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Mustapha Kamel Nabli : Le gouvernement Jomâa manque d'audace (audio)
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Dans une interview accordée à Rim Saaidia, vendredi 27 juin 2014, à Express Fm, Mustapha Kamel Nabli, ancien gouverneur de la banque centrale, s’est exprimé sur divers sujets dont notamment la prestation de l’actuel gouvernement.
M. Nabli a critiqué la prestation du gouvernement Jomâa qu’il estime manquer d’audace et de réactivité : «Ce gouvernement a perdu 6 mois avant de prendre les mesures qu’il fallait pour enrayer la dégradation de la situation environnementale. Ceci montre qu’ils sont plutôt dans l’attentisme que dans l’action. Le gouvernement semble avoir du mal à agir par peur de créer des perturbations» a-t-il précisé.
Par ailleurs, Mustapha Kamel Nabli a expliqué les raisons ayant conduit à la dévalorisation du dinar «La valeur de notre monnaie est étroitement liée à nos réserves en devise. Plus ces réserves sont importantes, plus le dinar est stable» a-t-il dit. Et de poursuivre « Le problème c’est que nos ressources en devises ne se sont pas améliorées. Les exportations sont en baisse, les investissements sont en décroissance, pour le secteur du tourisme les chiffres ne sont pas satisfaisants et même en matière de prêt étranger, il y a pas mal de difficultés».
M. Nabli a ajouté que la solution de l’emprunt national ne rapporte pas de devises aux caisses de l’Etat contrairement à un emprunt étranger qui peut être bénéfique de ce point de vue pour le dinar.
M. Nabli a critiqué la prestation du gouvernement Jomâa qu’il estime manquer d’audace et de réactivité : «Ce gouvernement a perdu 6 mois avant de prendre les mesures qu’il fallait pour enrayer la dégradation de la situation environnementale. Ceci montre qu’ils sont plutôt dans l’attentisme que dans l’action. Le gouvernement semble avoir du mal à agir par peur de créer des perturbations» a-t-il précisé.
Par ailleurs, Mustapha Kamel Nabli a expliqué les raisons ayant conduit à la dévalorisation du dinar «La valeur de notre monnaie est étroitement liée à nos réserves en devise. Plus ces réserves sont importantes, plus le dinar est stable» a-t-il dit. Et de poursuivre « Le problème c’est que nos ressources en devises ne se sont pas améliorées. Les exportations sont en baisse, les investissements sont en décroissance, pour le secteur du tourisme les chiffres ne sont pas satisfaisants et même en matière de prêt étranger, il y a pas mal de difficultés».
M. Nabli a ajouté que la solution de l’emprunt national ne rapporte pas de devises aux caisses de l’Etat contrairement à un emprunt étranger qui peut être bénéfique de ce point de vue pour le dinar.
E.Z.
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