A l’occasion d’une conférence tenue, mardi 15 juillet 2014, le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a indiqué que les prochaines élections pour lesquelles se prépare la Tunisie sont de la plus haute importance dans la concrétisation de la démocratie naissante du pays.

Rached Ghannouchi a indiqué que le mouvement a approuvé la liste des conditions de candidature au prochain scrutin législatif. En ce qui concerne la proposition d’un candidat consensuel à l’élection présidentielle, Ennahdha a examiné les résultats des concertations, comprenant 27 partis politiques, hormis Nidaa Tounes et le Front Populaire, ainsi qu’un nombre d’organisations et de personnalités nationales.

Le chef du parti islamiste a par ailleurs annoncé que le Conseil de la choura a désigné Ali Laârayedh comme secrétaire général du mouvement après avoir accepté la démission de Hammadi Jebali, qui devra occuper d’autres fonctions au sein d’Ennahdha.

Selon Rached Ghannouchi la proposition d’un président consensuel ne représente pas un substitut à l’élection présidentielle mais consolidera le processus démocratique en Tunisie, puisqu'uune telle initiative évitera au pays les problèmes rencontrés par les autres Etats du printemps arabe, citant le scénario égyptien. L’objectif étant d’arriver à avoir le plus large consensus autour d’un candidat, assurant ainsi la stabilité dans le pays.