L’embuscade terroriste de Jendouba ayant fait quatre morts dont3 dans le rang des forces de l’ordre et un civil, dans la soirée du samedi 15 février, a déclenché la réaction de plusieurs partis politiques qui ont, somme toute, condamné cet acte terroriste dont le but principal est d’ébranler la stabilité sécuritaire, politique et sociale du pays.

Dans son communiqué, le parti Al Jomhouri a renouvelé son appel à créer un haut conseil pour la sécurité nationale qui veillera à la mise en place de plans et de politiques pour lutter contre le terrorisme, ainsi qu’à la création d’une agence centrale pour lutter contre ce fléau et dont la mission sera de coordonner entre les unités sécuritaires et militaires.

Pour sa part, le mouvement Wafa a dénoncé fermement, dans son communiqué, l’attaque terroriste de Jendouba appelant toutes les forces vives de la société civile, des sensibilités politiques ainsi que les forces nationales à se tenir du même côté pour mener la guerre contre le terrorisme, et ce, au travers d’une grande campagne de sensibilisation.

Quant au parti Afek Tounes, il a appelé le gouvernement ainsi que les organisations sécuritaires à recourir à la violence légitime afin de frapper fort contre les organisations terroristes ainsi que toutes les parties qui les soutiennent sur les plans logistique, communicationnel et financier. Et d’ajouter que la condamnation à elle seule ne suffit pas, qu’il faut mettre en place un plan national intégral pour combattre le phénomène du terrorisme en l’arrachant de ses racines.

Mustapha Ben Jaâfer, secrétaire général du parti Ettakatol, a précisé, lors d'une réunion de son parti à Sousse, que : « les auteurs de cet acte lâche ont voulu gâcher la joie du peuple tunisien pour la nouvelle Constitution mais qu’ils ne parviendront pas à arrêter le processus démocratique ni à entraîner la Tunisie dans une spirale de violence et de terrorisme».


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