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La colocalisation entre la Tunisie et la France : Une nécessité pour un rapport gagnant-gagnant

A l’occasion de la célébration de son 40ème anniversaire, la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie (CTFCI) a tenu, aujourd’hui jeudi 16 octobre 2014, une conférence à caractère économique intitulée : « La colocalisation en Méditerranée », un thème qui bénéficie d’un intérêt particulier chez la CTFCI qui s’attache à assurer la coordination entre les entreprises tunisiennes et leurs homologues françaises.
Se félicitant du parcours réalisé par la Chambre, Foued Lakhoua a tenu à affirmer, dans son allocution d’ouverture, que la CTFCI a tout mis en œuvre pour favoriser la création de l’emploi et l’impulsion de l’investissement tout en mettant l’accent sur l’indépendance de la Chambre, qui compte, désormais, deux mille entreprises membres, par rapport à tous les autres organismes, sans oublier de souligner l’importance de la colocalisation pour le développement des entreprises et pour l’ouverture d’horizons nouveaux.
L’ambassadeur de la France en Tunisie, François Gouyette, a rappelé, pour sa part, la récente signature d’accords de partenariat dans le secteur numérique, lors de la dernière visite de la secrétaire d’Etat française chargée du Numérique, Axelle Lemaire, dans le cadre du Forum ICT4ALL.
Prenant la parole, Fayçal Gouiâa, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères a tenu à mentionner l’importance de l’approche misant sur la colocalisation favorisée, dans le cas d’espèce, par la haute valeur ajouté de la main d’œuvre tunisienne.
Passant au volet des chiffres, le secrétaire d’Etat a assuré qu’il est bon de rappeler qu’en 2013, le montant des investissements français en Tunisie a atteint près de 200 MD., répartis comme suit : 65 MD pour 130 en phase de création et 135 MD réalisés dans le cadre de l’extension de 82 projets.
Abondant dans le même sens M. Gouiâa, a ajouté que notre pays se félicite du fait que la France représente, encore et toujours, le premier partenaire de la Tunisie avec 18,3% des importations en provenance de la France alors que 26,4% de ses exportations vont vers la France.
Intervenant à son tour, Radhi Meddeb, directeur général de Comète Engineering, estime que la colocalisation n’est plus uniquement un choix, mais une nécessité. En témoigne, ajoute t-il, « 80% du chiffre d’affaires de l’entreprise que je dirige est réalisé en Afrique ».
Dominique Bocquet, contrôleur général au ministère français des Finances, a précisé lors d’une intervention dans le cadre d’un des panels que la colocalisation suscite actuellement en France, l’intérêt et le débat entre les hauts responsables, les syndicats, les spécialistes en économie et les chefs d’entreprises.
Les différents intervenant, ajoute M. Bocquet, sont persuadés que que la réussite de cette option doit être régie par un rapport gagnant-gagnant. Ce qui est le cas entre la France et la Tunisie. La première peut profiter d’une main d’œuvre qualifiée et expérimentée sur le territoire tunisien et la seconde peut compter sur un accès aisé à l’application d’une technologie développée.
Se félicitant du parcours réalisé par la Chambre, Foued Lakhoua a tenu à affirmer, dans son allocution d’ouverture, que la CTFCI a tout mis en œuvre pour favoriser la création de l’emploi et l’impulsion de l’investissement tout en mettant l’accent sur l’indépendance de la Chambre, qui compte, désormais, deux mille entreprises membres, par rapport à tous les autres organismes, sans oublier de souligner l’importance de la colocalisation pour le développement des entreprises et pour l’ouverture d’horizons nouveaux.
L’ambassadeur de la France en Tunisie, François Gouyette, a rappelé, pour sa part, la récente signature d’accords de partenariat dans le secteur numérique, lors de la dernière visite de la secrétaire d’Etat française chargée du Numérique, Axelle Lemaire, dans le cadre du Forum ICT4ALL.
Prenant la parole, Fayçal Gouiâa, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères a tenu à mentionner l’importance de l’approche misant sur la colocalisation favorisée, dans le cas d’espèce, par la haute valeur ajouté de la main d’œuvre tunisienne.
Passant au volet des chiffres, le secrétaire d’Etat a assuré qu’il est bon de rappeler qu’en 2013, le montant des investissements français en Tunisie a atteint près de 200 MD., répartis comme suit : 65 MD pour 130 en phase de création et 135 MD réalisés dans le cadre de l’extension de 82 projets.
Abondant dans le même sens M. Gouiâa, a ajouté que notre pays se félicite du fait que la France représente, encore et toujours, le premier partenaire de la Tunisie avec 18,3% des importations en provenance de la France alors que 26,4% de ses exportations vont vers la France.
Intervenant à son tour, Radhi Meddeb, directeur général de Comète Engineering, estime que la colocalisation n’est plus uniquement un choix, mais une nécessité. En témoigne, ajoute t-il, « 80% du chiffre d’affaires de l’entreprise que je dirige est réalisé en Afrique ».
Dominique Bocquet, contrôleur général au ministère français des Finances, a précisé lors d’une intervention dans le cadre d’un des panels que la colocalisation suscite actuellement en France, l’intérêt et le débat entre les hauts responsables, les syndicats, les spécialistes en économie et les chefs d’entreprises.
Les différents intervenant, ajoute M. Bocquet, sont persuadés que que la réussite de cette option doit être régie par un rapport gagnant-gagnant. Ce qui est le cas entre la France et la Tunisie. La première peut profiter d’une main d’œuvre qualifiée et expérimentée sur le territoire tunisien et la seconde peut compter sur un accès aisé à l’application d’une technologie développée.
Sarra HLAOUI
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