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Baisse de 6,1% de l'investissement déclaré dans l'industrie et hausse de 10% de celui des services
24/12/2014 | 13:59
2 min
Baisse de 6,1% de l'investissement déclaré dans l'industrie et hausse de 10% de celui des services
L’Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (APII) vient de publier les données relatives au mois de novembre 2014 en comparaison avec celles de l’année précédente. On a enregistré une baisse de 6,1% de l'investissement déclaré dans l'industrie contre une hausse de 10% dans celui des services. En effet, le total des investissements déclarés dans l'industrie est passé de 3.035,8 à 2.851,9 millions de dinars (MD).

Pour ces 11 premiers mois de 2014, le secteur des industries chimiques est le seul à avoir enregistré une progression positive avec + 32,1%. Les autres secteurs, quant à eux, sont au rouge : -35,9% pour les industries des matériaux de construction, céramique et verre, -14,7% pour les industries mécaniques et métallurgiques, -12,9% pour les industries du cuir et de la chaussure, -11,7% pour les industries du textile et de l'habillement et -3,7% pour les industries agro-alimentaires.

Les investissements à parts étrangères (mixtes ou à 100% étrangers) ont, quant à eux, diminué de 18,1%, passant de 1.375,6 à 1.127,1 MD. Les investissements mixtes sont passés de 945 à 402,3 MD, soit une baisse de 57,4% alors que les investissements 100% étrangers ont progressé de 430,6 à 724,8 MD, soit une hausse de 68,3%. Les investissements déclarés dans les régions de l’Est ont augmenté 24,7% passant de 1.842,6 à 2.297,1 MD. Ceux dans les régions de l’Ouest ont, pour leur part, enregistré une baisse de 53,5%, passant de 1.193,2 à 554,8 MD. Pour les zones de développement régional, l’investissement a diminué de 29,25%, évoluant de 1.820,4 à 1.283,6MD.

Le mois de novembre 2014 a connu la déclaration de 777 projets de service correspondant à un montant d’investissement de 103,3 MD et des créations d’emplois au nombre de 2.948. Par rapport au mois précédent durant lequel 810 projets, 82,5 MD d’investissement et 3.115 emplois ont été déclarés, le mois de novembre a connu une baisse de 4,1% au niveau des projets à réaliser, une hausse de 25,2% au niveau des investissements déclarés et un recul de 5,4% au niveau des emplois à créer.

Durant les onze premiers mois de l’année 2014, l’investissement déclaré dans le secteur des services a atteint le montant de 1.437,5 MD, contre 1.307,6 MD pour les onze premiers mois de l’année 2013, enregistrant ainsi une hausse de 10%.
Le nombre de projets déclarés est passé de 8.175 à 8.740 au cours des onze premiers mois 2014, soit une augmentation de 6,9%. Ces projets permettront la création de 36.796 postes d’emplois, contre 38.529 postes d’emplois durant les onze premiers mois 2013, soit une baisse de 4,5%.

I.N
24/12/2014 | 13:59
2 min
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Commentaires (2) Commenter
Les choix économiques!
Dr. Jamel Tazarki
| 25-12-2014 10:38
Ça fait plus que 60 ans que l'on enseigne les sciences physiques et la mécanique dans nos universités tunisiennes et nos physiciens n'ont pas fait quelque chose d'extraordinaire pour le pays! C'est l'esprit avec lequel on enseigne les sciences physiques en Tunisie qui a bloqué l'intelligence de créativité de nos scientifiques. Nos forgerons sont beaucoup plus productifs que nos physiciens. Les études de la théorie de la science indépendamment d'innovations pratiques sont l'un des principaux handicaps au développement de notre pays. Afin de fabriquer des voitures, des avions, des machines à laver, des chars, etc, on n'a même pas besoin de recherche fondamentale et théorique. En Inde, par exemple, tout ce fait par essai pratique, par touche progressive et expérimentation. Et lorsqu'on découvre quelque chose d'utile, on ne se soucie guère d'en tirer ou d'en souligner un principe scientifique mais on focalise sur l'aspect utilitaire de la technique. Il y'a ce qui marche et ce qui ne marche pas. Globalement l'approche est plus pratique que scientifique. La métallurgie en Inde, en tant qu'exemple, est un art qui fonctionne selon des recettes (équivalente à celle des recettes de cuisine) et non pas une science. En Inde, la métallurgie fabrique toutes les machines possibles sans pour autant utiliser la notion d'atome ou d'électron. Les livres universitaires de construction des machines en Inde ne font pas souvent recours à des connaissances concernant la structure de l'atome et de la matière en général. En Chine la théorie de la relativité est un sujet pour les universités de philosophie. Nous n'avons pas besoin de comprendre l'infiniment petit afin de fabriquer des outils de travail qui facilitent notre vie de tous les jours. Nous n'avons pas besoin de comprendre (comme le font nos théologiens et nos sophistes) le coté métaphysique et théologique de la pesanteur afin de fabriquer des avions, pour cela il suffit de se limiter à la formule mathématique p=m*g. On se complique trop la vie, en Tunisie, avec des théories dont on n'a pas vraiment besoin.

