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Arte consacre un documentaire polémique aux islamistes tunisiens

C’est avec des images de la révolution du 14 janvier 2011, que le reportage intitulé « Ennahdha, une histoire tunisienne » diffusé tard dans la soirée du mardi 4 novembre 2014 sur la chaîne française Arte, a été entamé. Un documentaire d’environ une heure qui retrace le parcours du mouvement islamiste depuis sa naissance en 1978 jusqu’à son ascension au pouvoir en 2011 lorsqu’il est arrivé en tête des élections législatives démocratiques.
De Rached Ghannouchi, chef du mouvement Ennahdha à Hmida Ennaifer, co-fondateur des Jamaâ Islamiya (Troupes islamistes) en passant par Cheikh Abdelfateh Mourou, Hamadi Jebali, Walid Bennani ou encore Ali Laârayedh, le portrait du mouvement des islamistes a été esquissé avec un accent mis sur la tendance démocratique du mouvement. C’est une organisation venue en réponse à l’autocratie de l’ancien président de la République, Habib Bourguiba, mais encore combler l’absence d’une alternative reposant sur l’idéologie islamiste en Tunisie, et destinée à ceux qui sont devenus les héritiers du modernisme que Bourguiba avait mis en place après l’indépendance du pays. On présentera alors le combattant suprême comme le despote des islamistes, celui qui les a traînés devant les tribunaux et conduit au couloir de la mort. Arte expliquera même que l’intérêt de ce « remarquable documentaire » est de donner la parole longuement à des hommes et une femme qui ont « été plus souvent dénoncés qu’écoutés dans les médias occidentaux ».
Victimes de Bourguiba, les islamistes sont aussi présentés comme celles de Ben Ali, ancien président de la République qui les a poussés à l’exil. Arte parle de la revanche de Rached Ghannouchi lorsqu’il a atteint le pouvoir après la révolution du 14 janvier. Néanmoins l’épisode considéré comme « désastreux » du rendement d’Ennahdha au pouvoir durant trois ans n’a pas été occulté. En revanche, on a insisté sur le sacrifice du mouvement islamiste qui a dû quitter le pouvoir dans le but d’apaiser les tensions grandissantes dans le pays. Arte parlera du rejet d’Ennahdha d’une partie de la population à la suite d’une gestion désastreuse de la période de transition.
La radiographie du mouvement Ennahdha établie par la chaîne Arte a attiré les téléspectateurs tunisiens. Les plus avisés ont crié à l’ingérence des Français dans les affaires internes du pays, au moyen des médias de la place française dont l’influence sur le public tunisien donne sérieusement à réfléchir. Rappelons qu’un documentaire avait été diffusé sur M6 en octobre. L’enquête exclusive avait été accueillie négativement par les téléspectateurs tunisiens qui y ont vu une glorification de Moncef Marzouki et des islamistes qui étaient au pouvoir, à la veille des élections législatives.
De Rached Ghannouchi, chef du mouvement Ennahdha à Hmida Ennaifer, co-fondateur des Jamaâ Islamiya (Troupes islamistes) en passant par Cheikh Abdelfateh Mourou, Hamadi Jebali, Walid Bennani ou encore Ali Laârayedh, le portrait du mouvement des islamistes a été esquissé avec un accent mis sur la tendance démocratique du mouvement. C’est une organisation venue en réponse à l’autocratie de l’ancien président de la République, Habib Bourguiba, mais encore combler l’absence d’une alternative reposant sur l’idéologie islamiste en Tunisie, et destinée à ceux qui sont devenus les héritiers du modernisme que Bourguiba avait mis en place après l’indépendance du pays. On présentera alors le combattant suprême comme le despote des islamistes, celui qui les a traînés devant les tribunaux et conduit au couloir de la mort. Arte expliquera même que l’intérêt de ce « remarquable documentaire » est de donner la parole longuement à des hommes et une femme qui ont « été plus souvent dénoncés qu’écoutés dans les médias occidentaux ».
Victimes de Bourguiba, les islamistes sont aussi présentés comme celles de Ben Ali, ancien président de la République qui les a poussés à l’exil. Arte parle de la revanche de Rached Ghannouchi lorsqu’il a atteint le pouvoir après la révolution du 14 janvier. Néanmoins l’épisode considéré comme « désastreux » du rendement d’Ennahdha au pouvoir durant trois ans n’a pas été occulté. En revanche, on a insisté sur le sacrifice du mouvement islamiste qui a dû quitter le pouvoir dans le but d’apaiser les tensions grandissantes dans le pays. Arte parlera du rejet d’Ennahdha d’une partie de la population à la suite d’une gestion désastreuse de la période de transition.
La radiographie du mouvement Ennahdha établie par la chaîne Arte a attiré les téléspectateurs tunisiens. Les plus avisés ont crié à l’ingérence des Français dans les affaires internes du pays, au moyen des médias de la place française dont l’influence sur le public tunisien donne sérieusement à réfléchir. Rappelons qu’un documentaire avait été diffusé sur M6 en octobre. L’enquête exclusive avait été accueillie négativement par les téléspectateurs tunisiens qui y ont vu une glorification de Moncef Marzouki et des islamistes qui étaient au pouvoir, à la veille des élections législatives.
Nadya B’CHIR
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