquis, pour Essebsi et Nidaa, qu'on ne peut avoir en même temps le beur et l'argent du beur.
Tenter de « fabriquer » coûte que coûte, un cabinet ministériel où cohabitent des ministres de nombreux partis siégeant à l'ARP est totalement irresponsable et risqué car il suffit d'un désaccord pour provoquer l'implosion de l'alliance.
A titre d'exemple, comment peut-on mettre en place une politique d'austérité dictée par les instances monétaires internationales ?
Quelle sera la position du Front Populaire censés défendre les intérêts des classes populaires, de l'Ugtt voire des pro-Ennahdha?
Comment peut-on attribuer des postes à certains partis dépourvus de compétences?
Enfin, j'ajoute que vu le scénario en cours nous risquons de se retrouver à nouveau, et pour bientôt, devant la loi des urnes...alors que les élections municipales sont normalement prévues pour le courant de cette Année 2015.
Affaire à suivre'