Lors d’une intervention téléphonique sur les ondes de la station Shems FM, le directeur de campagne du candidat à la présidentielle, Moncef Marzouki et son ancien conseiller à Carthage, Adnéne Mansar est revenu, mercredi 12 novembre 2014, sur le terme « Taghout » prononcé lors d’un meeting populaire à Kairouan, par le président de la République sortant. Adnène Mansar a d’abord expliqué que Moncef Marzouki ainsi que son équipe reconnaissent le tort commis à cet effet tout soulignant qu’il s’agit plutôt d’une mauvaise interprétation des mots prononcés par M. Marzouki.

En outre, en répliquant à Taieb Baccouche, secrétaire général de Nidaa Tounes, Adnène Mansar a indiqué que Moncef Marzouki ne se base pas sur des éléments ayant appelé à la violence et menacé les adversaires pour mener sa campagne électorale. « Jamais, M. Marzouki n’a incité à la violence ni fait appel à des individus dangereux dans le cadre de la promotion de sa candidature ou même dans un cadre plus général. » Et d’ajouter qu’il est étonnant de voir que des partis se disant démocrates et progressistes s’adonnent à ce genre de déclaration et de jugement qui sont, de plus, faux. « Nous constatons que plusieurs de nos adversaires cherchent le moindre petit détail ou erreur commise par le candidat Moncef Marzouki pour l’utiliser contre lui et salir sa réputation affectant ainsi ses chances à l’élection présidentielle » précise Adnène Mansar.

Le directeur de campagne de Moncef Marzouki a ajouté que le mot prononcé par ce dernier était un simple excès de langage et il ne faut pas exagérer en l’accusant de soutenir le terrorisme par l’adoption du même langage. « Un peu de retenue, et un peu de respect à l’intelligence des Tunisiens ! » conclut Adnène Mansar.