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Insultes, accusations et indignation entre les époux Abbou et Sahbi Atig (audio)

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Dans la journée du vendredi 2 mai 2014, une discorde a éclaté entre les époux Mohamed et Samia Abbou et le président du bloc parlementaire Ennahdha à l’Assemblée nationale constituante, Sahbi Atig. Sur les ondes de radio Express FM, dans le cadre de l’émission" Mouthir lel jadal" de Zouheïr El Jiss, ce désaccord a porté sur l’adoption de l’article 167 portant sur l’exclusion des ex-RCDistes des prochaines élections.
Dans un premier temps, Samia Abbou, députée à l’ANC, est intervenue pour faire part de son indignation quant à l’adoption de l’article 167. Elle a souligné que les responsables ne sont autres que les députés d’Ennahdha qui prétendent vouloir protéger le pays d’éventuels incidents graves dans le cas où cet article serait passé. « Qui sont-ils pour avoir pareille prétention ? Cessez de mentir au peuple et avouez avoir conclu une transaction pour faire tomber l’article 167 !» s’indigne Samia Abbou. Elle a ajouté qu’Ennahdha n’est pas à son coup d’essai, soulignant qu’au cours des élections du 23 octobre 2011, le parti adoptait un double discours et est aujourd’hui passé à la trahison.
L’ayant écouté sur les ondes de la radio, Sahbi Atig a voulu réagir aux propos accusateurs de Samia Abbou, en prenant à son tour la parole. Le président du bloc parlementaire d’Ennahdha a posé une question en guise de réponse : « Demandez à Samia Abbou comment Mohamed Abbou est sorti de prison ? ». Il a précisé, ensuite, qu’au moment où le président du Courant Démocratique était écroué, lui croupissait déjà en cellule depuis six ans. Mohamed Abbou a fini par quitter la prison au bout de trois ans, a-t-il également précisé. Et d'ajouter qu’en dépit de tous les chantages et les pressions qu’il avait subis en prison lui demandant de démissionner de son parti Ennahdha ou de le salir, il n’a pas cédé et a préféré rester prisonnier. Il a rappelé avoir été 17 ans en prison, y être entré militant et en être sorti militant également.
A son tour, Mohamed Abbou, offusqué par les accusations masquées de Sahbi Atig, a répliqué en étalant en détail sa détention en cellule et les raisons qui l’ont poussé à accepter que la fameuse correspondance de demande de pardon auprès de Ben Ali soit rédigée, afin qu’il soit libéré. « Cette lettre a été rédigée par un avocat, en mon nom, après de multiples tentatives d’intimidation et des pressions de l’ancien régime. Je ne l’ai pas fait pour moi mais pour les autres prisonniers qui payaient une lourde facture à cause de moi. D'ailleurs, ce n'est pas moi qui l'ai écrite », a précisé Mohamed Abbou. Ce dernier, ne lésinant pas sur les adjectifs du genre, a déclaré, à ce titre, qu’Ennahdha est tombé en dessous de tout avec ces propos et ces actes, soulignant que le parti islamiste fait de la politique de caniveau et que c’est honteux.
Dans son intervention, M. Abbou a rappelé qu'il a été soutenu par les présidents français et américain et, qu'à l'époque, Noureddine Bhiri était en accalmie avec Ben Ali en le remerciant de l'avoir soutenu dans sa campagne. Il a indiqué, par la suite, qu'il avait défendu bénévolement les islamistes, du nord au sud, pendant que Bhiri ramassait de l'argent.
Dans un premier temps, Samia Abbou, députée à l’ANC, est intervenue pour faire part de son indignation quant à l’adoption de l’article 167. Elle a souligné que les responsables ne sont autres que les députés d’Ennahdha qui prétendent vouloir protéger le pays d’éventuels incidents graves dans le cas où cet article serait passé. « Qui sont-ils pour avoir pareille prétention ? Cessez de mentir au peuple et avouez avoir conclu une transaction pour faire tomber l’article 167 !» s’indigne Samia Abbou. Elle a ajouté qu’Ennahdha n’est pas à son coup d’essai, soulignant qu’au cours des élections du 23 octobre 2011, le parti adoptait un double discours et est aujourd’hui passé à la trahison.
L’ayant écouté sur les ondes de la radio, Sahbi Atig a voulu réagir aux propos accusateurs de Samia Abbou, en prenant à son tour la parole. Le président du bloc parlementaire d’Ennahdha a posé une question en guise de réponse : « Demandez à Samia Abbou comment Mohamed Abbou est sorti de prison ? ». Il a précisé, ensuite, qu’au moment où le président du Courant Démocratique était écroué, lui croupissait déjà en cellule depuis six ans. Mohamed Abbou a fini par quitter la prison au bout de trois ans, a-t-il également précisé. Et d'ajouter qu’en dépit de tous les chantages et les pressions qu’il avait subis en prison lui demandant de démissionner de son parti Ennahdha ou de le salir, il n’a pas cédé et a préféré rester prisonnier. Il a rappelé avoir été 17 ans en prison, y être entré militant et en être sorti militant également.
A son tour, Mohamed Abbou, offusqué par les accusations masquées de Sahbi Atig, a répliqué en étalant en détail sa détention en cellule et les raisons qui l’ont poussé à accepter que la fameuse correspondance de demande de pardon auprès de Ben Ali soit rédigée, afin qu’il soit libéré. « Cette lettre a été rédigée par un avocat, en mon nom, après de multiples tentatives d’intimidation et des pressions de l’ancien régime. Je ne l’ai pas fait pour moi mais pour les autres prisonniers qui payaient une lourde facture à cause de moi. D'ailleurs, ce n'est pas moi qui l'ai écrite », a précisé Mohamed Abbou. Ce dernier, ne lésinant pas sur les adjectifs du genre, a déclaré, à ce titre, qu’Ennahdha est tombé en dessous de tout avec ces propos et ces actes, soulignant que le parti islamiste fait de la politique de caniveau et que c’est honteux.
Dans son intervention, M. Abbou a rappelé qu'il a été soutenu par les présidents français et américain et, qu'à l'époque, Noureddine Bhiri était en accalmie avec Ben Ali en le remerciant de l'avoir soutenu dans sa campagne. Il a indiqué, par la suite, qu'il avait défendu bénévolement les islamistes, du nord au sud, pendant que Bhiri ramassait de l'argent.
Na. B
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