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Moez Ben Gharbia répond à la HAICA

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Le torchon continue à brûler entre la HAICA (Haute Autorité indépendante pour la communication audiovisuelle) et le présentateur Moez Ben Gharbia à la suite de l’incident causé par Lotfi Abdelli sur le plateau de « Tesiâa Massa ».
Le 16 janvier 2014, la HAICA a adressé une mise garde à Moez Ben Gharbia (fac-similé) suite à plusieurs entorses faites au code déontologique de la profession ainsi qu’aux impératifs moraux du journalisme. Le présentateur n’aurait pas su diriger correctement les débats et s’est livré à de la pitrerie gratuite. La HAICA demande également à Moez Ben Gharbia de se conformer, à l’avenir, aux standards déontologiques de la profession. Selon La HAICA, Moez Ben Gharbia n’a pas été neutre ce qui est une condition pour avoir un apport informatif dans son programme.
Dans une réponse postée sur sa page Facebook, Moez Ben Gharbia a affirmé que Ettounsiya était une chaîne étrangère et n’est donc pas soumise au contrôle de la HAICA. Il a, ensuite, réfuté l’accusation de pitrerie, d’absence de neutralité et d’entorse à la déontologie du métier. M. Ben Gharbia a également rappelé que Lotfi Abdelli était un acteur et un artiste et qu’il n’avait pas de rapport avec le métier de journaliste et ses exigences. En conclusion, Moez Ben Gharbia a appelé la HAICA à sévir aussi contre les autres médias qui enfreignent sans arrêt la déontologie journalistique sans pour autant être notifiées.
Mongi Khadhraoui, membre du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a analysé la correspondance de la HAICA et y a décelé plusieurs irrégularités. Le journaliste montre qu’il n’existe aucune trace légale de l’accusation de pitrerie gratuite en précisant que le décret 116 ainsi que les conventions internationales ne comportent pas cette entorse. Il précise également que l’article du 38 du même décret impose que le producteur ou le diffuseur ou le distributeur doit être notifié des entorses et que ce dernier doit voir son dossier et a un mois pour répondre.
Mongi Khadhraoui continue en précisant que cette lettre, dans cette forme là, n’était pas prévue par la loi en vertu de l’article 29 du décret 115. Les mentions prévues par cet article vont de l’avertissement jusqu’à la suspension temporaire ou le retrait de la licence. Il ajoute que la chaine Ettounisya, qui n’a pas de licence de diffusion, est sujette à l’article 31 qui stipule qu’en cas d’exercice sans licence, la HAICA adresse des pénalités variant entre 20 mille et 50 mille dinars et peut procéder à la saisie des équipements utilisés.
Rappelons que plusieurs dépassements sont constatés par les experts de l’audiovisuel sur d’autres chaines de télévision comme Al Moutawasset ou TNN. Ces dépassements tombent sous le coup de l’absence de neutralité que semble reprocher la HAICA à Moez Ben Gharbia. Pourtant, aucune lettre de mise en garde n’a été adressée à ces chaines. Ajoutons à cela l’idée que la neutralité n’existe pas, particulièrement dans le travail audiovisuel privé et ceci de l’aveu même du président de la HAICA, Nouri Lajmi, dans une déclaration informelle à Business News il y a quelques mois.
M.A
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