La commission de tri des candidatures pour l'instance Vérité et Dignité n’est pas parvenue à se mettre d’accord. C’est ce qu’a expliqué le député et membre de la commission de tri des candidatures pour l'instance Vérité et Dignité, Rabeh Khraïfi, dans une déclaration à Shems Fm le 2 mai 2014, précisant que le blocage vient des membres de la commission issus d’Ennahdha. Ces derniers soutiennent certaines candidatures malgré le fait que leur curriculum vitae soit maigre par rapport aux autres postulants, selon ses dires.

Les élus Ennahdha ont contesté sévèrement les candidatures de Khmaïs Chameri, soutenu par le bloc démocratique, et celle d’Adel Mîzi. Zouheir Makhlouf est le seul nom au tour duquel il y a un consensus.

Rabeh Khraïfi a souligné que le transfert de dossier en plénière, avant un consensus, va favoriser des candidatures partisanes d’une mouvance en particulier affectant la neutralité et l’indépendance de cette instance. Il a estimé que le choix des candidats de cette instance sera plus difficile que le vote de la loi électorale ou celui de la Constitution.

Par ailleurs, il considère qu’avec le vote de la loi électorale, le travail de l’ANC s’est achevé et il ne lui reste qu’à mettre sur pied l'instance Vérité et Dignité.