La députée à l’Assemblé nationale constituante, Rym Mahjoub a publié un communiqué, à l’issue de la réunion tenue, dimanche 27 avril 2014, au siège du parti Afek Tounes.

Selon le texte du communiqué, les élus se sont penchés sur les résultats des travaux de la commission des consensus relatifs à la loi électorale. Le retard de l’adoption de cette loi, d’après les députés Afek, est le résultat de l’insistance des élus de la majorité à rejeter tout consensus ou accord.

Les présents ont déclaré qu’il était nécessaire d’arriver à un accord sur la loi électorale puisqu’elle régira le champ politique à l’avenir. Ils ont assuré qu’il était primordial de créer des institutions étatiques permanentes afin de surmonter la crise que la Tunisie traverse.

Par ailleurs, il a été annoncé que des garanties urgentes doivent être mise en place pour assurer des élections libres, transparentes et démocratiques ayant le consentement de toutes les parties. L’accent a été mis sur la nécessité de résoudre les points de divergence sur la loi électorale dans le cadre du Dialogue national.

Les principaux points de divergence concernent l’exclusion, qu’il faut éviter d’après les députés, et l’égalité entre les citoyens, qu’ils soient civils, militaires ou bien du corps sécuritaire. La question du financement de la campagne électorale et du contrôle de l’argent politique ainsi que l’assurance d’une scène politique stable, en évitant la dispersion des voix et la multiplication des listes électorales ont constitué l’un des points de discorde.

A ce propos, les députés ont appelé au contrôle juridique de la publicité électorale et politique, de même que l’adoption de la parité horizontale et l’application de sévères sanctions pour les infractions électorales.