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Hechmi Hamdi dans une lettre à la LTDH : On m’a exécuté et enterré vivant!
17/10/2014 | 14:25
2 min
 Hechmi Hamdi dans une lettre à la LTDH : On m’a exécuté et enterré vivant!
Le candidat à la présidentielle depuis Londres, Hechmi Hamdi, a posté ce vendredi 17 octobre 2014, sur son compte Twitter, une lettre ouverte à l’attention de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) pour se plaindre de l’« injustice » de la télévision nationale et de la HAICA qui pèse sur sa candidature.

Le chef du Courant Al Mahabba, rappelle en début de sa lettre son appartenance au genre humain « Je vous adresse cette lettre, d’abord, en tant que Homme », écrit-il, en effet. Il rappelle également son passé de journaliste-militant quand il avait 20 ans. Il cite aussi ses services rendus à la LTDH. « J’ai soutenu la ligue quand elle était victime de répression et j’ai fait entendre sa voix », lit-on dans sa lettre ouverte.

Hechmi Hamdi se plaint des directions de la Télévision et de la Radio nationales qui, selon ses dires, ont masqué sa voix alors que d’autres dont des politiques et écrivains résidents à l’étranger, ont pu s’y exprimer. « Alors que c’est moi qui ai plus besoin que d’autres de cet espace non seulement parce que j’ai une opinion que je voudrai partager ou encore que j’ai des sympathisants qui adorent m’entendre défendre les droits des pauvres et des marginaux, mais surtout parce que je suis la première figure publique victime de diffamation et de dénigrement dans les différentes tribunes médiatiques », explique-t-il.

M. Hamdi est également outré par l’attitude de la HAICA qui, selon sa lettre, ne lui a pas rendu justice malgré les nombreuses plaintes qu’il lui avait adressées par le biais du député Said Kharchoufi. « Ils étaient même incapables de m’assurer un petit passage dans ces médias publics, ne serait-ce que de dix minutes ou même d’émettre un communiqué pour dénoncer ce « blackout » », dit-il. Hechmi Hamdi ajoute, dans un style larmoyant, qu’il ressent, à cause de ce « blocus médiatique » qui l’ « étouffe » et le « chagrine » qu’il est un citoyen de seconde zone. Le patron de la chaîne Al Moustakilah, va jusqu’à considérer que, par ces injustices, on voudrait l’ « exécuter moralement » et « l’enterrer vivant ». « Accepteriez-vous cela ? Est-ce que vous y voyez un iota de justice ou d’humanité ?» s’est-il interrogé.

E.Z.

17/10/2014 | 14:25
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