Le ministre des Affaires étrangères Mongi Hamdi a affirmé, dans une déclaration à Mosaïque Fm ce vendredi 9 janvier 2015, que le ministère a fait tout ce qu’il faillait et a contacté les autorités ainsi que plusieurs responsable, mais jusqu’à ce moment l’information de l’exécution des Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari n’a pas été prouvée et «tant qu’on n’a pas d’information vérifiée, on espère que celle qui nous est parvenue soit fausse».

M. Hamdi a précisé que la cellule de crise s’est réunie hier en urgence pour examiner l’affaire et qu’il continue à la suivre «minute par minute». «Il faut être patient et calme face à cette affaire», a-t-il estimé, en ajoutant : «L’affaire est compliquée, très compliquée ! Car nous ne savons pas qui les a enlevés, les raisons de leur enlèvement et où ils sont détenus. Si les kidnappeurs nous ont dit ce qu’ils voulaient, on aurait su quoi faire et comment négocier».

La chaîne First TV a indique, dans un communiqué parvenu ce vendredi matin à Business News que ses deux journalistes, Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari n'auraient pas été exécutés, contrairement à ce qu'annonçait un communiqué de presse émis par la branche libyenne de l'organisation DAECH et confirmé par différents média. Elle explique, qu’en se référant à des sources fiables libyennes, les deux otages seraient toujours détenus dans la région de Derna, mais en bonne santé. Toutefois, rien n'a été confirmé officiellement, ni infirmé en ce qui concerne leur exécution.

Pour sa part, le président du SNJT Neji Bghouri a précisé, dans une déclaration à Jawhara Fm la veille, que le syndicat est en contact permanent avec toutes les parties en relation avec le sujet et notamment libyennes. En outre, des canaux non-officiels en Libye affirment qu’il y a une «manipulation» dans l’information de l’exécution de Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari, a-t-il expliqué, en espérant que dans les prochaines heures on pourra être rassuré sur le sort de deux nos confrères.



Neji Bghouri