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Tunisie- Descente policière musclée à l'espace culturel Mad'Art… Zied El Hani explique (audio)
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Plusieurs policiers, BOP et agents de la brigade municipale ont effectué aujourd'hui 30 janvier 2014, une descente spectaculaire à l'espace culturel Mad'Art à Carthage.
Raja Ben Ammar, directrice de l'espace, dans une déclaration à Business News, a affirmé: "C'était une descente perpétrée par une trentaine d'agents de différents corps des forces de l'ordre. Ils ont envahi l'espace, détruit des équipements et dispersé les meubles, terrorisant l'effectif qui était sur place". Elle a ensuite expliqué: "Cela fait un moment qu'on a installé un comptoir pour les ventes de billets et l'accueil des conférenciers et artistes qui nous sollicitent à organiser des évènements culturels dans notre espace. La brigade municipale nous a refusé ce comptoir, on l'a donc déplacé au sous-sol. Sauf qu'aujourd'hui, on a pris les lieux d'assaut et on les a vandalisés, rien que pour nous empêcher de travailler".
Avec beaucoup de colère et d'amertume, Mme Ben Ammar a ajouté: "Nous ne comprenons vraiment pas qu'on s'en prenne à nous de cette façon! Qu'avons-nous fait de mal? Nous nous efforçons à encadrer des enfants et des jeunes en quête d'activité culturelle mais cela déplait visiblement notamment aux membres de la délégation spéciale de Carthage, connus pour appartenir à Ennahdha".
Elle a également attesté: "On nous harcèle depuis février de l'année dernière. On nous a déjà envoyé des membres des milices de Deghij, les LPR, pour nous intimider. Maintenant, c'est au tour des forces de l'ordre! Ils veulent nous empêcher de travailler, alors que personne ne s'occupe de leurs associations au financement louche et aux activités encore plus louches!".
Elle a conclu: "Nous ne nous sentons absolument plus en sécurité. Ils sont capables de tout!".
Raja Ben Ammar, directrice de l'espace, dans une déclaration à Business News, a affirmé: "C'était une descente perpétrée par une trentaine d'agents de différents corps des forces de l'ordre. Ils ont envahi l'espace, détruit des équipements et dispersé les meubles, terrorisant l'effectif qui était sur place". Elle a ensuite expliqué: "Cela fait un moment qu'on a installé un comptoir pour les ventes de billets et l'accueil des conférenciers et artistes qui nous sollicitent à organiser des évènements culturels dans notre espace. La brigade municipale nous a refusé ce comptoir, on l'a donc déplacé au sous-sol. Sauf qu'aujourd'hui, on a pris les lieux d'assaut et on les a vandalisés, rien que pour nous empêcher de travailler".
Avec beaucoup de colère et d'amertume, Mme Ben Ammar a ajouté: "Nous ne comprenons vraiment pas qu'on s'en prenne à nous de cette façon! Qu'avons-nous fait de mal? Nous nous efforçons à encadrer des enfants et des jeunes en quête d'activité culturelle mais cela déplait visiblement notamment aux membres de la délégation spéciale de Carthage, connus pour appartenir à Ennahdha".
Elle a également attesté: "On nous harcèle depuis février de l'année dernière. On nous a déjà envoyé des membres des milices de Deghij, les LPR, pour nous intimider. Maintenant, c'est au tour des forces de l'ordre! Ils veulent nous empêcher de travailler, alors que personne ne s'occupe de leurs associations au financement louche et aux activités encore plus louches!".
Elle a conclu: "Nous ne nous sentons absolument plus en sécurité. Ils sont capables de tout!".
Mise à jour :
Le président de la délégation spéciale à la municipalité de Carthage, Zied El Hani, a réagi, dans une déclaration à Mosaïque Fm, aux propos de Mme Ben Ammar sur ce qui s’est passé ce jeudi à Mad'Art.
La directrice de l’espace veut, selon lui, s’approprier les deniers publics : elle n’a pas payé le loyer de l’espace alors qu’il est juste symbolique et elle a ouvert un salon de thé sans l’accord de la municipalité en concurrençant illégalement les commerces avoisinant détenteurs de patente et qui paient leurs redevances à la municipalité.
D.M
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