Khemaïs Ksila, dirigeant à Nidaa Tounes a évoqué, lors de son passage aujourd’hui 27 mars 2014 à l’émission « A la Page » sur Mosaïque Fm, les conditions qu’il juge adéquates pour un bon déroulement d'élections démocratiques, neutres et transparentes.

Tant qu’il n’y a pas eu de révision des nominations partisanes à l’Institut national des statistiques (INS) et au Centre national de l’informatique (CNI) ainsi qu'aux postes de délégués, de omdas, de chefs des délégations spéciales des municipalités et de la douane, il ne pourrait y avoir d’élections objectives et impartiales.

Concernant le projet de loi d’immunisation de la révolution et l’article 15, M. Ksila a précisé que l’ANC n’a pas le droit de se substituer à la justice et de décider à la place des citoyens. « L’Assemblée devrait s’occuper d’autres dossiers autrement plus brûlants tels l’économie, la sécurité, la lutte contre le terrorisme  et l’investissement dans les régions défavorisées », a-t-il indiqué en substance.

Abordant les propos de Hamadi Jebali quant à la nécessité de présenter un dossier médical par les futurs candidats à la présidence, Khemaïs Ksila a renchéri sur un ton ironique en affirmant que, désormais, un psychiatre devrait se charger de vérifier les capacités mentales des candidats, ce qui permettrait d’en éliminer un bon nombre.