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BCE : Si l'article 15 passe dans la loi électorale, les élections seront mises en doute
24/03/2014 | 1
min
BCE : Si l'article 15 passe dans la loi électorale, les élections seront mises en doute
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Dans une interview accordée, ce soir du lundi 24 mars 2014 à la chaîne Nessma TV, Béji Caïd Essebsi, président du parti Nidaa Tounes a évoqué différentes problématiques en relation avec l’opinion publique tunisienne.

Le fait saillant de cette rencontre a été la position tranchante prise par BCE concernant l’adoption par la Commission de législation générale de l’ANC de l’article 15 dans le projet de la loi électorale stipulant l’exclusion des candidatures de toutes les personnes ayant assumé des responsabilités dans les gouvernements de Ben Ali et au sein du RCD dissout, lors des prochaines élections.
« Si cette loi passe à la plénière de l’ANC, les élections seront mises sur la balance », a-t-il clamé, tout en affirmant que son parti fera tout pour que ce projet ne soit pas adopté comme il l’a fait pour le projet de loi sur l’immunisation de la révolution.

Pour les autres points, M. Caïd Essebsi a précisé que Nidaa Tounes continuera à soutenir le gouvernement de Mehdi Jomâa même si ce dernier se montre assez lent dans l’application des différents points de la feuille de route, plus particulièrement la révision des nominations où il reste beaucoup à faire, selon lui.

A propos du voyage du chef du gouvernement actuel dans les pays du Golfe, BCE a estimé qu’il a bien fait d’effectuer cette tournée afin de remédier, d’abord, aux séquelles laissées par l’ancien régime de Ben Ali qui avait pris une position peu judicieuse après l’invasion du Koweït par l’Irak. Cette visite a permis d’essayer d’obtenir un soutien économique et financier sans espérer, toutefois, un volume d’aide aussi important que celui fourni à l’Egypte qui venait de sortir d’une « guerre contre les Frères musulmans, ce qui n’est pas le cas en Tunisie », selon ses propres termes.

Par ailleurs, tout en fustigeant les propos d’Elyès Fakhfakh sur la situation économique et financière en Tunisie, BCE a indiqué que le chef du gouvernement actuel a reconnu qu’elle est pire que ce qu’il croyait.

Pour le reste des questions, Béji Caïd Essebsi a réitéré ses positions concernant ses relations avec Ennahdha et son président Rached Ghannouchi, la situation sécuritaire et la lutte contre le terrorisme ainsi que le climat social avant d’aborder les dernières menaces d’assassinat contre lui. « Il est vrai que le ministre de l’Intérieur en personne m’a téléphoné pour me faire part de menaces sérieuses selon des renseignements fiables. Bien entendu, je prends certaines précautions, mais je continue à mener un rythme de vie assez ordinaire », a-t-il affirmé.

24/03/2014 | 1
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