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Hamed Karoui : Aujourd'hui, il y a plus de corruption qu'au temps de Ben Ali (vidéo)
06/08/2014 | 1
min
Hamed Karoui : Aujourd'hui, il y a plus de corruption qu'au temps de Ben Ali (vidéo)
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Invité, mercredi 6 août 2014, à Midi Show sur Mosaïque Fm, le président du mouvement destourien, Hamed Karoui, a déclaré que la corruption s’est répandue après la révolution de manière plus flagrante qu’au temps de Ben Ali. En soulignant que celle-ci était pratiquée par la famille du président déchu et que les destouriens en étaient innocents.

Au sujet de sa rencontre avec le président de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, M. Karoui a fait part de son étonnement face à certains « étonnés de voir » les deux hommes ensemble. « Ceux-là ignorent peut-être que BCE est un ami de longue date » a-t-il rappelé. Celui qui cherche à créer des malentendus entre M. Caïd Essebsi et moi ne fait que perdre son temps, a-t-il poursuivi. « Cette rencontre a été imposée par la situation alarmante dans laquelle se trouve le pays. On est dans une période où l’Etat est totalement absent » a-t-il dit.

Hamed Karoui a également indiqué que son parti n’a pas encore tranché sur le candidat à présenter à la prochaine présidentielle. « On ne veut pas qu’il y ait concurrence entre plusieurs candidats. Donc, nous ne sommes pas favorables aux candidatures volontaires. Notre méthode c’est de laisser nos structures désigner un candidat parmi les cadres dont regorge notre parti » a-t-expliqué. Et de poursuivre « Les deux noms qu’on évoque le plus souvent ce sont Abderrahim Zouari et Mondher Zenaidi. De toute manière, la prochaine réunion du comité politique statuera sur cette question».

Au cours de l’interview, le président du MD a mis en question la crédibilité de l’instance chargée de la justice transitionnelle «Si l’on voit les juges qui la composent, il y a de quoi avoir des doutes et se demander si cette instance est digne de son nom» a-t-il critiqué.
M. Karoui persiste à dire que Ben Ali était en 1987 le sauveur du pays. « Si l’on prend en considération les circonstances de l’époque, le pays était dans une phase difficile. Il n’y avait pas de gouvernement et le président Bourguiba, vu son état de santé, n’était pas dans la capacité de gouverner. De plus, personne n’a contesté le départ de Bourguiba» a-t-il ajouté.

Hamed Karoui considère que les enjeux actuels ne peuvent être surmontés qu’à travers un gouvernement consensuel. Il n’exclut pas également que les partis de la famille destourienne peuvent composer des listes électorales communes, notamment dans les régions.
 
E.Z.
06/08/2014 | 1
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