Le leader du parti Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi a donné une interview publiée, aujourd’hui mardi 13 mai 2014, dans le journal Le Maghreb, dans laquelle, il revient sur les récents conflits entre certains dirigeants au sein du parti. Ces conflits ont, en effet, émané à la suite de la publication d’un communiqué portant sur les mesures prises pour sa restructuration et qui avaient suscité des déclarations contradictoires de la part de certains dirigeants du parti, dont notamment Lazhar Akremi, Taïeb Baccouche, Ridha Belhaj et Noureddine Ben Ticha.

Béji Caïd Essebsi a assuré au Maghreb qu’il s’agit de discordes privées qui ne concernent que le parti Nidaa Tounes et qu’à cet égard, il ne permettra pas qu’elles soient divulguées dans les médias, soulignant que les membres qui en parlent publiquement cherchent à exercer une certaine pression. « L’instance constitutionnelle représente la plus haute autorité et l’unique référence au sein du parti et ce jusqu’à la tenue du congrès constitutionnel de Nidaa Tounes » précise M. Caïd Essebsi.

Aussi le leader de Nidaa Tounes a-t-il ajouté que toutes les décisions ont été prises de manière consensuelle et ne font aucunement l’objet de conflits, en ajoutant que l’ensemble des discordes dont il est question sera résolu au cours d’une réunion qui se tiendra jeudi prochain. « Nous préserverons l’union du parti quel qu’en soit le prix ! » insiste Béji Caïd Essebsi. Par ailleurs, Béji Caïd Essebsi a mis l’accent sur l’inexistence de la théorie de l’héritage, en ce qui concerne la position de son fils Hafedh Caïd Essebsi au sein du parti, et ce, sans nier le fait que certains membres du parti agissent en faveur de ce dernier au regard de sa parenté avec le président du mouvement. « Hafedh Caïd Essebsi n’est pas mon héritier à Nidaa Tounes et il se pourrait que je me désolidarise de lui rien que pour « embêter » certains » précise M. Caïd Essebsi.