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Ben Ticha : "Laârayedh donne l'impression qu'il veut voir l'Etat chuter" (vidéo)

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Invité de l’émission « Midi Show » sur Mosaïque Fm, aujourd’hui, vendredi 13 décembre 2013, Noureddine Ben Ticha de Nidaa Tounes a tenu à évoquer, surtout, la situation économique et financière en Tunisie tout en s’étonnant du style ironique auquel a eu recours l’actuel chef du gouvernement, Ali Laârayedh à propos du dialogue national.
C’est bien de faire de l’humour, mais encore faut-il que cela soit l’œuvre de personnes qui maîtrisent cet art, a-t-il commencé par relever à propos de la phrase de M. Laârayedh : «Après le samedi à 12 heures, il y aura samedi 13 heures ».
« Traiter cette question cruciale qu’est le dialogue national avec une telle légèreté de la part d’un responsable censé être le mieux informé des difficulté énormes auxquelles est confronté le pays, cela donne l’impression qu’il veut voir chuter et s’effondrer l’Etat », a dit en substance M. Ben Ticha, avant d’ajouter que même le gouverneur de la Banque centrale, pourtant nommé par Ennahdha, se déclare être lâché par le pouvoir politique car il ne sait plus quels arguments présenter aux instances financières et aux bailleurs de fonds étrangers.
Le dirigeant à Nidaa Tounes relève, également, la dégradation de la valeur du dinar à des niveaux incroyables face au dollar et à l’euro, une dégradation de l’ordre de 100% !
C’est bien de faire de l’humour, mais encore faut-il que cela soit l’œuvre de personnes qui maîtrisent cet art, a-t-il commencé par relever à propos de la phrase de M. Laârayedh : «Après le samedi à 12 heures, il y aura samedi 13 heures ».
« Traiter cette question cruciale qu’est le dialogue national avec une telle légèreté de la part d’un responsable censé être le mieux informé des difficulté énormes auxquelles est confronté le pays, cela donne l’impression qu’il veut voir chuter et s’effondrer l’Etat », a dit en substance M. Ben Ticha, avant d’ajouter que même le gouverneur de la Banque centrale, pourtant nommé par Ennahdha, se déclare être lâché par le pouvoir politique car il ne sait plus quels arguments présenter aux instances financières et aux bailleurs de fonds étrangers.
Le dirigeant à Nidaa Tounes relève, également, la dégradation de la valeur du dinar à des niveaux incroyables face au dollar et à l’euro, une dégradation de l’ordre de 100% !
N.H
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