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Sofiène Sliti révèle de nouveaux détails sur l'attaque du domicile de Ben Jeddou

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Alors que le chef du gouvernement Mehdi Jomâa et le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui, se sont abstenu de dire le moindre mot refusant, à maintes reprises, de répondre aux interrogations des journalistes sur l’identité des terroristes et sur d’autres détails de l’attaque du domicile de Ben Jeddou dans la nuit de mardi à mercredi 28 mai 2014, le porte-parole officiel du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Sliti, a fait plusieurs déclarations à la TAP, le soir même.
En effet, et selon lui, les investigations préliminaires ont révélé que le groupe d’assaillants, constitué de 15 à 20 éléments cagoulés et armés est le même qui avait égorgé huit soldats tunisiens en juillet dernier et miné le mont Chaâmbi. Cette cellule terroriste particulièrement dangereuse sévit dans le giron de la brigade Okba Ibn Nafaa retranchée sur les reliefs de Kasserine et ayant des connexions avec une faction algérienne et des accointances avec AQMI (Al-Qaïda Maghreb), a ajouté M. Sliti, précisant que certains d’entre eux font déjà l’objet de mandats d’amener.
Autres détails divulgués par Sofiène Sliti, les assaillants ont fait usage de bombes éclairantes servant à rendre moins obscurs les lieux du crime et qui produisent de fortes détonations lors des tirs. Ils étaient, également, munis des fusils mitrailleurs sophistiqués et circulaient à bord de deux véhicules volés à des citoyens sous la menace, toujours selon lui. Les quatre policiers tombés en martyrs lors de cette opération avaient été criblés de balles alors que trois autres ont été blessés. Des douilles de cartouches ont été récupérées pour les besoins des analyses balistiques destinées à identifier les armes utilisées. Le procureur de la République s’est rendu sur les lieux du crime en compagnie du juge d’instruction pour procéder aux constats d’usage. Le dossier est désormais entre les mains du ministère public qui, en vertu de la loi 2003-75 sur la lutte contre le terrorisme, a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire pour homicide volontaire, crimes terroristes, conspiration pour commettre un attentat contre la sécurité intérieure de l’Etat et utilisation d’armes de guerre, a indiqué M. Sliti.
On notera aussi que selon les investigations préliminaires révélées par M. Sliti, le frère d’un des assaillants avait menacé, il y a deux mois, dans une communication téléphonique reçue par le District de la sûreté nationale de Kasserine, d’enlever l’épouse du ministre de l’Intérieur. Il s’est avéré être impliqué dans une autre affaire terroriste.
En effet, et selon lui, les investigations préliminaires ont révélé que le groupe d’assaillants, constitué de 15 à 20 éléments cagoulés et armés est le même qui avait égorgé huit soldats tunisiens en juillet dernier et miné le mont Chaâmbi. Cette cellule terroriste particulièrement dangereuse sévit dans le giron de la brigade Okba Ibn Nafaa retranchée sur les reliefs de Kasserine et ayant des connexions avec une faction algérienne et des accointances avec AQMI (Al-Qaïda Maghreb), a ajouté M. Sliti, précisant que certains d’entre eux font déjà l’objet de mandats d’amener.
Autres détails divulgués par Sofiène Sliti, les assaillants ont fait usage de bombes éclairantes servant à rendre moins obscurs les lieux du crime et qui produisent de fortes détonations lors des tirs. Ils étaient, également, munis des fusils mitrailleurs sophistiqués et circulaient à bord de deux véhicules volés à des citoyens sous la menace, toujours selon lui. Les quatre policiers tombés en martyrs lors de cette opération avaient été criblés de balles alors que trois autres ont été blessés. Des douilles de cartouches ont été récupérées pour les besoins des analyses balistiques destinées à identifier les armes utilisées. Le procureur de la République s’est rendu sur les lieux du crime en compagnie du juge d’instruction pour procéder aux constats d’usage. Le dossier est désormais entre les mains du ministère public qui, en vertu de la loi 2003-75 sur la lutte contre le terrorisme, a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire pour homicide volontaire, crimes terroristes, conspiration pour commettre un attentat contre la sécurité intérieure de l’Etat et utilisation d’armes de guerre, a indiqué M. Sliti.
On notera aussi que selon les investigations préliminaires révélées par M. Sliti, le frère d’un des assaillants avait menacé, il y a deux mois, dans une communication téléphonique reçue par le District de la sûreté nationale de Kasserine, d’enlever l’épouse du ministre de l’Intérieur. Il s’est avéré être impliqué dans une autre affaire terroriste.
D’après TAP
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