Habib Rachdi est intervenu par téléphone sur le plateau de Naoufel Ouertani dans l’émission « Klem Ennes » diffusée dans la soirée du mercredi 5 novembre 2014 sur la chaîne El Hiwar Ettounssi. Lors de cette émission, l’ancien membre du syndicat de la sécurité républicaine et actuel secrétaire général de l’association Mourakeb a indiqué que le journaliste Maher Zid a été interpellé par la police récemment à Tunis pour avoir saisi des dossiers d’enquête dans des affaires terroristes dans sa voiture. L’intéressé a été arrêté suite à cette interpellation, a subi des interrogatoires et a été traduit en justice, selon les dires de Habib Rachdi soulignant qu’après toutes ces procédures, Maher Zid a été relâché sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui et ce, grâce à l’intervention du mouvement Ennahdha et du parti CPR.

Le secrétaire général de Mourakeb a ajouté que le journaliste a été embrigadé par Abou Iyadh, le chef de l’organisation terroriste Ansar Al Chariâa dans la prison d’Al Mornaguia et recruté pour assurer le contact entre Abou Iyadh et des éléments terroristes. Habib Rachdi a expliqué que les autorités de tutelle ont été mises au courant de tous ces détails sans qu’aucune mesure ne soit prise. Et de noter qu’il est en possession de toutes les preuves étayant ses propos et se rendra à la disposition de la justice pour accorder son témoignage dans cette affaire. « Si nous avons déclaré que Maher Zid est en relation étroite avec un service de renseignements, c’est que nous en avons les preuves » précise Habib Rachdi avant d’ajouter que le journaliste, après avoir bénéficié de l’amnistie générale, a été embauché dans la fonction publique au tribunal par l’ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri. 

Par ailleurs, le secrétaire de l’association Mourakeb a indiqué que toutes les informations que possède Maher Zid ont été transférées à Abou Iyadh en Libye. « Je ne comprends toujours pas comment la justice ne réagit pas et laisse une personne aussi dangereuse que Maher Zid en liberté alors qu’il existe des preuves l’inculpant » s’indigne Habib Rachdi. Ce dernier s’écrie : « des soldats tunisiens continuent à mourir dans des conditions ambigües, il est clair qu’ils ont été vendus à leurs assassins, il existe des personnes qui transmettent des informations concernant l’activité de nos soldats en vue de les persécuter et les tuer de sang froid !»