Ce qui manque à notre élite est l'esprit de création. C'est pareil en médicine. Toute la production pharmaceutique fonctionne selon des recettes. Il y a des bonnes et des mauvaises recettes. Il y a même des recettes qui tuent et handicapent et d'autres sont efficaces et soulagent. Toute l'industrie chinoise fonctionne selon des recettes et non pas selon des théories scientifiques. Les ingénieurs chinois sont fort ni en mathématique et ni en sciences physiques. Ils sont des pragmatiques.

Même BMW (le plus grand producteur allemand de voiture) ne peut pas se dépasser des méthodes classiques (et relativement primitives) du forgeron au commencement de la production d'un nouveau modèle. Le robotisme et l'automatisme n'interviennent que dans un stade très avancé de l'introduction d'un nouveau modèle de voiture.

Dans les universités allemandes, il y a beaucoup d'enseignants qui n'ont pas de doctorat. Ils sont des pragmatiques avec beaucoup d'expérience pratique dans l'industrie. Un titre de doctorat ou de professeur universitaire n'est pas une protection contre l'idiotie et l'incapacité.

Il est temps peut-être de mettre tous les livres de la théorie de la relativité, de la mécanique quantique et de la physique nucléaire dans les caves de nos universités tunisiennes. Nous n'avons pas besoin actuellement de ces théories et on en aura pas besoin dans le futur proche! Nous avons besoin d'un enseignement pragmatique en adéquation avec les attentes des entreprises et du pays. Nous avons besoin d'écoles supérieures pratiques dont la mission est de former, par la pratique. Nous avons besoin de simples chimistes qui peuvent nous fabriquer des engrais synthétiques pour nos plantes et des contraceptifs efficaces, pratiques et économiques pour les couples en âge de procréer. Nous avons besoin d'un enseignement à la chinoise.

La chine veut nous aider (et nous a proposé son aide), alors envoyons les meilleurs de nos chimistes, médecins et pharmaciens à des stages de formation en chine. Nous sommes même encore incapables de fabriquer certains outils indispensables pour notre quotidien!

Nous avons besoin d'une grande transformation qui soit plus subtile qu'une simple greffe idéologique. Il nous faut une politique économique pragmatique. Une économie politique du possible, combinant gradualisme et continuité, laisser-faire et intervention étatique, mouvements libérales et classicisme. Il s'agit d'un changement économique majeur que l'on ne peut pas dissocier d'un ajustement des règles sociales.


Dr. Jamel Tazarki
www.go4tunisia.de

http://www.go4tunisia.de /PDF/Pronostics_excerpt.pdf

http://www.go4tunisia.de/PDF/idees_personnelles.pdf
L'importance du secteur tertiaire (des services) !
Dr. Jamel Tazarki
| 25-12-2014 10:30
Le secteur tertiaire (des services) de l'économie est défini par exclusion du secteur primaire et du secteur secondaire. Il s'agit du secteur qui produit des services:
Commerce
Artisanat
Les établissements de crédit
Administrations publiques, les organisations à but non lucratif, etc.
Ménages
Économie sociale
Tourisme, hôtels et restaurants
Transport, logistique
Assurance
Consulting Engineers,
Avocats, consultants, experts-comptables, professions médicales et d'éducation.
Services informatiques
La haute technologie (high-tech), tels que la nanotechnologie, la biotechnologie, etc.
Communication Technologie
etc.

La dernière partie de la liste ci-dessus fait partie plutôt du secteur quaternaire'

Je rappelle que le secteur tertiaire représente près de 73,5 % de l'économie allemande et 78% de l'économie américaine.

Le secteur tertiaire s'impose comme le plus important secteur d'activité en termes d'emploi. Exemple: L'Allemagne était une société agraire en 1900, puis une société industrielle en 1960 et aujourd'hui une société de service. En effet, L'Allemagne n'a plus de chance (elle n'est plus compétitive) dans le domaine industriel, il suffit de citer le domaine de la Sidérurgie '

Pour créer de l'emploi, Il faut absolument renforcer le secteur tertiaire qui est celui des services.


Dr. Jamel Tazarki
www.go4tunisia.de

http://www.go4tunisia.de /PDF/Pronostics_excerpt.pdf

http://www.go4tunisia.de/PDF/idees_personnelles.pdf

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens